Plus de trains entre Saint-Agne et Portet ?

Pierre L.  J’aimerais avoir toujours autant voire plus de trains entre Saint Agne et Portet sur Garonne: toutes les demi-heure entre 6h et 20h. Un Lineo est prévu entre Portet et Empalot avec un arrêt au Cancéropole. Je n’aimerais pas que cela signe la fin de mon alternative voiture. Je fais ce trajet en 7 minutes, avec la possibilité de prendre mon vélo pour faire le premier et le dernier kilomètre sans dépendre d’autres TCs. Savez vous si il y a eu une étude par une agence indépendante/état qui fait le comparatif entre ce linéo et une halte SNCF au niveau canceropole (par exemple au niveau du dépôt tisseo et espace entre la voie et la rocade)? De plus, est ce possible de pousser l’idée les trains ne s’arrêtent pas tous en gare de Matabiau mais permettent de joindre 2 branches de l’étoile: exemple aller de Carcassone à Muret etc … J’ai pas mal de collègues qui apprécieraient :-). Tout le monde devient fou avec les embouteillages et cherchent à en sortir !

Usager-e-s Transports de Toulouse Il n’y aura pas de diminution du service TER entre Portet et Matabiau quand la LINEO 5 sera en service ; les deux n’ont pas la même vocation. LINEO aura des arrêts rapprochés, rien à voir avec le train.

Il n’y a pas d’étude « indépendante » comparant les aménagements pour LINEO 5 et la création d’une halte nouvelle près du canceropôle. Là encore les deux systèmes ne sont pas comparables et ne visent pas la même clientèle. Par contre l’AUTATE soutient l’idée de création d’une telle halte, évoquée dans le PDU sans encore rien de concret. A suivre.

Enfin, l’idée de trains transversaux c’est à dire sans terminus à Matabiau est toujours une option à étudier. Il y a des avantages (trajets sans correspondance pour certains voyageurs, pas de stationnement en gare) mais aussi des inconvénients. Il y a par exemple le risque que les conséquences d’un incident sur une ligne soient reportées sur une autre ligne, perturbant beaucoup le trafic. Il y a aussi plus de difficultés pour la gestion des cheminots. A suivre cependant.

Share

Communiqué FNAUT dont l’AUTATE est membre

https://www.fnaut.fr/actualite/communiques-de-presse/701-la-dependance-automobile-n-est-pas-une-fatalite

La dépendance automobile n’est pas une fatalité

Les « gilets jaunes » dénoncent la hausse des taxes sur les carburants automobiles. Mais l’enjeu fondamental est la dépendance à la voiture, qui peut être réduite sur l’ensemble du territoire, y compris dans les zones périurbaines et rurales.

Le prix des carburants en France n’a rien d’exorbitant, il se situe dans la moyenne européenne et a fortement diminué depuis 1970 ( annexe 1 ). Sa hausse récente est attribuée à tort à la hausse des taxes : c’est la hausse du cours du pétrole qui en explique les 3/4 (annexe 2 ).

La priorité : se dégager de la dépendance automobile

C’est donc à la dépendance automobile qu’il faut s’attaquer, beaucoup d’automobilistes le souhaitent et réclament des alternatives crédibles à l’usage quotidien de la voiture.

Les aides financières doivent être réservées aux automobilistes de condition modeste et habitant dans des zones encore dépourvues de tout transport collectif aux heures où ils se rendent à leur travail.

Le transport collectif peut être développé dans les zones périurbaines et rurales

De nombreux exemples en Europe montrent que ces territoires peuvent être desservis à des coûts raisonnables par des trains ou des cars, avec une amplitude horaire et des fréquences élevées, des horaires adaptés aux déplacements domicile-travail et des tarifs attractifs ( annexe 3 ).

Il est alors possible à un automobiliste de se rabattre par un moyen individuel (voiture, vélo ordinaire ou à assistance électrique…) sur une gare ou un parking relais, et d’économiser beaucoup de carburant.

Les taxes sur les carburants sont nécessaires

Les taxes sont nécessaires pour modérer l’usage de la voiture et la facture pétrolière (déjà proche de 50 Md€ par an), contribuer à la lutte contre la pollution de l’air et le réchauffement climatique. Le trafic automobile absorbe en effet plus de 50 % du pétrole consommé dans les transports (importé à 99 %).

Même si les taxes étaient réduites, le prix des carburants ne baisserait que marginalement. Et une telle baisse donnerait un signal trompeur aux automobilistes, car la hausse du prix du pétrole va très vraisemblablement se poursuivre pour des raisons géologiques et géopolitiques.

