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Quand le SMTC répond à notre contribution à l’enquête publique

Quand le SMTC répond à notre contribution à l’enquête publique Plan Mobilités 2020-2030

TISSEO SMTC a envoyé une réponse formelle et relativemment étoffée, même si similaire par moment à d’autres associations qui ont contribué à l’enquête publique ICI (cliquer)

Le sens général en est qu’aucune proposition de la population ne sera intégrée dans le nouveau Plan de Déplacement Urbain, en dépit de toutes les préconisations officielles sur la participation du public.

Par exemple, notre association a mis la lumière l’insuffisance de solutions en termes de transports en commun et d’intermodalité dans la zone autour d’Airbus, et d’une manière criante pour tous les habitants de l’ouest et du nord de l’agglomération toulousaine (hors centre-ville Toulouse).

Sur cette question essentielle, rien.

Notre proposition de tramway Arc Ouest Toulousain ? On verra plus tard, et on s’en tient pour l’instant à la ligne de bus 55.

Développer l’usage de l’étoile ferroviaire ? Utile et nécessaire mais l’horizon est encore plus lointain.

Ce courrier confirme que le nouveau Plan de Déplacement Urbain est un document administratif destiné à inscrire règlementairement la troisième ligne de métro, malgré la demande clairement identifiée lors du débat public d’accompagner le métro d’un réseau de transport structurant sur toute l’agglomération.

L’ AUTATE demande que les mécanismes des lois récentes sur la participation du public s’appliquent pleinement à l’agglomération toulousaine.

 

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[La Dépêche] la seconde rocade Moudenc/Méric

Jean-Luc Moudenc : «Nous sommes la seule grand agglo sans projet» (cliquer pour accéder à l’article en ligne)

Publié le 05/12/2017 à 07:38

Circulation – Déplacements – Interview Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de la Métropole

La seconde rocade n’a-t-elle pas été rejetée une fois pour toutes en 2008 ?

Le projet a été tranché faute de combattants. Jean-Louis Borloo, alors ministre de l’Écologie, a constaté, après le changement de municipalité en 2008, qu’il n’y avait plus de collectivité pour défendre cette idée. La seconde rocade reste pertinente. Le périphérique doit être débarrassé du trafic de transit et, en premier lieu, du transit d’une autoroute à l’autre. Si on crée une liaison , forcément, on soulagera le périphérique.

La part du trafic de transit est-elle suffisante pour cela? Elle est de 12 à 14 % sur le périph Est selon les chiffres de 2003.

Ce sont des chiffres considérables qui renforcent ma conviction. J’observe que d’autres agglomérations, moins dynamiques que la nôtre, font des contournements. C’est le cas à Montpellier, à Strasbourg … Nous avons la plus forte poussée démographique et nous sommes les seuls à ne pas avoir de projet. Alors que la seconde rocade ne coûte rien (la construction et l’exploitation seraient concédées à une entreprise, Ndlr).

Mais reste-il des terrains disponibles pour un tracé à l’Est ?

Tout dépend où on le met. Il est certain que plus on joue la politique de l’autruche, plus cette option va disparaître. Mais pas la congestion. Le dossier a été bloqué pendant dix ans par les collectivités socialistes. Je constate qu’aucune autre solution n’a été proposée. On a perdu dix ans. Va-t-on en perdre dix de plus? Les autres agglomérations avancent : ce n’est pas un problème d’étiquette politique mais de dogmatisme.

Où en est la Métropole pour le projet à l’Ouest ?

À l’Ouest, qui connaît de grosses difficultés, ce n’est pas un trafic de transit. Le secteur concentre 70 % des emplois de l’agglo. La Métropole présentera son plan d’aménagement routier début 2018. Il y a beaucoup d’arbitrages à faire. Financièrement, nous n’avons pas la capacité à financer tout seul. Et on pâtit de l’inaction du conseil général pendant 20 ans, la Voie du canal Saint-Martory étant l’exemple le plus célèbre. Pour moi, la seconde rocade doit faire le tour de Toulouse.

Dans cette perspective, où serait construit le pont sur la Garonne au nord ?

L’emplacement n’est pas décidé. Cela fait partie des études en cours.

Propos recueillis par J.-N. G.

Notre commentaire : le maire de Toulouse dit que la 2ème rocade doit faire le tour de Toulouse car 75% des emplois sont concentrés à l’ouest : on est content d’apprendre ça, alors que le PDU concentre le budget sur une ligne de métro principalement… à l’est !

