vélo

Témoignage: TER Toulouse-Mérenvielle

Bonjour,

J’habite la région toulousaine depuis 2008.

En 2010, j’ai acquis une maison sur la commune de Lasserre (31530), axe TOULOUSE AUCH. Oui, l’immobilier est hors de prix pour nous les classes moyennes.

Je travaille sur Toulouse tous les jours et ai décidé de m’installer près d’une gare SNCF, gare de MERENVIELLE.

Donc le matin, je me lève à 05h30 pour un train à 06h22.

Puis en gare de Toulouse Matabiau, j’ai un abonnement VELOTOULOUSE.

Avec ce vélo, je réalise le dernier trajet, jusqu’à mon lieu de travail en haut de l’avenue Camille Pujol (environ 3KM).

Ce que je vis depuis presque 10 ans :

Je m’efforce de prendre les transports en commun pour d’abord la planète, pour la fatigue ainsi que pour le coût que cela engendrerait si je prenais ma voiture.

Le service  de transport en commun est catastrophique.

Les transports en commun c’est très bien, mais cela ne fonctionne pas.

Entre les grèves, les trains annulés, la mono voie, les trains en panne, les vélos HS en stations, parfois 0 vélo disponible je me retrouve avec des journées où l’amplitude horaire est extraordinaire.

Des vélos TOULOUSE inexistant le lundi matin et inexistant le soir à ma station PERIGNON.

2 fois sur trois je n’ai pas de vélo sur la station PERIGNON, donc je marche et je rate mon 1er train à 16h54.

Je prends le 17h24 quand il n’est pas annulé (sinon je prends le 17h54, voir le 18h24), j’arrive chez moi à 18h15 au mieux. Souvent c’est 19h00.

De plus, depuis mi 2019, 9 arrêts ont été supprimés sur la gare de MERENVIEILLE, par décision de la région (Merci Mme Delga) et de la SNCF.

Pourtant il y a dix ans, à cette gare nous étions 3 – 4 personnes, le matin nous sommes désormais une quinzaine à 06h 22, une vingtaine à 06h54 et une trentaine à 07h22.

Il y a de plus en plus de monde.

On nous parle de transport en commun pour la planète mais tout cela n’est que flûte, pipo et fausses com, le service se dégrade d’année en année, on est obligé de prendre nos voitures souvent.

Ayant un abonnement au mois, je n’ai aucun remboursement pendant les périodes de grèves etc…

Franchement, je m’accroche au transport en commun pour la bonne cause , mais combien ont abandonné. C’est épuisant, ne pas savoir si nous serons à l’heure le matin ainsi que le soir. Tout cela coute très cher, et le service n’est pas rendu aux usagers. Personnellement je pense investir dans une moto ou scooter pour abandonner les transports en commun.

Pousser les gens aux transports en commun c’est bien, mais encore faudrait-il qu’il y ait un service performant et fiable. Ce n’est pas le cas. Venez dans nos trains aux heures de pointes, …..des vrais bétaillères, tout le monde debout, serré comme des sardines; du grand n’importe quoi.

Nos élus, la SNCF sont irresponsables.

Voilà mon témoignage qui ne servira sûrement à rien.

Cordialement,

Terrom Ronan

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L’AUTATE participe au Grand Débat (2/2)

Réduire l’utilisation de la voiture – solutions transports en commun et autres idées

https://granddebat.fr/projects/la-transition-ecologique/collect/participez-a-la-recherche-collective-de-solutions-1/proposals/reduire-lutilisation-des-voiture-solutions-transports-en-commun-et-autres-idees

Solutions de transports pour réduire l’utilisation de la voiture:

Bâtir l’offre de transports collectifs sur une analyse des besoins exprimés en assemblée bi-annuelle avec les partenaires qui gèrent les transports, les municipalités et les associations d’usagers :

1. rendre obligatoire un Plan de Déplacements avec évaluation annuelle des impacts attendus au niveau des entreprises, au niveau des municipalités, au niveau des usagers via des associations d’usagers.

2. Financer équitablement tous les modes de transports : 1€ investit pour la voiture implique 1€ pour le train , 1€ pour les bus , 1€ pour les modes doux, ….Une place de parking voiture pour une place de parking 2 roues et une place de parking vélo (parkings publics, parkings résidentiels, parkings d’entreprise, …)

3. développer la complémentarité des modes de transports en unifiant les structures : un seul gestionnaire train+bus, une seule tarification.

