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le point de vue de l’AUTATE sur les futurs tarifs Tisseo.

Communiqué de Presse de l’AUTATE sur la tarification

Nouveaux tarifs TISSEO : payer plus sans mieux se déplacer

Toulouse a-t-elle un problème de transport ? OUI

Le problème n’est-il pas celui des déplacements domicile-travail ? SI

Faut-il encourager les habitants à délaisser leur voiture ? OUI

Or, Tisséo a mis fin à la gratuité totale des transports pour les seniors et les chômeurs, a augmenté le tarif jeunes pour une majorité des moins de 26 ans et a instauré une hausse à 50€ de l’abonnement mensuel pour la majorité des usagers.

L’association des Usagers des Transports publics de l’Agglomération Toulousaine et de ses Environs (AUTATE) pourrait approuver une telle rationalisation des tarifs si elle s’accompagnait d’une augmentation du service, notamment des bus en sites propres desservant toute l’agglomération avec des plages horaires et des fréquences attractives, des temps de parcours garantis.

Mais il n’en est rien. La plupart des projets inscrits au Plan de Déplacement Urbains actuel ont été gelés en attendant de décider s’il se fera une troisième ligne de métro pour 2024. En 3 ans, seules 2 lignes LINEO ont été mises en place.

Dans ces conditions, l’AUTATE s’associe à l’intersyndicale des transports qui refuse une telle augmentation. En particulier, l’augmentation à 50€ l’abonnement mensuel pour la majorité des usagers est inadmissible. Elle donne un signal négatif, surtout pour les usager-e-s non salariés. Elle n’encourage pas à délaisser la voiture individuelle pour prendre les transports en commun.

Sur le fond l’AUTATE rappelle qu’aujourd’hui les recettes billettiques ne représentent que 15% du budget total du SMTC (environ 500 M°€ pile en 2016) et ne sont donc pas les principales responsables d’un sous-investissement. Ainsi, une augmentation même massive ne jouerait qu’à la marge sur celui-ci et n’auraient un impact qu’en cas d’investissement massif. Sont-elles simplement un gage de rentabilité pour de futurs investisseurs ?

L’AUTATE demande le retour à la grille de tarif précédente*, avec simplement un alignement pour les plus de 62 ans sur les moins de 26 ans. Un système simple et un maintien de longue durée incitent les usager-e-s à s’abonner.
* soit un tarif mensuel à 10€ par mois pour les moins de 26 ans et les plus de 62 ans, le retour à la gratuité pour les chômeurs et les anciens tarifs tels l’activéo annuel à 39€ par mois.

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[CôtéToulouse] Hausse des tarifs des transports en commun à Toulouse : un rassemblement prévu, jeudi

Plusieurs syndicats, collectifs et la Ligue des droits de l’Homme organisent un rassemblement, jeudi 2 mars 2017, contre la hausse des tarifs de transports en commun à Toulouse.

« Ce n’est pas un rassemblement de retraités », souffle Daniel Pic, le responsable de la section « retraités » de la CGT de Haute-Garonne. Jeudi 2 mars 2017, à 11 heures place du Capitole, à Toulouse, neuf syndicats, la Ligue des droits de l’Homme et la fédération Loisirs, solidarité et retraités (LSR) de Toulouse comptent manifester leur mécontentement « sous les fenêtres de la mairie ».

La raison de cette contrariété ? La fin de certains tarifs réduits Tisséo, le tracé de la troisième ligne de métro et le « manque de service public au niveau des transports ».

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[Les Echos] Qui veut la mort de la SNCF ?

Un article de Olivier Pastré publié le 26/04/2016
Malgré ses atouts nous nous évertuons à mettre à terre un modèle que l’étranger nous envie. Etat et syndicats ont des responsabilités partagées dans la crise du ferroviaire
Quel beau pays que le nôtre. C’est en effet, un des seuls pays où l’on prend un malin plaisir à critiquer et, pire, détruire des projets que le reste du monde nous envie. C’est le cas bien sûr de notre système de santé que l’on détruit faute d’un consensus minimum sur des réformes de bon sens que des réflexes de repli catégoriel rendent impossibles. Mais c’est peut-être plus encore le cas de la SNCF. Le service public est considéré, à l’étranger, comme un modèle aussi bien par son maillage fin du territoire que pour ses prouesses technologique que symbolise le TGV. Et, malgré ces atouts incontestables, nous nous évertuons à mettre ce modèle industriel à terre.
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[La Dépêche] Franck Delpérier : un nouveau syndicat pour l’homme de fer de Tisséo

La dernière grève à Tisséo, pour laquelle il dit n’avoir pas été écouté, a fait exploser le syndicat Sud qu’il a quitté pour lancer une nouvelle organisation, la FNCR, au sein de la régie des transports. Ce battant a surmonté ses problèmes de santé — son organisme produit trop de fer- et siège au comité d’entreprise, prêt pour de nouveaux défis.

Il y a un an, durant la même période de fêtes, la photo qui illustrait le portrait que nous avions consacré au syndicaliste sans doute le plus médiatique de Toulouse, avait fait le tour de la régie des transports toulousains. Celui qui était encore responsable de Sud Tisséo, trônait sur une Harley-Davidson, dont il est fan, sous le titre : «Franck Delpérier mène un train d’enfer». La longue, et finalement infructueuse, grève des traminots et de graves problèmes de santé ont bousculé le leader de la régie des transports, victime en quelque sorte d’un surrégime, si l’on veut user de la métaphore mécanique.

«On ne m’a pas écouté, je ne voulais pas vraiment entrer dans ce mouvement, puis quand la grève a été décidée, je me suis impliqué à fond, je n’ai pas l’habitude de faire les choses à moitié», déclare aujourd’hui celui qui est entré à la Semvat en 1991, suite à un concours, qui regrette : «Les syndicats sont sortis affaiblis, on a obtenu à la sortie moins qu’en rentrant dans la grève. Sud a explosé, je l’ai quitté en même temps que vingt élus sur 42 et 157 adhérents Sud pour fonder un nouveau syndicat, la FNCR (Fédération nationale des chauffeurs routiers), qui relève de la plus ancienne organisation syndicale des transports mais n’était pas, jusqu’ici, représentée à Tisséo».

«J’ai des choses importantes à dire, même si mon syndicat est en construction, poursuit celui qui estime être «le syndicaliste qui a eu le plus de mandats à Tisséo, étant élu depuis 2002, j’ai occupé toutes les fonctions syndicales qui existent».

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[La Dépêche] Sévère tour de vis à Tisséo pour 2016 : les syndicats lancent une alarme sociale

Lignes de bus supprimées, modifiées ou sous-traitées au privé, réduction du parc de bus et de l’offre kilométrique, emplois de chauffeurs menacés, les syndicats FO, Sud, CGT et CFDT lancent une alarme sociale.

Moins de bus à l’heure de pointe sur une vingtaine de lignes, donc encore davantage d’attente pour les usagers, des lignes supprimées (25, entre Aéroport et Blagnac-E. Zola, et 68, en partie remplacée par un prolongement de la 27), modifiées ou sous-traitées au privé (17, 30, 49, 51, 55, 71, 82, 109 et 111), réforme de 76 bus diesel que l’achat de 25 nouveaux bus articulés hybrides pour les lignes Linéo ne va pas compenser (51 bus en moins sur un parc de 593 bus), c’est un véritable électrochoc social (avec une menace sur près de 80 postes) qui a traversé, hier, le comité d’entreprise de la régie Tisséo, soulevant l’inquiétude des représentants syndicaux.

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