bonjour,
ce matin, j’avais RDV avec Madame La Députée Monique Iborra. J’y suis allée en voiture car l’offre de transport est minable.
Marie-Pierre
L’AUTATE a demandé un certain nombre de précisions à propos du fonctionnement et de l’évolution du réseau de transports dans le secteur de Blagnac
Tisséo a fait une réponse sur un certain nombre des points évoqués :
Lire ici le courrier de son président
Deux adhérentes de l’association ABAVE (Blagnac A Vivre Environnement) ont pris le bus 30 le 29 septembre 2017 pour observer sa fréquentation et son usage.
Voilà les notes qu’elles ont prises :
Départ de Blagnac de l’aéroport à 16h40.
Dans le bus, 3 dames (probablement des employées de l’aéroport) sont assises dont une jeune. A l’arrêt Doret, deux dames descendent. Aux arrêts Rey et Bordebasse, personne. A 17h10, arrivée au lycée Andromède, 1 dame descend et 7 lycéens montent. A l’arrêt suivant, à Aéroconstellation, 1 jeune fille et 1 jeune garçon montent. Au lycée Annonciation, 6 collégiens montent et le jeune garçon descend. A l’arrêt « Tricherie » un lycée descend et au rond-point du golfe, 1 collégien descend. A l’Aussonnelle, un autre collégien descend. A l’église de Gagnac, 1 jeune fille descend ainsi que 2 collégiens. Aux arrêts « Avenir », 1 collégienne descend et aux Vitarelles, 5 garçons descendent. Le bus ne s’arrête pas à Terroir 1 ni Terroir 2. A Palombe Colombe, un collégien descend.
Au retour, depuis Fenouillet, à 18h22, une seul jeune empruntera ce bus. Il descendra au rond-point du Golfe. Elles notent, en plus, que le bus fait des tours assez inutiles derrière Airbus et ne prend personne.
Conclusion de l’AUTATE : ce bus est sous-utilisé et en danger, sur un trajet « bourré » de voitures…
J’habite à Blagnac et mon fils est au lycée international de Colomiers.
Le matin, il prend le transport scolaire : un bus qui part pas loin de chez nous.
Le soir, il peut aussi rentrer avec ce bus mais s’il finit plus tôt, il prend le réseau Tisseo. Quand il peut prendre le train, c’est super car en 10 minutes il est aux Arènes puis prend le tram. Mais s’il n’y a pas de train, il prend la Linéo 2 et là, c’est beaucoup plus long. Il lui faut plus d’une heure pour rentrer. En plus, pour 3 mois, il accueille une correspondante allemande qui prend le même trajet que lui. Donc, nous aimerions vraiment qu’il y ait plus de trains Toulouse-Colomiers.
L’association blagnacaise ABAVE a répondu à l’enquête publique.
https://www.registre-numerique.fr/projet-mobilites/voir-avis?avis=19452
Comme le registre n’est plus visible au public (!!!), voici le PDF de leur Contribution
Pour améliorer sur le court terme les déplacements sur leur secteur ils suggèrent :
– l’accélération de la vitesse du tramway, sa mise en site propre sur tout son parcours et une augmentation des fréquences des rames
– la création d’un bus en site propre reliant l’aérogare de Blagnac à la barrière de Paris et donc une connexion avec la ligne B au niveau de la station de métro.
– la création d’un bus circulaire autour de l’aéroport,
– le prolongement de la Linéo 1 jusqu’à la station de tramway T1 Servanty
– la création de parking relais aux entrées nord de la ville
Le « Projet Mobilités » trop axé sur et autour de la troisième ligne de métro est un projet essentiellement toulousain. ll n’apporte aucune solution satisfaisante pour qu’un transfert de mode de déplacements s’effectue vers les TC et les modes doux. A contrario, fautes d’alternatives, il risque d’augmenter fortement sur tout le secteur la circulation routière et les nuisances afférentes à ce Projet : pollution de I’air, augmentation du bruit, risque accru d’accidents de la circulation (cf. la liaison routière programmée entre le parc d’exposition et Saint-Jory).