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Routes : peut-on contourner Toulouse ?  (cliquer pour accéder à l’article en ligne)

Publié le 05/12/2017 à 03:52, Mis à jour le 05/12/2017 à 09:11

Circulation – Déplacements – Le fait du jour

Alors que l’État a lancé hier une étude sur l’engorgement routier de l’agglo, la mairie de Toulouse et le Département continuent à s’opposer sur la faisabilité et l’utilité d’une seconde rocade.

Y aura-t-il un jour une autoroute pour éviter Toulouse ? Plus exactement, une telle liaison, déjà examinée puis écartée en 2008, est-elle utile et encore réalisable ? Hier, le préfet, Pascal Mailhos, qui réunissait Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de la Métropole, Georges Méric, président du Département, Carole Delga, présidente de la Région, et Jean-Michel Lattes pour Tisséo Collectivités, a lancé une étude sur l’engorgement routier de l’agglo et les perspectives pour y faire face. Une étude de 3 M€ qui livrera ses conclusions fin 2018.

L’accord sur la méthode et le calendrier trouvé hier n’inclut pas formellement l’option de la seconde rocade mais le projet ressurgira immanquablement. Et en marge de cette réunion au sommet, la Métropole et le Département ont réaffirmé leurs divergences. Le bras de fer se poursuit…

Périphérique saturé

En 2008, après plusieurs mois d’un débat public, le ministre de l’Écologie, Jean-Louis Borloo, a jugé que l’opportunité de ce qu’on appelait le grand contournement autoroutier «n’avait pas été démontrée». Mais en 2014, lors de la campagne des municipales, Jean-Luc Moudenc a relancé l’idée d’une «seconde rocade», vue surtout comme une liaison par l’Est entre les autoroutes de Narbonne et de Bordeaux.

Depuis un an, le maire de Toulouse bataille pour que l’étude de l’État inclut cette option, refusant d’abord en décembre 2016 de ratifier le cahier des charges. Sur le fond, Jean-Luc Moudenc considère que la conclusion de 2008 n’a pas invalidé le projet, celui de détourner d’un périphérique saturé les véhicules en transit. S’il élude la question du foncier disponible ou pas, il met de l’avant la croissance de l’agglo et l’arrivée, ailleurs dans l’Hexagone, de tels contournements. Le projet toulousain se finançant dans le cadre d’une concession.

Ni faisable, ni utile, rétorque Georges Méric qui ne voulait surtout pas que l’étude soit «détournée» au profit de la seconde rocade. «Une rocade à moins de 15 km – ce qui est infaisable-, c’est 700 M€ au minimum et trois à cinq ans seulement d’amélioration pour le périphérique. Une rocade à 30 km, à plus d’1 milliard, serait inopérante sur le transit.» Le patron du Département veut plus de transports en commun, «car ils ne sont pas au niveau», et des routes améliorées «pour des emplois locaux». L’adversaire le plus farouche au projet refait siennes ses accusations d’avant l’été en stigmatisant une promesse «irréaliste» et «électoraliste». Quand Jean-Luc Moudenc parle lui de «dogmatisme». Ambiance.

Georges Méric : «On veut être partenaires»

«Les embouteillages et la pollution sont indéniables et s’aggravent.» Si tout le monde s’accorde sur le constat, il ne faut pas parler à Georges Méric, le président du conseil départemental, de seconde rocade. La promesse du maire de Toulouse est non seulement «irréaliste» mais aussi «électoraliste», a-t-il redit hier, en marge de la réunion à la préfecture. Pour lui, une seconde rocade à «moins de 15 kilomètres, outre qu’elle lui paraît infaisable pour des raisons de foncier, ne donnerait que «trois à cinq ans de répit» au périphérique avant le retour de la saturation. Et une rocade positionnée plus loin n’aurait aucun impact sur le transit. Pour se faire entendre, Georges Méric n’hésite pas à tirer à boulets rouges sur les transports en commun de la Métropole. «Ils ne sont pas performants. L’idée que la 3e ligne de métro et le contournement vont tout régler est fausse.» De même, «l’irrigation par les bus Linéo est totalement insuffisante», juge-t-il.

Pour autant, le patron du Département se dit prêt à coopérer. «On veut être partenaires», assure-t-il, en se disant prêt à apporter 10 M€ pour la réalisation d’un nouveau pont sur la Garonne.

