Actualités

Essayez les transports en commun !

Et répondez à l’enquête Domicile-travail en vue de définir le tracé de la Ceinture Sud


L’AUTATE et TAE (Tournefeuille Avenir Environnement) incitent les Tournefeuillais à tester le réseau de transports en commun. L’essayer c’est l’adopter !
Voici quelques suggestions à partir de Tournefeuille vers des destinations importantes; dans le fichier joint ci-dessous:

Sur ce même document, vous trouverez aussi des informations sur la future Ceinture Sud ainsi qu’un lien à suivre pour répondre rapidement à une enquête sur vos déplacements domicile-travail.

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Le Tronçon Ouest de la Ceinture Sud au rabais ?

Début 2018, la Commission de l’enquête publique du PDU avait recommandé de faire passer
la ‘ceinture Sud’ avant la moitié Sud de la 3ème ligne de métro, afin d’irriguer
l’Ouest Toulousain, où le déficit en transports en commun rapides est le plus flagrant de
l’agglomération.
La construction du téléphérique urbain entre Oncopole et l’Université Paul Sabatier,
premier tronçon de la ceinture Sud, sert d’opération de prestige pour Toulouse Métropole
‘une référence nationale’ (après Grenoble et Brest, quand même).
Pour son prolongement à l’Ouest, vers Tournefeuille, Colomiers … plusieurs tracés étaient en
concurrence, dont 4 avaient été présentés par Tisseo en Juin 2017 : …

Lire la suite dans le fichier joint:

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Communiqué de presse sur le LINEO 3 : à l’ouest, rien de nouveau

On nous avait promis un tramway, puis un BHNS, et finalement on a eu un LINEO : la solution au rabais qui n’est pas à la hauteur du retard dans le développement des transports en commun dans l’ouest de l’agglomération.

Cette ligne remplace un bus existant (65) en améliorant sa fréquence, son amplitude et son temps de trajet, nous dit-on. Pour la fréquence et l’amplitude horaire, pas besoin de travaux. En revanche, on attendait que les 43 millions d’euros soient dépensés pour aménager des voies réservées aux bus. Finalement, à peine 25% du trajet en est pourvu, l’argent ayant essentiellement servi à refaire la voirie et les trottoirs.

De fait, nos premiers tests confirment que le gain en temps de trajet est trop faible pour espérer que les usagers basculent de manière significative de la voiture aux transports en commun. Les habitants de Tournefeuille et de Plaisance n’en seront que plus insatisfaits, car les embouteillages persisteront.

L’Association des Usagers des Transports de Toulouse et son Agglomération (AUTATE) demande un plan d’envergure pour rattraper le retard accumulé au fil des années : mise en voies réservées des bus actuels (63, 67 et 48), création d’une nouvelle ligne pour couvrir les zones blanches, revoir la définition de la ceinture sud pour lui faire traverser Tournefeuille et la prolonger vers Blagnac (création de lignes transversales plutôt que renforcement du schéma en étoile) et acter le prolongement d’une ligne de métro (A ou 3ème ligne) vers l’ouest.

Photo dans le bus lineo 3 pris dans le trafic automobile, 11 janvier 2019

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Pour le rétablissement de tous les arrêts des TER à Venerque-Le Vernet et Pins-Justaret

https://www.change.org/p/sncf-occitanie-pour-le-r%C3%A9tablissement-de-tous-les-arr%C3%AAts-des-ter-%C3%A0-venerque-le-vernet-et-pins-justaret

Le Blog de Venerque a lancé cette pétition adressée à Jacques Rascol, SNCF Occitanie, directeur régional, à Carole Delga, présidente de la Région Occitanie et à Jean-Luc Gibelin, Région Occitanie, vice-président aux transports .

Le 9 décembre, au changement de service annuel de la SNCF, les gares de Venerque-Le Vernet et Pins-Justaret ont perdu plusieurs arrêts de train sur la ligne Toulouse-Latour de Carol en contre-pointe.

Par exemple, pour aller de Venerque-Le Vernet à Toulouse en fin de journée en semaine, il ne reste qu’un train à 15h55 et le suivant à 19h57 (disparu le train de 16h54 que prenaient de nombreuses personnes). A Pins-Justaret, il n’y a plus aucun arrêt en direction de Toulouse entre 13h57 et 19h02. Les trains qui s’arrêtaient auparavant ne s’arrêtent plus.