La FNAUT demande donc au gouvernement :
– de maintenir la hausse des taxes sur les carburants automobiles prévue début 2019 ;
– de consacrer une part accrue du produit de ces taxes à l’extension des aménagements cyclables et des transports publics ferroviaires et routiers, en priorité dans les territoires périurbains et ruraux où ils sont sous-développés et où de nombreuses « petites lignes » sont menacées de disparition ;
– de rétablir le taux de TVA à 5,5 %, au lieu de 10 %, sur les transports publics.

Contacts presse :

* Anne-Marie Ghémard, vice-présidente de la FNAUT, tél. 06 76 08 62 47
* Jean Lenoir, vice-président, tél. 06 19 09 78 89
* Jean Sivardière, vice-président, tél. 04 76 75 23 31

Share

harcèlement sexiste dans le tram

je viens d’être témoin d’un harcèlement de 3 jeunes garçons (environ 16-17 ans) qui ont agressé une jeune fille du même âge et qu’ils connaissaient (semblaient habiter le même quartier): un geste sur le bras et des insultes de leur part, dans le tram à 18h45. La fille s’est défendue en criant et s’agitant, les insultes ont continué. Elle était accompagnée d’autres jeunes qui l’ont protégé. Plusieurs femmes, dont moi-même – qui ai fait le tour par l’extérieur – se sont interposées et ont grondé les garçons, qui nous ont insulté. Puis, nous (les femmes plus âgées) sommes interposées entre les harceleurs et la jeune fille. Aucun homme n’a réagi. L’ambiance s’est calmée mais la fille pleurait en disant que cela lui arrive souvent. Les deux gars sont sortis avant d’arriver chez eux. Les conversations ont continué entre femmes adultes sur ces incivilités permanentes qui ne sont pas repérées et auxquelles les hommes ne réagissent pas.

En tous les cas, on est bien démunis : comment porter plainte ? quel est le nom des agresseurs ? les prendre en photo pour risquer pire ? appeler le 17 pour cela ? pourquoi pas de numéro de téléphone d’urgence à l’intérieur ? que faut-il faire ? interpeller les hommes plus âgés ?

Marie-Pierre

Share

Communiqué inter-associations à propos du 17 novembre 2018

AUTATE, 2P2R, GAIA, ALTERNATIBA, AMISDELATERRE, VELORUTION, TOULOUSEENTRANSITION

Réduisons notre facture et celle de l’environnement avec les transports en commun, le vélo,  le covoiturage ou l’auto-partage, dans l’agglomération toulousaine

Le gouvernement annonce une hausse de la fiscalité sur le carburant à partir de janvier 2019, qui suscite de fortes réactions de la part des automobilistes. Le fait de « démotiver » les déplacements polluants pour encourager les modes de transport sobres en énergie est un principe salutaire pour l’environnement. En plus d’être énergivore, le mode motorisé individuel créé une congestion routière chronique dans l’agglomération. Il fait perdre un temps considérable à tout le monde : automobilistes,  cyclistes utilisant les voies routières, usagers des transports en commun. Les taxes sur la pollution n’iront qu’en augmentant, c’est un signal que chaque acteur économique ou citoyen doit prendre en compte dans ses choix.

Néanmoins, nous partageons un constat avec les automobilistes qui protestent aujourd’hui : dans l’agglomération toulousaine, l’étalement urbain, l’offre de transports ne permettent pas toujours une alternative à la voiture. Et ces usagers protestataires voient comme nous que le Plan de Déplacements Urbains de la métropole toulousaine ne va pas résoudre leur problème de mobilité à l’avenir.

Nos associations interpellent les pouvoirs publics et les collectivités territoriales. Nous souhaitons qu’ils développent tous les moyens de se passer de la voiture individuelle au lieu de favoriser les voies routières ou de financer individuellement des automobilistes.

Nous revendiquons une panoplie d’actions à mener :

Transports en commun : développer les transports urbains avec des bus et trams en site propre, y compris avec une voie réservée sur rocade et autoroute ; réduire les temps de transport en commun; programmer des investissements sur les dessertes domicile-travail.

Train : moderniser fortement le réseau ferré sur les territoires de proximité, plus de fréquence, plus de places dans les TER y compris pour les vélos, davantage de gares desservies, des parkings de gare prévus pour tous, pas de supplément si le vélo est embarqué (TGV, Intercités).