Jean-Noël Gros

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Notre participation aux Assises de la mobilité

Le Ministère chargé des transports a ouvert une consultation nationale du 19 septembre au 13 décembre 2017 . Les contributions étaient organisées en chapitres et sous-chapitres.

Voici les contributions que nous y avons publiées :

Mobilités plus solidaires : réduire les fractures sociales et territoriales 

(Sous-chapitre) Comment améliorer les déplacements dans les zones rurales et périurbaines ?

1. Un secteur oublié: le collectif du désert de l’ouest réclame un transport en commun efficace

Le collectif « le Désert de l’Ouest de la Métropole » rassemble des habitants des communes de l’ouest de Toulouse (forte zone d’emploi aéronautique).
Seulement 8% des déplacements s’y font en transport en commun contre 72% en voiture. Ceci est dû à la faible offre de transports en commun et à son manque d’efficacité.
Le PDU en cours de révision est bâti autour de la réalisation d’une 3ème ligne de métro, qui représente les deux tiers du budget. Les autres projets ne sont pas à la hauteur des besoins d’une population en constante croissance.
Le collectif a fait des propositions alternatives, non entendues jusque-là :
– Mettre en site propre les bus structurants sur l’ensemble de leurs parcours.
– Prolonger la ligne A du métro et la ligne C (RER) vers l’ouest et augmenter la fréquence de cette dernière.
– Créer une ligne tram-train pour assurer les liaisons transversales entre villes de banlieue, et prévoir des parking-relais aux principales gares.

2. Pour un RER Toulousain :

Des métropoles européennes de taille équivalente à Toulouse (Turin, Bruxelles, Bilbao, Prague…) mettent en place des réseaux de trains permettant d’améliorer la circulation des usagers sur leur bassin de vie. Elisabeth Borne ouvre la voie à des RER en région. Sur Toulouse, il est urgent que les acteurs de la mobilité -Etat, région, SMTC, associations et entreprises (bcp de zones d’activités à proximité des lignes)- prennent enfin cette direction et dialoguent afin de mettre en place une stratégie et un échéancier pour développer un réseau de trains à l’échelle de la métropole.
Des améliorations peuvent être opérées à court terme sans investissement majeur:
– renforcement de la desserte en heures creuses (cadencement plancher à 30 mn de 5h à 23h) sur l’ensemble des lignes.
– cadencement à 15 mn sur le tronc commun Matabiau-Portet-St-Simon en alternant les dessertes de/vers Muret et Pamiers.
– Tarification intégrée.
– Coordination entre horaires trains/bus dans les pôles intermodaux.

Mobilités plus soutenables : revoir les modèles économiques et la gouvernance

(sous-chapitre) Comment mieux articuler les offres proposées par les différents autorités organisatrices de transports

3. Favoriser une médiation en faveur des trains métropolitains, à Toulouse et ailleurs  :

L’AUTATE (Association des Usagers des Transports de l’Agglomération Toulousaine et de ses Environs) constate que le Conseil Régional Occitanie, Toulouse Métropole et la SNCF n’arrivent pas à se positionner en faveur d’un service de trains métropolitains sur l’agglomération toulousaine, alors que son coût est raisonnable et que c’est un besoin urgent.
L’essentiel des blocages provient du fait que les élus du « mille-feuille » institutionnel local ne s’accordent pas pour créer une Autorité Organisatrice des Mobilités (AOM) à l’échelle de l’aire urbaine toulousaine. D’où des points de vue totalement irrationnels sur le train métropolitain.
A défaut d’imposer une AOM, l’AUTATE demande au ministère des transports de créer une médiation entre les institutions locales pour permettre le plus rapidement possible un financement conjoint d’un premier service de trains métropolitains.
Cette demande recoupe la problématique de toutes les métropoles de France, hors Paris et Lyon.

4. Pour une participation des PDU au financement du train métropolitain  :

(sous-chapitre) Qu’avez-vous à proposer sur ce thème ?

