Publié le 17/10/2016
Tag Archives: RER
[La Dépêche] Quand le RER refait surface
Un article de Philippe Emery publié le 17/10/2016 (carte La Dépêche)
L’association d’usagers des transports Autate a déposé une contribution au débat sur le projet de 3e ligne de métro, proposant la création d’un réseau de RER toulousain à la place de la 3e ligne.
L’avantage avec le débat public sur le projet de troisième ligne, lancé en septembre par la Commission nationale du débat public (CNDP), c’est qu’il rebat les cartes des projets en la matière.
La commission locale présidée par Jacques Archimbaud a ouvert la boîte de Pandore des transports, divers spécialistes, associations ou mouvement expriment leurs positions et leurs propositions sur les projets pour l’agglomération.
répondre au questionnaire région LRMP auprès des usagers du train (Etats généraux du rail)
Bonjour à tous,
Que vous soyez utilisateur régulier, occasionnel ou même non utilisateur du train, il est important de répondre à ce questionnaire quelques soient toutes ses insuffisances.
http://www.regionlrmp.fr/rail : cliquez sur Répondre au questionnaire en ligne
Surtout ! Ne répondez, ne cliquez pas sur « Jamais » aux quatre propositions de la première page, car vous seriez redirigés directement sur les questions de la LGV et toute la partie sur les TER, les Intercités de jour et de nuit, le fret, etc. serait zappée, mais affirmez a minima que vous prenez, même rarement, le train.
Ce questionnaire a pour but de trancher en terme de priorité entre les deux LGV (Montpellier-Perpignan, Bordeaux-Toulouse-Dax + les 6 gares TGV pour un cout de 14 milliards d’€) et la redynamisation du réseau ferré régional.
Répondre que vous voulez la très grande vitesse aidera l’exécutif de la région LRMP à donner la priorité aux LGV au détriment du réseau ferré régional et urbain (tramways, tramway express régional …) en l’état actuel de la capacité « contraintes » de financement par les pouvoirs publics des réseaux de transport public.
Le questionnaire se termine par : Avez-vous d’autres suggestions ou remarques sur le transport par train et par autocar dans la région Languedoc Roussillon Midi Pyrénées ?
N’hésitez pas dans ce cadre à développer les besoins en transports ferroviaires du quotidien dans la région toulousaine.
Par exemple :
– RER au 1/4 d’heure autour de Toulouse
– TER fréquents, confortables et à prix raisonnable pour relier les autres villes de la région.
– Connexion au réseau tisseo
– tarification unique.
– …
Les territoires ont besoin d’un réseau ferroviaire largement maillé et non d’un réseau noyau structuré par des LGV peu fréquentées
[actuCôtéToulouse] Ils lancent une pétition pour améliorer la desserte ferroviaire vers Labège
Un article de David St Sernin publié le 22/04/2016
En plein débat sur le projet de desserte en métro de Labège, une association voudrait déjà que l’on améliore la desserte ferroviaire depuis Toulouse. Elle lance une pétition.
Alors que les élus se crispent depuis plusieurs années sur la manière dont il faudra, un jour, desservir Labège en métro, les citoyens se mobilisent et proposent des alternatives pour améliorer la desserte du sud-est toulousain, cela sans attendre plusieurs années.
L’Association des Usagers des Transports de l’Agglomération Toulousaine et de ses Environs (AUTATE), qui s’est relancée il y a quelques mois, a lancé jeudi 21 avril une pétition « pour mettre en place une desserte ferroviaire efficace vers Labège en attendant le métro».
Pas de desserte en train de Labège depuis Toulouse entre 8 h 15 et 10 h 15…
[La Dépêche] «Une halte sinon gare !» le collectif bientôt en action
Un article de Laurence Desmoulin publié le 04/04/2016
Depuis des années, Lespinasse demande la mise en place d’une halte ferroviaire, mais sans succès. Après deux manifestations de grande ampleur et près d’un millier de signatures, la mairie et maintenant un collectif de citoyen se mobilisent pour que Lespinasse ne soit pas la seule ville traversée par le TER, sans arrêt prévu !
Des Lespinassois, qui ne veulent pas regarder les trains passer ou être isolés de la métropole toulousaine souhaitent agir pour que leur ville puisse profiter d’une halte ferroviaire. Le collectif citoyen «Lespinasse, une halte sinon gare !» a tenu sa première réunion officielle le jeudi 24 mars à 18 h 30, à l’hôtel de ville. Le maire est venu à leur rencontre pour les féliciter de leur démarche citoyenne en faveur de Lespinasse.
Un RER pour l’agglo toulousaine ?
Un article paru dans la Dépêche du midi le 13/09/2014
Plusieurs acteurs de l’agglo travaillent sur un projet de RER au Nord et à l’Est de Toulouse. Un projet à long terme, coûteux, qui fait l’objet de débats chez Tisséo.