Diminuer la saturation aux heures de pointe :

1. faciliter le télétravail ou le co-working au niveau des entreprises

2. étaler les plages horaires d’arrivées et de départs contraints : au niveau des entreprises avec une souplesse sur les horaires de travail, au niveau des écoles, collèges, lycées pour étaler l’heure de démarrage des cours.

Augmenter les performances des transports collectifs :

1. augmenter le nombre de passages des transports collectifs : tous les bus , tous les trains et pas seulement les LINEOs avec des fréquences minimales de 15min.

2. rendre les transports collectifs prioritaires par rapport à la voiture individuelle (solo) : déclenchement des feux tricolores avec l’arrivée des bus.

3. dédier des voies aux transports collectifs : partager l’espace existant des voiries en restreignant l’accès de certaines rues aux transports collectifs (ce partage peut se faire rapidement sans travaux). L’exemple des centres-ville piétonniers sans voiture sauf les résidents peut être étendu à des rues pour modes doux, des rues pour bus , des rues pour voiture.

Diminuer les trajets en avion :

1. interdire la vente à perte des billets d’avion comme cela est pratiqué dans l’alimentation.

2. Vidéo-conférence

Augmenter l’utilisation du covoiturage :

1. agrandir les parkings de covoiturage

2. créer ces parkings de covoiturage là où le besoin est concret : déclarer un parking existant comme parking de covoiturage n’est pas suffisant si ce parking est mal placé par rapport aux déplacements.

3. réserver des places de covoiturage sur les parkings d’entreprises, d’écoles, …

4. créer des voies réservées au covoiturage

5. appliquer un tarif dégressif en fonction du nombre de passagers (parkings, péages)

Augmenter l’utilisation des modes doux dès le plus jeune âge :

1. sécuriser les accès modes doux par des voies dédiées (voir le partage de l’espace plus haut dans ce texte)

2. proposer un nombre suffisant de parkings vélos au niveau des écoles et des habitats résidentiels.

3. créer une signalétique chemins piétonniers-pistes cyclables très offensive pour faire la promotion de leur usage.

4. inciter, aider les associations de déplacement sur le lieu scolaire à vélo ou pedibus, afin que les initiatives ne s’essoufflent pas dans les écoles : garder une continuité dans le temps.

Diminuer le nombre de voitures individuelles :

1. augmenter le nombre de structures qui proposent des locations de voiture pour des trajets ponctuels : des structures basées sur une association de citoyens seraient à envisager

2. augmenter de façon significative les nombres de places dans les transports collectifs de façon homogène sur tout le territoire : égalité des choix de transports pour tous.

3. affecter le coût écologique des déplacements des employés et des produits à l’entreprise : le bonus/malus renforcerait l’implication au niveau de l’entreprise.

Diminuer les distances parcourues pour les biens de consommation :

1. créer une étiquette écologique des produits chiffrant le nombre de km parcourus, l’impact écologique : cela laissera le choix aux consommateurs de prioriser les produits locaux

2. créer une taxe écologique appliquée aux produits : pour inciter à une production proche de la consommation

Contrôler les utilisations des aides :

1. associer les aides de l’état , de la région, …. à un contrôle du service rendu. Sinon prévoir des pénalités. Exemple aide pour entretenir les rails associée à un faible pourcentage de trains en retard.

Financements :

1. avoir des politiques incitatives qui prennent en compte le contexte : choix réel de modes de transport dans sa commune.

2. Prélever des taxes sur les énergies les plus polluantes et affecter ces recettes à la diminution de la pollution. 3. Réaffecter ces recettes vers les personnes habitant les territoires sous-dimensionnés en transports tant que l’égalité de l’offre n’est pas atteinte.

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La vélorution prend le train

Bonjour,

En tant qu’activistes vélo notre principal sujet serait l’intermodalité et l’accès décent des bicyclettes dans des trains qui ne soient pas bondés. Il faut espérer que ce « changement d’horaires » ne signifie pas la suppression de quelques trains par jours et même s’il peut être agréable de rouler à vélo sur les voies vertes réalisées en démantelant le réseau ferré français nous reconnaissons qu’une desserte de l’entièreté du territoire est hautement préférable.

Vélorution,

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