Le débat lancé par l’AUTATE (Association des usagers des transports) lors de la concertation sur la 3ème ligne de métro à Toulouse a conduit à ce que le train métropolitain soit étudié d’ici à l’enquête publique fin 2018.
L’étude montre que le coût final du train métropolitain serait de 3,5 Md€ pour une première mise en service en 2034. Au vu des engagements actuels de la région pour le train et de l’État (Aménagements Ferroviaires du Nord de Toulouse AFNT), l’investissement supplémentaire ne serait en fait que de 1,9 Md€.
Or la métropole de Toulouse se propose de financer un nouveau Plan de Déplacement Urbain de 3,8 Md€ mais sans mise en service de train d’agglo.
Ce serait une aberration tant du point de vue des transports que de la pollution pour la mobilité extérieure à la rocade.
Comment s’assurer que le train métropolitain soit systématiquement financé dans les Plans de Déplacement Urbain des métropoles françaises ?

Mobilités plus intermodales : mieux articuler toutes les offres de transport

(sous-chapitre) Qu’avez-vous à proposer sur ce thème ?

5. Les lignes de bus peuvent devenir structurantes sous certaines conditions

La régie des transports en commun de l’agglomération toulousaine (SMTC) développe un réseau de bus LINEO. L’association d’usagers (AUTATE, affiliée à la FNAUT) y est favorable sous ces conditions:
• extension à une vingtaine de lignes structurantes sur toute l’agglomération, en particulier en périphérie. Le réseau doit rejoindre l’ensemble des pôles de centralité constitué par stations de métro, tram et étoile ferroviaire. Création de boulevards urbains.
• Afin de rendre le gain de temps significatif (20% de moins sur la totalité du parcours) pour plus de compétitivité face à la voiture, les lignes doivent être mises en site propre, en particulier là où la circulation automobile est la plus dense. Les bus doivent avoir la priorité aux ronds-points, feux, croisements.
• Avoir une fréquence élevée (¼ d’heure max. sur toute la plage horaire et en périphérie).
• Les associations d’usagers doivent être systématiquement consultées et écoutées avant les prises de décisions sur les parcours.
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Suite à l’étude du Conseil scientifique sur le RER…

ÉLÉMENTS DE RÉPONSE au Conseil scientifique ET GROUPE MIROIR post-débat 3ème ligne de métro

mercredi 29 novembre 2017

Suite à l’Avis du Conseil Scientifique sur l’étoile ferroviaire, nous nous interrogeons sur certains éléments énoncés et avons regroupé nos interrogations en 4 volets :

Question 1 : l’AUTATE interroge le Conseil Scientifique sur le volet financier de cette étude et pose la question du véritable coût :

– Le coût total de 3.5 milliards d’Euros intègre des investissements déjà programmés ou en phase d’étude (AFNT, finalisation du doublement Arènes-Colomiers). De plus ces coûts intègrent un financement partagé entre un nombre supérieur d’acteurs que le Projet Mobilités actuel, et bénéficient à d’autres systèmes de déplacements tels que le TGV, les TER, les Intercités. Le coût du RER couvre des besoins de déplacements à différentes échelles.

– Le doublement envisagé de la voie sur 150 km entre Rouffiac et Tanus est relatif à une étude de desserte au 1/4 d’heure entre Toulouse et St Sulpice faite il y a quelques années. (Ce qui a été dit lors de la première réunion). Or, le projet de l’AUTATE mentionne un cadencement au 1/4 d’heure uniquement sur la partie déjà à double voie entre Rouffiac et Matabiau. Le doublement jusqu’à Tanus semble donc hors de propos.

Question 2 : l’AUTATE interroge le Conseil Scientifique sur l’analyse urbaine réalisée par le Conseil Scientifique :

L’aire d’influence d’une gare est fixée à 10 minutes. Il n’est pas mentionné s’il s’agit de 10 min en voiture ou à pied. Selon les chiffres de population, il semble que ce soit à pied, or l’on sait que la zone d’influence d’une gare va bien au delà de 10 minutes à pied en particulier si le pôle d’intermodalité qu’est la gare bénéficie d’un bon système de rabattements en transports en commun et de parkings relais (vélo et voiture). Pour prendre l’exemple de la gare de Portet-St-Simon, la zone d’influence peut inclure les villes de Cugnaux et Villeneuve-Tolosane.

Question 3 : l’AUTATE interroge le Conseil Scientifique sur la participation de la Région Occitanie dans cette étude :

Malgré de nombreux arguments à charge dans cette étude qui semble accréditer l’idée que le RER est inadapté et trop cher pour la métropole toulousaine, nous notons cependant que les conclusions proposent d’anticiper la mise en place d’un RER à plus long terme. Bien que cette notion de long terme nous paraisse peu adaptée aux besoins actuels des usagers, nous considérons que c’est un pas en avant salutaire qui avec les déclarations de l’État, par la voix d’Elisabeth Borne, qui priorise les trains quotidiens et ouvre la voie à des RER en région.