Vélo : disposer d’un réseau maillé qualitatif de pistes cyclables en agglomération et au-delà, généraliser les zones de circulation apaisée, aménager des passerelles, des espaces sécurisés pour garer le vélo, inciter les entreprises à promouvoir le vélo (garages à vélo, vestiaires, douche, indemnité km vélo…); pouvoir embarquer son vélo dans les transports en commun.

Autopartage et co-voiturage : proposer davantage de places de parking dédiées ; au niveau des collectivités locales, accroître le co-voiturage avec des applications collaboratives efficaces et l’inciter par des avantages spécifiques pour les automobilistes qui transportent effectivement des passagers (par exemple, gratuité du parking, prise en charge partielle des coûts de contrôle anti-pollution…).

Intermodalité : favoriser les combinaisons, plus salutaires que le 100% auto : auto+train, auto+vélo, auto+bus ou encore mieux le train+vélo, bus+vélo.

Marche : la moité des déplacements de moins d’1 km se fait en voiture,  encourager les déplacements à pied qui sont une alternative ; garantir des trottoirs suffisamment larges dans toute la ville.

Nous sommes nombreux à vouloir dépenser moins d’argent, ne pas être bloqués dans les bouchons, laisser une planète vivable à nos enfants. Nous demandons que les collectivités offrent enfin ces alternatives au 100% voiture solo. Elles peuvent s’appuyer sur les diverses associations pour enclencher la transition écologique des transports « dans la métropole toulousaine,  j’aurai enfin trouvé mieux que prendre ma voiture personnelle pour moi seul-e».

 

Share

Non, le prix des carburants automobiles n’a pas explosé

Communiqué de la FNAUT, Fédération des associations d’usagers de transports, à laquelle l’AUTATE est adhérente.

A la demande de la FNAUT, l’économiste Jean-Marie Beauvais a étudié les variations du prix des carburants automobiles sur plusieurs périodes : 2017-2018, 2012-2018 et 1970-2018. Cette analyse permet de rétablir quelques vérités souvent occultées : non, le prix des carburants automobiles n’a pas explosé, son prix réel n’est pas plus élevé aujourd’hui qu’en 2012 et il a fortement diminué depuis 1970.

Le prix des carburants est-il élevé en France ?

La FNAUT rappelle tout d’abord que le prix actuel des carburants en France – environ 1,51 € (gazole) et 1,54 € (SP 95) – n’a rien d’excessif malgré la hausse récente : il se situe dans la moyenne européenne.

Il est moins élevé en Espagne (1,28 € et 1,33 €) et en Allemagne (1,38 € et 1,48 €). Il est plus élevé au Royaume-Uni (1,56 € et 1,49 €), en Italie (1,57 € et 1,66 €) ou encore en Norvège (1,70 € et 1,76 €).

Continue reading

Share

Des bugs sur le site des TER

Bonjour,

quand vous rencontrerez la région,  il faudrait en tout cas se plaindre de 2 bugs sur le site TER lesquels j’ai notifiés déjà plusieurs fois sans réaction.
1. On ne peut pas choisir Latour de carol comme destination. Si on le fait, on aura une erreur du système.
2. Si on veut aller à Colomiers lycée international et il n’y a pas de train direct, on sera dirigé vers Colomiers gare et puis à pied à « 5 rue Etienne collongues  » où il n’y a pas du tout le lycée international.

Merci pour votre attention.
Cordialement,

Laurent.

Share

Un train de plus pour Labège

ça bouge du côté de Labège ! Nous demandons depuis des années de rajouter 2 trains Toulouse-Labège le matin : un à 8h45, un à 9h15, et j’avais organisé une pétition au nom de l’AUTATE il y a 2 ans pour cette demande.

A partir du 10 décembre, nous aurons un train de plus, celui de 9h15 !  C’est une très bonne nouvelle, sur laquelle la région a intérêt à communiquer !

Ce serait bien entendu encore mieux si on pouvait avoir aussi un train à 8h45 : ça fera un cadencement à 30mn, pour une zone d’emploi de 14000 personnes, ça serait pertinent.

Merci,
François, adhérent 2P2R et AUTATE

Share

La vélorution prend le train

Bonjour,

En tant qu’activistes vélo notre principal sujet serait l’intermodalité et l’accès décent des bicyclettes dans des trains qui ne soient pas bondés. Il faut espérer que ce « changement d’horaires » ne signifie pas la suppression de quelques trains par jours et même s’il peut être agréable de rouler à vélo sur les voies vertes réalisées en démantelant le réseau ferré français nous reconnaissons qu’une desserte de l’entièreté du territoire est hautement préférable.

Vélorution,

Share