Banlieues

Demain Mobilités : les parcs-relais et le covoiturage

Les mobilités sont appréhendées différemment suivant le lieu de résidence.
Dans les zones urbaines très densifiées (Toulouse et les communes de 1er couronne), les solutions respectueuses de l’environnement sont axées sur le développement des modes doux (marche et voies/parkings pour les vélos) et le développement des Transports en commun (métro, tram, téléo, bus).
Dans les zones rurales, l’utilisation de la voiture est indispensable pour rejoindre des modes de transports collectifs ( bus LIO, gare SNCF, aire de covoiturage).
L’intégration des deux réalités de fonctionnement se concrétise en limite de la zone urbaine dans les parcs-relais en terminus des lignes structurantes urbaines.
Des parcs-relais sont indispensables aux terminus des lignes structurantes.
Des places de stationnement dédiées aux voitures ayant transporté les covoitureurs sont à réserver dans ces parcs-relais.

Après un état des lieux des parcs-relais, nous proposons des actions pour accélérer le développement du covoiturage et ainsi bénificier des nombreux avantages au niveau des flux de circulation, de la qualité de l’air et des émissions de gaz à effet de serre.
Le document complet est ici.

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Contribution de l’AUTATE aux ateliers Demain Mobilités !

La démarche Demain Mobilités ! définit une nouvelle stratégie d’organisation des mobilités.
Les documents ressources disponibles pour tous les participants invités à ces ateliers sont listés ci-dessous :

Néanmoins, dans la mesure où ces documents ressources ne détaillent pas finement les besoins de déplacements, l’AUTATE a voulu analyser les flux de mobilité en exploitant les données de l’INSEE (2020). Nous avons distingué 3 types de flux: les flux entrants, sortants, et traversants pour chaque commune de la première couronne de l’agglomération toulousaine et de la commune de Muret.

Les points intéressants que nous avons identifiés:

  • les liaisons prioritaires qui sont à développer ou à améliorer,
  • les liaisons inter-banlieues qui présentent un fort potentiel de déplacements,
  • les communes ayant un fort flux traversant pour lesquelles il faudrait prioriser la création /agrandissement de parc-relais.

Nous partageons cette première analyse pour aider à la préparation des ateliers.

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jonction Est

Avis défavorable de l’AUTATE au projet routier de la Jonction Est : notre contribution à la concertation

Extrait de la conclusion :
Le projet ne propose pas d’augmentation de service des transports en commun dans la zone péri-urbaine, alors qu’elle est nécessaire étant donné l’augmentation significative de population et les forts pourcentages d’usage de la voitureindividuelle.
Les transports en TER (une ligne SNCF est existante) et le covoiturage ne sont pas évalués.
La solution routière est la seule solution modélisée avec 3variantes ; nous considérons donc l’étude comme incomplète.
Nous demandons la modélisation des variantes en utilisant le TER, en augmentant les spots de covoiturage, et en augmentant la fréquence des bus dans la zone-périurbaine: ces nouvelles modélisations seront à comparer aux modélisations déjà effectuées.
Les arguments détaillés sont explicités dans le fichier suivant : Concertation JonctionEst avis défavorable

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Enquête Mobilités et Déplacement du Grand Ouest Toulousain

L’enquête suivante se termine le 3 octobre , exprimez vous sur vos besoins en transports en commun.
 https://enquete.plandemobilite.fr/index.php/828975        

              Enquête Mobilités et Déplacement

Quelles sont vos habitudes de déplacement ?

Vous habitez le territoire du Grand Ouest Toulousain ? Vous y travaillez ? Vous vous y rendez régulièrement pour vos loisirs ?

Participez à l’enquête en ligne concernant vos habitudes de déplacement et agissez pour co-construire une offre de mobilité plus durable et adaptée aux besoins de toutes et tous.

Cela vous prendra moins de 10 mn.