Toulouse aura-t-elle un jour un RER à la parisienne ? À l’image de ce qui existe déjà vers Colomiers mais avec des dessertes plus fréquentes ? L’idée, qui figurait dans les programmes des deux principaux candidats aux municipales, est aujourd’hui sur la table. Réunis mercredi matin, les élus qui forment le bureau du syndicat mixte des transports en commun (SMTC-Tisséo) l’ont évoquée lorsqu’ils ont élaboré la feuille de route de la mandature : 3e ligne de métro, bus, aérotram… Séduisant pour les uns, coûteux pour d’autres, le RER, qui implique de nombreux acteurs, devra d’abord faire l’objet d’arbitrages au sein du SMTC-Tisséo et de la majorité.
Fenêtre de tir
Le 22 mai, tout juste élus, Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, et Jean-Michel Lattes, son premier adjoint, président du SMTC, découvrent les conclusions d’une étude lancée par leurs prédécesseurs, menée par Europolia, une société publique, émanation de la communauté urbaine et de la région, qui planche sur l’arrivée de la LGV à Matabiau en 2024. La grande vitesse libère une voie entre Saint-Jory et Toulouse, la banlieue la moins desservie, et offre donc une occasion unique de créer le RER. L’étude détaille les futures gares (Castelnau-d’Estrétefonds, Lespinasse, Fenouillet…), le cadencement au quart d’heure et évoque même la possibilité de relier Montaudran, Labège… Du Nord au Sud-est, un grand axe se dessine.
L’idée d’utiliser les voies ferrées n’est pas nouvelle. Mais elle connaît un inconvénient majeur : son coût d’exploitation. D’abord emballé, Jean-Luc Moudenc serait plus dubitatif. Quel coût ? Qui paye ? Et quelle est l’autorité organisatrice ? Voilà les trois questions clé posées mercredi par l’élu toulousain Pierre Trautmann.
Jean-Michel Lattes juge, lui, le projet, qui émane de la SNCF et de RFF et concerne aussi la région, «extrêmement séduisant. Mais nous ne sommes pas entrés dans la dimension financière.» Une rencontre est prévue «en novembre entre Jean-Luc Moudenc et la SNCF pour une analyse technique». Pour l’élu, le RER ne remet pas en cause en tout cas la 3e ligne de métro.
L’aérotram jusqu’à Basso-Cambo : le projet surprise de Jean-Michel Lattes
Président du syndicat mixte des transports en commun (SMTC-Tisséo), Jean-Michel Lattes a surpris son monde mercredi matin lors de la réunion de bureau du syndicat. Devant la vingtaine d’élus présents, il a fait part d’un projet jusqu’à présent jamais évoqué : le prolongement de l’aérotram, pourtant peu en odeur de sainteté, jusqu’à Basso Cambo, terminus de la ligne A. Surprise dans les rangs : Claude Raynal, maire PS de Tournefeuille, Thierry Suaud, maire PS de Portet, et même Arnaud Lafon, maire Modem de Castanet, s’étonnent. «Il nous parle d’abord d’un coût qui explose et à présent d’un doublement de la ligne. Tout ça alors qu’on cherche de l’argent pour les projets», témoigne un élu sous couvert d’anonymat.
Joint hier, Jean-Michel Lattes se justifie. Pour lui, le projet, bien que plus médiatique que les bus Linéo, est du même ordre de prix. Et il émane de la réflexion déjà entamée avant l’été sur l’aérotram. «Pour moi, c’est un dossier retravaillé. J’ai échangé avec mes ingénieurs et j’ai senti qu’il y avait là une piste intéressante.»
Pour le président du SMTC, il faut retenir le rapport entre le coût et l’efficacité. En clair, un aérotram Rangueil-Oncopole pour 7 000 personnes par jour, ce n’est pas rentable. C’est moins que la ligne 16 avec ses 22 000 passagers. Alors que prolongé jusqu’au métro, l’aérotram peut voir sa fréquentation «multipliée par trois». Le prolongement serait de plus moins coûteux que le franchissement de Pech David et de la Garonne. «Même si le projet est plus cher, il est plus rentable», avance-t-il. Le coût serait de toute façon inférieur à 100 M€, selon lui. Une étude est lancée. Mercredi, un des élus surpris lui aurait finalement dit «chiche».
Métro à Labège : l’enquête publique en novembre
Bonne nouvelle pour le Sicoval, la communauté d’agglo du Sud-est toulousain, qui porte à bout de bras le projet de prolongement du métro à Labège. Sollicitée par «La Dépêche», la préfecture a indiqué que l’enquête publique pourrait débuter «à la mi-novembre». C’est un pas de plus et une façon de consolider le projet en butte à deux obstacles : les 25 M€ que l’Etat devait donner dans le cadre de l’appel à projets et qui sont toujours attendus, mais aussi le scepticisme que la nouvelle majorité du SMTC, comme l’ancienne d’ailleurs, laisse percevoir. Sicoval et SMTC doivent verser chacun 141 M€ pour un projet estimé à 373 M€