Les usagers de Blagnac demandent 2 abribus qui manquent dans des endroits très fréquentés :
-devant la mairie, 70 direction Lycée. Les travaux vont durer plusieurs mois, arrêt déplacé, il ne reste qu’1 poteau isolé non abrité
-près du centre commercial, bus 17 rare, arrêt Joseph Strauss sans banc ni abri) et on est obligés d’attendre par terre sur le trottoir.
A Toulouse, les usagers demandent également des abribus :
A Basso Cambo : les usagers sont assis sur le trottoir en attente du 117 . C’est une ligne peu fréquente donc il faut attendre son bus. Il n’y a pas de banc, rien pour s’assoir…
J’habite à Blagnac, rue des colombes, entre la patinoire et la place du relais. Depuis qu’ils ont ouvert le T2, quand je sors le soir à Toulouse, je prends ma voiture et je m’avance à Ancely (Toulouse) et je me gare au milieu des immeubles de la cité d’Ancely car sinon, pour rentrer après, il faut que j’attende de voir arriver un T1. Et comme ils alternent les T2 et T1, si je rate le T1, qui est plus près de chez moi, faut que j’attende une demi-heure. Du coup, je m’avance en voiture mais l’autre soir, c’était complètement bouché et j’ai mis 3/4 d’heure avant d’arriver à Ancely en voiture depuis chez moi : c’est dingue.
Patrick
J’habite à Blagnac et je travaille à Fenouillet. Je suis mal voyant et je me déplace surtout en transport en commun. Le matin, je prends le tram à 8h05 puis la ligne 30 vers Fenouillet, puis un transport à la demande et enfin, un collègue me prend en voiture et j’arrive au travail à 9h15. Sinon, je rêve d’une liaison rapide entre Blagnac et la gare Matabiau.
Ce bus 30 est très emprunté par les lycéens (3/4) et à 1/4 par des salariés, ouvriers. Ce bus n’offre pas beaucoup de fréquence surtout au milieu de la journée et c’est dommage, surtout depuis l’ouverture du centre commercial de Fenouillet qui emploie de nombreuses personnes et intéresse des clients.
Témoignage d’une jeune usagère :
Je devais être à Aucamville hier soir à 19h. Je suis partie de Blagnac à 17h30 mais je suis arrivée en retard (19h15). En effet, après être montée dans le bus 70, nous étions bloqués à la mairie de Blagnac par les embouteillages. Je suis descendue et j’ai couru prendre le tramway à Mairie. Aux Arènes, j’ai pris la ligne A, à Jean Jaurès, la ligne B, puis le bus 29. Soit plus de 2h30 pour faire l’équivalent de 11 km en voiture et 24 minutes. Au retour à 21h, quelqu’un m’a ramenée sur la ligne B à Palais de Justice, où j’ai pris le tramway 2 car le tramway 1 était plus tardif. Ma mère est venue me chercher en voiture à l’aéroport.
C’est dingue, je crois qu’à Tisseo, ils m’ont définitivement perdue, je ne prendrai jamais plus le bus pour aller à Aucamville, c’est mort.
Un article d’Anthony Assemat paru dans Actu Côté Toulouse le 27 juillet 2016
La présentation du plan de financement de la troisième ligne de métro, par Tisséo, lundi 25 juillet 2016, n’a pas manqué de faire réagir le Landerneau politique. Et particulièrement les villes de Blagnac et Colomiers, concernées par les études sur la desserte de l’aéroport pour l’un, et la gare pour l’autre.
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Dans le plan de financement de 3,8 milliards d’euros pour le développement des transports en commun dans la métropole toulousaine, dont plus de 2,1 milliards pour la seule troisième ligne de métro, plusieurs inconnues subsistent. Dont celle de la réalisation du tronçon entre la zone d’Airbus à Colomiers et la gare de la deuxième ville du département (d’un coût de 141 millions d’euros selon les chiffres dévoilés par Tisséo), et le barreau de liaison entre Jean Maga et l’aéroport, estimée à 110 millions d’euros.