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PROJET D’AMÉNAGEMENT DE LA ZAC FERRO-LÈBRES A TOURNEFEUILLE – CONTRIBUTION DE L’AUTATE A L’ENQUÊTE PUBLIQUE (29 avril – 31 mai 2021)

La ZAC Ferro-Lèbres est une opération immobilière de 750 logements située en limite de la commune de Tournefeuille, de l’autre côté de la rocade Arc-en-Ciel et donc entièrement tournée vers Lardenne, quartier de Toulouse.

La contribution de l’AUTATE est dans le document ci-joint.

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Un réseau circulaire de TC vers Castelginest ?

Bonjour.
 
Castelginestois depuis 1962, je constate la progression inexorable des difficultés de déplacement dans l’agglo.
Plusieurs problèmes touchent particulièrement le Nord Toulousain.
 
1°) La Garonne est une frontière naturelle. Les ponts de Blagnac et de Grenade ( historiques ) ont été complétés par celui de Gagnac
( en remplacement du bac ) en 1963.
Ce dernier est fragilisé: il supporte aujourd’hui un flux de véhicules inapproprié à sa destination prévue.
 
2°) Les transports en commun: toutes les lignes Tisseo sont convergentes, ainsi que les voies S N C F.
La dernière “ trouvaille” de Tisseo est de prévoir un T C S P Lineo 10, de La Vache …à Casino Fenouillet !
Ce projet ignore totalement Castelginest ( 11 000 hbts ) et fait “doublon” avec la ligne S N C F.
La 3ème ligne de métro, bien qu’au nord de Toulouse intra-muros, n’impactera pas le territoire périphérique, de banlieue.
Le bus double des Lineo existe déjà ( ligne 60 ) et n’apportera rien de plus, si ce n’est la fréquence…et s’il dessert les quartiers
denses ( Castelginest, Fonbeauzard, Aucamville, …).
 
Le projet initié par “ Rallumons l’étoile “ est de nature à ouvrir une opportunité quant au réseau radial.
L’enjeu est d’obtenir une fréquence élevée et un programme de rabattements attractifs ( la ligne 113 est un embryon,
de Pechbonnieu à Fenouillet ).
 
3°) Conséquences pour la population: hormis ceux qui se rendent au centre ville, les usagers se rendant de banlieue à banlieue,
empruntent la rocade et amplifient les bouchons quotidiens.
Pour se rendre du Nord à l’Ouest ( vers le secteur aéroportuaire, Airbus, Blagnac,… ) , la Garonne est à franchir.
Compte tenu de la densité de population du Nord, un nouveau pont s’impose entre Gagnac et Blagnac à hauteur de Fenouille/Pex.
Ceci contribuera à amorcer un réseau circulaire de TCSP, en complément de l’étoile ferroviaire et routière.
 
Conclusion : Si certains attendent l’axphyxie complète de l’agglo en matière de déplacements pour prendre des initiatives sous la contrainte, d’autres, à la veille d’élections territoriales, communales, seraient inspirés de prévoir une planification des TCSP à la mesure de notre métropole.
 
Georges Laborie, conseiller municipal de Castelginest
tél:   06 72 03 26 75
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Frouzins-Basso Cambo

Bonsoir, 

A mon tour de témoigner :
Je suis usagère régulière  du bus 57 , de Frouzins à Basso Cambo , pour mes trajets domicile-travail.
Le soir, je monte l’arrêt  Mounede , 2ème arrêt  après le départ. Le bus est fréquemment complet, en retard ou carrément absent. Pourtant ce bus utilise la voie en site propre jusqu’à  Cugnaux , ce qui devrait faciliter la régularité.  
Je dépasse souvent 1 heure de porte à  porte. De quoi, me donner envie de reprendre la voiture!
Quand est-ce  que Tisseo va s’adapter à l’augmentation du nombre d’usagers?
 