Question 4 : l’AUTATE interroge le Conseil Scientifique sur la possibilité de réaliser cette alternative, étape par étape :

Il est donc urgent que les acteurs de la mobilité sur la grande région toulousaine rentrent enfin en phase de dialogue constructif et prennent la même direction que les autres métropoles européennes de taille équivalente (Turin, Bruxelles, Bilbao, Prague, …) qui mettent en place progressivement des réseaux régionaux de trains permettant d’améliorer la circulation des usagers sur leur bassin de vie.

Nous demandons que ces acteurs se rencontrent rapidement : Etat, région, SMTC mais aussi associations et entreprises (car il faut rappeler que de nombreuses zones d’activités sont à proximité de lignes ferroviaires) afin de mettre en place une stratégie et un échéancier pour le développement d’un réseau de transport en commun à l’échelle de la métropole.

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Témoignage et propositions d’Andyprenariat pour Mobibus

En préambule, je me permets de préciser 3 points :

Que la volonté P.H* est de circuler de la manière la plus autonome possible.

Que la municipalité de Toulouse s’inscrit dans une démarche d’inclusion des P.H et nous personnes handicapées en sont pleinement conscientes et nous le saluons.

Que Tisséo, société de Transports urbains sous l’impulsion de son Président a pris pleinement conscience des difficultés des P.H et ne cesse d’innover en matière de signalétique, et autres actions qui facilitent le déplacement.

Cela dit nous P.H notons de grands dysfonctionnements dans le service qui nous est dédié Mobibus :

1°) L’accès de ce service :

 En effet en tant que P.H si nous désirons voyager sur le réseau Tisséo, nous avons la possibilité de le faire avec une carte Pastel. Pour l’obtenir nous devons nous rendre dans une agence Tisséo avec notre carte d’invalidité, carte & photo d’identité, nous ressortons avec notre carte Pastel de surcroît gratuite en raison de notre handicap.

A contrario si nous voulons voyager via Mobibus cela devient le parcours du combattant, en effet outre les formalités lambdas il faut que nous passions devant un médecin pour nous entendre dire si on exagère ou pas. Personnellement, moi Laurence Trichet atteinte d’un handicap congénital appelé l’hémiplégie me suit entendue dire par le médecin, qu’il ne comprenait pas pourquoi j’avais besoin d’utiliser Mobibus mais qu’il me l’accordait mais limite. Je suis sortie de cette consultation humiliée. Nous n’avons pas besoin de ça ! Les P.H ont été reconnues comme l’étant par des antennes dont le handicap est la spécialité tel que la MDPH, l’AGEFIPH, par les acteurs sociaux comme la sécurité sociale et les mutuelles. Nous n’avons donc nul besoin qu’un médecin diligenté par une société privée de transports viennent nous dire s’il reconnaît notre handicap ou pas et admette ou pas nos difficultés de déplacement.  

Il est surprenant de constater qu’un agent de Tisséo en agence sur la seule présentation de la carte d’invalidité reconnaît notre statut de citoyen handicapé, alors que Mobibus doit se référer à l’appréciation d’un médecin pour constater ce que constate un agent de Tisséo sans compétences spécifique liées au handicap :  nous sommes handicapés.

 En conséquence nous demandons que l’accès au service Mobibus soit accessible via la carte Pastel aux conditions de la carte pastel

En effet avec la carte pastel on peut avec l’abonnement adéquat prendre le T.E.R, le bus, le métro et le Tram; rajouter Mobibus serait une avancée considérable.

Néanmoins notons le paradoxe suivant : vous êtes handicapés, vous voyagez en métro, vous utilisez une carte pastel obtenue en 5 minutes, si vous voyagez avec Mobibus, vous n’utilisez pas de carte pastel et vous mettez 3 semaines à obtenir l’accès au service contenu de la longueur des méandres administratifs.

2°) La réservation de Mobibus

La méthode même de la réservation doit être améliorée, en effet utiliser Mobibus signifie pour nous vivre une vie planifiée et organisée telle un métronome. Et cela nous n’en voulons pas. Nous avons le droit d’avoir une vie organisée au jour le jour. Décider le matin de prendre Mobibus le lendemain après-midi sortir en ville ou où bon nous semble.  Pour cela une seule chose est à faire modifier le temps de réservation. La durée maximale devrait être 10 jours avant le besoin de transports et la durée minimale devrait être la veille à midi.