En plus de la suppression des arrêts à Venerque-Le Vernet et Pins-Justaret sur les trains maintenus, de nombreux trains en contre-pointe sont purement et simplement supprimés à savoir le 8h18, 9h18 et 10h18 au départ de Toulouse, et le 16h45, 17h45, 19h45, 20h45 et 22h15 à l’arrivée à Toulouse. Par ricochet cela entraîne la suppression de trains en fin de l’heure de pointe à savoir le 19h19, 20h18 et 21h18 au départ de Toulouse et le 9h45, 10h45 et 11h45 à l’arrivée à Toulouse (pour en savoir plus, lire l’article du Blog ActuTerOccitanie : https://actuteroccitanie.wordpress.com/2018/09/08/le-transpyreneen-fait-son-retour/

Cela va empêcher des jeunes de se déplacer et obliger des adultes à prendre leur voiture. C’est totalement contraire aux objectifs affichés par la Région Occitanie.

(MàJ 12/12) N’hésitez à décrire dans les commentaires en quoi ces nouveaux horaires impactent concrètement (et négativement) votre vie quotidienne.

Nous, usagers et usagères de ces gares TER, citoyens et citoyennes soucieux·ses de mobilités économiques et écologiques, demandons à la SNCF Occitanie et à la Région Occitanie, autorité organisatrice des transports, de rétablir la desserte de ces deux gares par tous les trains les traversant.

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Ceinture Sud

La ceinture sud se doit d’être structurante et capacitaire afin de répondre aux besoins de l’ouest de l’agglomération.

Telle qu’elle est décrite dans l’article ci-dessous, il n’en est rien. Elle a clairement été conçue au rabais et très rapidement, pour répondre aux recommandations de l’enquête publique en évitant d’impacter la réalisation de la 3ème ligne de métro.

Nous y reviendrons plus en détails dans un article dédié.

https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/transports-bien-avant-3e-ligne-metro-contournement-toulouse-par-sud-va-etre-cree_20255191.html

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Communiqué FNAUT dont l’AUTATE est membre

https://www.fnaut.fr/actualite/communiques-de-presse/701-la-dependance-automobile-n-est-pas-une-fatalite

La dépendance automobile n’est pas une fatalité

Les « gilets jaunes » dénoncent la hausse des taxes sur les carburants automobiles. Mais l’enjeu fondamental est la dépendance à la voiture, qui peut être réduite sur l’ensemble du territoire, y compris dans les zones périurbaines et rurales.

Le prix des carburants en France n’a rien d’exorbitant, il se situe dans la moyenne européenne et a fortement diminué depuis 1970 ( annexe 1 ). Sa hausse récente est attribuée à tort à la hausse des taxes : c’est la hausse du cours du pétrole qui en explique les 3/4 (annexe 2 ).

La priorité : se dégager de la dépendance automobile

C’est donc à la dépendance automobile qu’il faut s’attaquer, beaucoup d’automobilistes le souhaitent et réclament des alternatives crédibles à l’usage quotidien de la voiture.

Les aides financières doivent être réservées aux automobilistes de condition modeste et habitant dans des zones encore dépourvues de tout transport collectif aux heures où ils se rendent à leur travail.

Le transport collectif peut être développé dans les zones périurbaines et rurales

De nombreux exemples en Europe montrent que ces territoires peuvent être desservis à des coûts raisonnables par des trains ou des cars, avec une amplitude horaire et des fréquences élevées, des horaires adaptés aux déplacements domicile-travail et des tarifs attractifs ( annexe 3 ).

Il est alors possible à un automobiliste de se rabattre par un moyen individuel (voiture, vélo ordinaire ou à assistance électrique…) sur une gare ou un parking relais, et d’économiser beaucoup de carburant.

Les taxes sur les carburants sont nécessaires

Les taxes sont nécessaires pour modérer l’usage de la voiture et la facture pétrolière (déjà proche de 50 Md€ par an), contribuer à la lutte contre la pollution de l’air et le réchauffement climatique. Le trafic automobile absorbe en effet plus de 50 % du pétrole consommé dans les transports (importé à 99 %).

Même si les taxes étaient réduites, le prix des carburants ne baisserait que marginalement. Et une telle baisse donnerait un signal trompeur aux automobilistes, car la hausse du prix du pétrole va très vraisemblablement se poursuivre pour des raisons géologiques et géopolitiques.

La FNAUT demande donc au gouvernement :
– de maintenir la hausse des taxes sur les carburants automobiles prévue début 2019 ;
– de consacrer une part accrue du produit de ces taxes à l’extension des aménagements cyclables et des transports publics ferroviaires et routiers, en priorité dans les territoires périurbains et ruraux où ils sont sous-développés et où de nombreuses « petites lignes » sont menacées de disparition ;
– de rétablir le taux de TVA à 5,5 %, au lieu de 10 %, sur les transports publics.