Cordialement 
Françoise 
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Comment se déplace un jeune de Léguevin


Suite à notre rencontre d’hier soir sur le forum des mobilités organisé par la municipalité de Brax, je vous livre mon expérience :

Ah ! il ne fait pas bon être jeune à Léguevin !
En effet, la ville n’est pas dotée de transports en commun, si ce n’est les bus scolaires en semaine et aux trajets pour le moins non réjouissants : l’école/collège !
Le Légobus, petite navette municipale à des horaires très réduits et des arrêts très ciblés ! Et pour tout dire correspond plutôt aux déplacements de concitoyens du… 3ième âge.
La Gare est loin (sur la commune de Brax) donc même cette option n’est pas satisfaisante lorsqu’il faut faire 1/2 heure de marche à pied (du centre ville de Léguevin) ou 1/4 d’heure de vélo, en n’étant pas sûr de se le retrouver au retour car partout, malheureusement, les gens se servent… Et les pistes cyclables ont une fréquence… aléatoire.
Quand au scooter, il est polluant et oblige nos jeunes à emprunter des axes de circulation soit très fréquentés, soit vétustes et mal entretenus et donc potentiellement accidentogènes… En tant que maman, je suis plutôt inquiète.

Il n’y a plus qu’à compter sur le dévouement sans bornes des parents pour transporter en voiture qui de droit à gauche ou à droite.
Oui mais alors ? quid de l’impact environnemental et de la qualité de l’ air et donc de l’impact sur notre santé si tout le monde prend sa voiture pour de petits trajets à la gare de Brax, celle de Colomiers ou au métro de Basso Cambo ?

Bref, c’est un imbroglio…
Et je ne vous parle même pas de la saturation des axes routiers aux heures de pointe matinales et en soirée… Alors qu’en bus, on extrairait pas mal de véhicules personnels de ce « traffic jam ».
Il parait que notre territoire de l’Ouest Toulousain est très attractif.
Mon dieu quelle horreur en matière de déplacement ! Cela voudrait dire que les infrastructures actuelles déjà fortement saturées vont s’étouffer encore d’avantage…
Si rien n’est fait rapidement, nous allons nous retrouver complètement paralysés…
A bon entendeur…

Marie Perrin, habitante de Léguevin et maman d’une pré-ado.

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Pour un grand plan de sauvetage des transports en commun dans la banlieue

Rassemblement des usagers-es le 27 novembre à 9 heures à l’occasion du prochain conseil syndical de Tisseo qui a lieu à Toulouse Métropole (Arche Marengo) et porte sur la 3ème ligne de métro

Comme 95% des enquêtes publiques en France, celle-ci a encore rendu un avis favorable à la 3ème ligne de métro. C’est dire que cette procédure de consultation est inutile et couteuse. Son avis permet aux autorités de lancer une 3ème ligne de métro pour un coût de 3 milliards d’euros et un tracé à 80% intra-toulousain. Depuis toujours, les décisions en matière de transport en commun sont centrées sur la ville et ont développé un réseau en étoile, forcément incomplet. Les embouteillages qui sont actuellement concentrés sur la rocade le prouvent : les automobilistes se déplaçant de banlieue en banlieue n’ont pas d’autres alternatives.

D’ailleurs, la part de déplacement en transport en commun n’est que de 14% : pourquoi continue-t-on dans les mêmes erreurs du passé ? L’équité des habitants de la métropole est-elle respectée ? Actuellement, dans l’agglomération, le temps moyen de déplacement en transport en commun entre deux communes distantes de 15 km est d’une heure 15 minutes. Ce sera toujours le cas principalement dans tout l’ouest de l’agglomération avec la 3ème ligne. La voiture a encore de beaux jours devant elle, les embouteillages ainsi que les pics de pollution vont se multiplier au détriment de la santé de tous, surtout des enfants. D’une part, nous demandons donc au conseil syndical la reconfiguration de ce projet inapproprié aux besoins des 400 000 habitants de la banlieue et aux toulousains qui travaillent à l’extérieur de la ville, à quelques rares exceptions près. D’autre part, nous espérons que les candidats aux municipales dans les villes autour de Toulouse et notamment ceux élus à la Métropole se coordonneront pour lancer un grand plan de sauvetage des transports en commun et étudier des alternatives. 

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