Pour le bon fonctionnement 4 catégories doivent être créée et respectée par les agents Mobibus

1°) Les transports assujettis à un Rendez-vous 

En effet quand nous allons à un Rendez-vous, nous sommes attendus à une certaine heure, il peut être délicat pour nous d’arriver très en avance, à contrario il nous est souvent difficile de savoir notre horaire de fin de Rendez-vous. 

Il est donc difficile de réserver un horaire de départ. Cela dit nous sommes clairement en mesure de savoir que nous aurons besoin de Mobibus, c’est pour ça que nous souhaitons la possibilité de pouvoir réserver un transport aller-retour, le retour étant à horaire aléatoire.

2°) Les transports professionnels (y compris examens tels que ceux de fin d’études)

L’organisation actuelle n’assure pas la certitude de pouvoir assurer le passage des examens.

En effet le fait que nous soyons suspendus à une confirmation du service au sujet des horaires n’est pas gérable. 

D’autre part les entrepreneurs handicapés refusent de mettre leur chiffre d’affaires entre les mains de Mobibus. Comment aller à la rencontre de futurs clients quand nous sommes contraints d’être transportés par Mobibus, et que le service ne nous assure pas un service digne de nous permettre d’assurer le développement économique de nos sociétés. Dire à un entrepreneur handicapé que le mieux que l’on puisse faire est de vous déposer 45 minutes avant votre Rendez-vous, n’est en aucun cas acceptable, ceci constitue un frein économique à l’entrepreneuriat handicapé

Pour une personne handicapée qui ne peut rester 10 minutes debout rester 45 minutes en plein soleil n’est pas possible. En conclusion devant cette situation deux choses restent à faire pour l’entrepreneur : annuler sa demande de transports auprès de Mobibus et annuler le Rendez-vous professionnel. Conséquence directe : perte de chiffre d’affaires.

En tant qu’entrepreneurs handicapés nous souhaitons bénéficier du respect des horaires très précis, nous souhaitons développer notre société et de pouvoir rencontrer nos clients comme tous entrepreneurs lambdas. A nous les entrepreneurs d’organiser nos rendez-vous de manière à trouver un consensus avec Mobibus. Andyprenariat souhaite engager le débat avec Mobibus à ce sujet.

3°) Les transports pour convenance.

Il s’agit des activités dites de loisirs, elles peuvent tolérer une marge ou d’avance retard par rapport à l’horaire réservé. Mais l’horaire aléatoire de retour doit être proposé systématiquement.

4°) Les transports récurrents.

Certains usagers souhaitent aller au même endroit toutes les semaines, il suffit simplement de créer des abonnements de transports.

Nous souhaitons que la descente des véhicules se fasse en toute sécurité. En aucun nous devons être déposé ailleurs que sur un espace réservé au stationnement et du côté trottoir. Ceci doit être la règle.

Nous souhaitons pouvoir faire remonter nos problématiques de manière plus directe. Un compte Facebook et un compte Twitter serait une manière directe de dialoguer avec Mobibus.

Actuellement Tisséo :

Œuvre en faveur de l’inclusion des personnes handicapées il est tout à fait justifier qu’il étende son action à Mobibus. 

Bénéficie d’une gestion du handicap adéquat et nous souhaitons bénéficier de l’expertise du président de Tisséo.

  Aborde la question du handicap de manière souple et pragmatique alors que Mobibus a une méthode militaire. 

Nous les P.H luttons pied à pied en faveur de notre inclusion et c’est à ce titre que nous sommes en faveur de la reprise de la gestion de Mobibus par Tisséo

Pour conclure en tant qu’handicapé je dirais que notre vie est le parcours du combattant, n’en rajoutez pas.

* personnes handicapées

Laurence Trichet Présidente d’Andyprenariat

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Plan Local d’urbanisme intercommunal-Habitat (PLUiH)

Actuellement les communes répondent au PLUiH.