Contacts presse :

* Anne-Marie Ghémard, vice-présidente de la FNAUT, tél. 06 76 08 62 47
* Jean Lenoir, vice-président, tél. 06 19 09 78 89
* Jean Sivardière, vice-président, tél. 04 76 75 23 31

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Communiqué inter-associations à propos du 17 novembre 2018

AUTATE, 2P2R, GAIA, ALTERNATIBA, AMISDELATERRE, VELORUTION, TOULOUSEENTRANSITION

Réduisons notre facture et celle de l’environnement avec les transports en commun, le vélo,  le covoiturage ou l’auto-partage, dans l’agglomération toulousaine

Le gouvernement annonce une hausse de la fiscalité sur le carburant à partir de janvier 2019, qui suscite de fortes réactions de la part des automobilistes. Le fait de « démotiver » les déplacements polluants pour encourager les modes de transport sobres en énergie est un principe salutaire pour l’environnement. En plus d’être énergivore, le mode motorisé individuel créé une congestion routière chronique dans l’agglomération. Il fait perdre un temps considérable à tout le monde : automobilistes,  cyclistes utilisant les voies routières, usagers des transports en commun. Les taxes sur la pollution n’iront qu’en augmentant, c’est un signal que chaque acteur économique ou citoyen doit prendre en compte dans ses choix.

Néanmoins, nous partageons un constat avec les automobilistes qui protestent aujourd’hui : dans l’agglomération toulousaine, l’étalement urbain, l’offre de transports ne permettent pas toujours une alternative à la voiture. Et ces usagers protestataires voient comme nous que le Plan de Déplacements Urbains de la métropole toulousaine ne va pas résoudre leur problème de mobilité à l’avenir.

Nos associations interpellent les pouvoirs publics et les collectivités territoriales. Nous souhaitons qu’ils développent tous les moyens de se passer de la voiture individuelle au lieu de favoriser les voies routières ou de financer individuellement des automobilistes.

Nous revendiquons une panoplie d’actions à mener :

Transports en commun : développer les transports urbains avec des bus et trams en site propre, y compris avec une voie réservée sur rocade et autoroute ; réduire les temps de transport en commun; programmer des investissements sur les dessertes domicile-travail.

Train : moderniser fortement le réseau ferré sur les territoires de proximité, plus de fréquence, plus de places dans les TER y compris pour les vélos, davantage de gares desservies, des parkings de gare prévus pour tous, pas de supplément si le vélo est embarqué (TGV, Intercités).

Vélo : disposer d’un réseau maillé qualitatif de pistes cyclables en agglomération et au-delà, généraliser les zones de circulation apaisée, aménager des passerelles, des espaces sécurisés pour garer le vélo, inciter les entreprises à promouvoir le vélo (garages à vélo, vestiaires, douche, indemnité km vélo…); pouvoir embarquer son vélo dans les transports en commun.

Autopartage et co-voiturage : proposer davantage de places de parking dédiées ; au niveau des collectivités locales, accroître le co-voiturage avec des applications collaboratives efficaces et l’inciter par des avantages spécifiques pour les automobilistes qui transportent effectivement des passagers (par exemple, gratuité du parking, prise en charge partielle des coûts de contrôle anti-pollution…).

Intermodalité : favoriser les combinaisons, plus salutaires que le 100% auto : auto+train, auto+vélo, auto+bus ou encore mieux le train+vélo, bus+vélo.

Marche : la moité des déplacements de moins d’1 km se fait en voiture,  encourager les déplacements à pied qui sont une alternative ; garantir des trottoirs suffisamment larges dans toute la ville.

Nous sommes nombreux à vouloir dépenser moins d’argent, ne pas être bloqués dans les bouchons, laisser une planète vivable à nos enfants. Nous demandons que les collectivités offrent enfin ces alternatives au 100% voiture solo. Elles peuvent s’appuyer sur les diverses associations pour enclencher la transition écologique des transports « dans la métropole toulousaine,  j’aurai enfin trouvé mieux que prendre ma voiture personnelle pour moi seul-e».

 

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Non, le prix des carburants automobiles n’a pas explosé

Communiqué de la FNAUT, Fédération des associations d’usagers de transports, à laquelle l’AUTATE est adhérente.

A la demande de la FNAUT, l’économiste Jean-Marie Beauvais a étudié les variations du prix des carburants automobiles sur plusieurs périodes : 2017-2018, 2012-2018 et 1970-2018. Cette analyse permet de rétablir quelques vérités souvent occultées : non, le prix des carburants automobiles n’a pas explosé, son prix réel n’est pas plus élevé aujourd’hui qu’en 2012 et il a fortement diminué depuis 1970.

Le prix des carburants est-il élevé en France ?

La FNAUT rappelle tout d’abord que le prix actuel des carburants en France – environ 1,51 € (gazole) et 1,54 € (SP 95) – n’a rien d’excessif malgré la hausse récente : il se situe dans la moyenne européenne.

Il est moins élevé en Espagne (1,28 € et 1,33 €) et en Allemagne (1,38 € et 1,48 €). Il est plus élevé au Royaume-Uni (1,56 € et 1,49 €), en Italie (1,57 € et 1,66 €) ou encore en Norvège (1,70 € et 1,76 €).

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