L’AUTATE avait émis son avis ainsi que d’autres associations :

Position de l’AUTATE sur le volet mobilité

Le 3 octobre dernier, la métropole a fait une synthèse de ces remarques.

vous lirez les termes « spécifiques » et adaptation…. page 11

http://deliberations.toulouse.fr/data/archive/20171012_DELIBERATION_DEL-17-0728.pdf

Les projets majeurs comme TAE (3ème ligne de métro), TESO, le Téléphérique Urbain Sud (TUS), etc… font l’objet de procédures SPÉCIFIQUES qui permettront d’adapter les règles d’urbanisme. Selon leur calendrier, certaines de ces procédures pourront être intégrées au dossier d’approbation du PLUi-H.

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Linéo 9 : avis des adhérents du secteur

Cette ligne Linéo ne sera pas en site propre sauf pour « monter » à l’Union où un couloir de bus et une piste cyclable seraient construits de l’autre côté des arbres par rapport à la route.
En « descendant » de l’Union, ce serait un couloir de bus.
Rte d’Albi, Faubourg Bonnefoy, Rue Matabiau, il n’y aura pas de couloir de bus, la configuration des voies ne le permet pas, même si beaucoup pensent que sur Bonnefoy, là où il y des bouchons entre l’av de Lavaur et l’av de Lyon, un couloir de bus aurait été nécessaire.
Un couloir de bus sur le Faubourg serait au détriment de la vie du cœur de quartier. Quelques places de stationnements supprimées, des trottoirs, soit de la même largeur, soit plus étroits, sans « barrière psychologique » entre la circulation et les piétons.
Il faut savoir que le Faubourg, dans cette partie, est très fréquenté par les piétons, en particulier des scolaires de la maternelle au collège. Il y a donc nécessité d’avoir des trottoirs plus larges ou une « barrière psychologique » (qui peut être soit des stationnements, soit des aménagements paysagers).
Il existe d’autres moyens, qu’un couloir de bus, pour inciter les habitants à changer leur mobilité.  Ces moyens doivent être mis en place pour assurer le succès de la Linéo 9. P+R important, emplacements pour le covoiturage et l’autopartage, des parcs sécurisés et des arceaux pour les vélos, une application numérique performante prenant en charge tous les modes de déplacements, tenant, en temps réel, le compte des places de stationnements (covoiturage, autopartage et vélos) libres, permettant aux usagers de gérer le plus finement possible leurs déplacements.

Les couloirs de bus seraient donc entre l’Union et la rocade, Av de Lyon et à partir de Jeanne d’Arc pour le sens Somport-> Empalot.

La Linéo 9 sera à peine plus rapide que maintenant, mais cette ligne est un atout pour les usagers venant de l’extérieur car la plage horaire, sur la partie actuelle du 39, va être considérablement agrandie, et une fréquence plus que doublée.
De plus, à terme, elle serait en liaison avec la 3ème ligne de métro à la hauteur de la place Bories, située sur le Faubourg.

Si les lignes de bus actuelles sur l’Union, St Jean et autour sont redessinées et plus performantes (nous ne connaissons pas le devenir de la ligne 42), nous pourrons peut-être voir diminuer le nombre de voitures utilisant cet axe et donc voir diminuer la circulation sur le Faubourg, là où elle est importante.
Donc d’avoir la confirmation de la non-nécessité d’un couloir de bus sur le Faubourg…
Nous espérons beaucoup de cette ligne, surtout pour sa partie remplacement du 39, qui devrait profiter d’un nombre important d’usagers de la « voiture solo » basculant vers les TC.

Mais va-t-il y avoir assez de P+R pour pouvoir absorber les usagers venant de l’extérieur ? nous ne le pensons pas. ..Pour l’instant il annoncé que 130 places à Somport.
Est-ce que de « grandes surfaces commerciales », situées à l’Union, vont finaliser l’utilisation d’une partie de leur parking pour les usagers de la Linéo 9 ?

Les seules interrogations qui restent actuellement par rapport à la Linéo 9, sont :
Quelle ligne va desservir Amouroux ? Puisque la ligne 38 ne desservira plus le quartier entre la route d’Albi et Amouroux.
Quid des aménagements pour rabattre les usagers vers la Linéo 9? (P+R, Autopartage, Covoiturage, Vélos,…)
Le stationnement résident dans les rues de chaque côté de la ligne sera t-il mis en place?

Nous espérons fortement que cette ligne soit prolongée jusqu’à St Jean et que Tisséo puisse trouver des emplacements, aux terminus et le long de cette ligne, afin de créer des P+R, des stationnements pour le covoiturage, l’autopartage, des parcs sécurisés pour les vélos et des arceaux aux arrêts de la Linéo.

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Réponse du SMTC au maire de Plaisance.

L’AUTATE et le désert de l’Ouest demandent la réalisation d’un programme d’investissement en transports en commun à l’ouest, zone complètement bouchée.  De notre point de vue, il faut,

1/la création d’une ligne de tramway à l’Ouest qui desserve Colomiers, Tournefeuille, Plaisance, Cugnaux, Villeneuve-Tolosane et Portet.

2/la prolongation du métro vers Tournefeuille.

Aussi, nous sommes très attentifs à tous les projets sur cette zone que nous appuyons, grâce à nos adhérents et relais décisionnels.


Réponse du SMTC (cliquer) au maire de Plaisance suite aux contributions des Personnes Publiques Associées (PPA) au Projet Mobilités.

A la suite de l’analyse de plusieurs contributions dans le cadre de la consultation des personnes publiques associées (dont Plaisance-du-Touch, Save-au-Touch, SITPRT, Autate, …), le SMTC a réalisé une étude d’opportunité de mise en œuvre d’une liaison transversale Colomiers/Portet-sur-Garonne, via Plaisance-du-Touch et Cugnaux.
Cette étude montre un potentiel certain entre Colomiers et Plaisance-du-Touch et entre Cugnaux et Portet-sur-Garonne, mais pas à ce jour sur l’intégralité d’une liaison transversale, de part des conditions de densité et d’organisation des territoires non suffisantes pour justifier d’une desserte structurante et capacitaire en TC.
La ligne 55 a clairement été identifiée comme pouvant être le point de départ d’un projet structurant entre Colomiers et Plaisance.

 

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[La Dépêche] Polémique autour du coût du «RER à la toulousaine»

Patrick Vandevoorde a écarté, récemment devant la presse, l’alternative d’un RER à la toulousaine au projet de troisième ligne de métro. Au motif que l’étoile ferroviaire (l’utilisation des voies SNCF existantes autour de Toulouse mais cadencées au quart d’heure) coûterait beaucoup plus cher que le projet Toulouse Aerospace Express (La Dépêche du 17 octobre).

Le président du conseil scientifique chargé d’étudier les éventuelles alternatives au projet de métro reliant Colomiers, Toulouse-Matabiau et Labège a lancé le chiffre de 3,5 milliards d’euros pour l’étoile ferroviaire, soir bien plus que les 2,3 milliards estimés pour la troisième ligne de métro.

Mais diverses personnalités membres du groupe miroir institué par le SMTC Tisséo pour suivre le projet de déplacements urbains, groupe qui a été informé directement par le président du Conseil scientifique de ses travaux , contestent ce chiffre, car il engloberait des investissements déjà prévus ailleurs et qui ne seraient donc pas financés dans le cadre du plan Mobilités.

«Dans cette estimation (à 3,5 milliards) apparaît une ligne concernant l’aménagement ferroviaire au nord de Toulouse (AFNT) d’un montant de 625 millions. Or l’AFNT fait partie du projet GPSO , qui est une participation Etat/Région; donc qui ne sera pas «à payer» par Tisséo. Si l’on retire toutes ces lignes d’estimations déjà programmées, nous arriverions à un coût de 1.9 milliards», indique-t-on.

La région Occitanie, représentée aussi au groupe miroir a confirmé cette information, sans toutefois donner de précision sur le véritable coût de l’option «RER à la toulousaine».

Un autre élément n’aurait pas été pris en compte par le Conseil scientifique, ajoutent les défenseurs de l’étoile ferroviaire, le fait d’aller chercher les habitants plus loin que ne le font le métro, les tramways, les bus. Pour autant, ce projet ne paraît guère réalisable en l’état actuel de la SNCF et des projets de la Région, qui privilégient les TER entre les villes principales de la région et Toulouse mais pas les liaisons de la proche périphérie. Pour Patrick Vandevoorde, il demanderait en outre «au moins vingt ans pour être réalisé, pour une fréquentation espérée quatre fois moindre que la troisième ligne : 50 000 passagers/jour contre 200 000 pour le métro», selon lui.

Mais si ces chiffres sont à l’aune de ceux donnés concernant le coût de l’étoile ferroviaire…

lire sur le site cet article de Philippe Emery paru dans la Dépêche du midi le 24 octobre 2017

 

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