Dédommagement suite au TER perturbé

Fin novembre, la ligne La tour de Carol – Toulouse a été perturbé tous les jours pendant 1 semaine. Message envoyé par une usagère sur le site de réclamations de la SNCF

Gare de départ: Pins Justaret
Gare d’arrivée: Saint Agne

Depuis 1 semaine, il y a des problèmes tous les jours sur ma ligne : trains supprimés ou retardés (jusqu’à 1 heure) et quand le train passe, il est en capacité réduite. Je paye un abonnement à l’année, j’aimerai pouvoir voyager dans des bonnes conditions et pouvoir compter sur la ponctualité. Ces problèmes répétitifs entraînent de l’agacement et beaucoup de fatigue et l’obligation de prendre mon véhicule pour me rendre à mon travail. Je souhaiterai obtenir un dédommagement financier sur mon prochain prélèvement.

Réponse

Dans votre mail du 1 er décembre 2016, vous souhaitez un dédommagement sur votre abonnement Pins Justaret –St Agne suite aux perturbations que vous rencontrez.
Si je comprends votre mécontentement, je regrette de devoir vous informer qu’un dédommagement n’est pas possible en ces circonstances. SNCF ne peut en effet prendre une telle décision qu’à un niveau global, pour tous les abonnés d’un axe ou d’une région, selon l’ampleur de la situation.
Je tiens à vous assurer que toutes les équipes TER mettent continuellement tout en œuvre pour offrir à tous les voyageurs une qualité de service à la hauteur de leurs attentes et pour les acheminer, en toute sécurité et dans les meilleurs délais, vers leur destination. Toute leur attention est focalisée sur la régularité des trains, afin qu’elle se rapproche de la norme qualité que s’est fixée SNCF, et qui fait partie de ses priorités majeures.

L’usagère réécrit

Je vous remercie pour votre réponse. Je regrette qu’une décision d’indemnisation doit se prendre au niveau global. Pouvez-vous me dire dans quelles circonstances un dédommagement est possible ? Je pense que vous n’avez pas conscience de la situation. Le train sur celle ligne a été en capacité réduite, en retard ou supprimé tous les jours de la semaine du 28 novembre au 2 décembre. Vous ne vous rendez pas compte des conséquences : fatigue, colère, stress,et retard à mon travail tous les matins. Et le soir, incertitude et angoisse à savoir à quelle heure je pourrai rentrer chez moi. Si ces motifs ne sont pas valables pour prétendre à un geste commercial, il faut m’expliquer. Reconnaissez au moins que cette semaine a été extrêmement perturbée. Votre conclusion me fait sourire et ne sert à rien. Ce ne sont que des mots, mon quotidien en tant qu’usager de la SNCF est bien différent.

Réponse : J’ai pris connaissance de votre courriel dans lequel vous me faites part de vos observations au sujet de la réponse du Service Clients du 5 décembre.
En situation de perturbation, selon teneur des événements, seule l’Autorité Organisatrice des Transports est compétente en matière de dédommagement qui s’appliquerait, dans cette éventualité, à tous les abonnés concernés.
Malgré la vigilance des équipes SNCF, certains imprévus peuvent affecter la bonne marche des circulations ferroviaires et entraîner des retards ou des suppressions, voire la composition de certains trains. Dans ces circonstances, SNCF informe les voyageurs et met tout en œuvre pour prendre en charge les voyageurs en toute sécurité dans les meilleurs délais

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Réunions de l’AUTATE : vidéos

A l’AUTATE, les réunions se passent souvent autour d’une carte : on dessine, on imagine, on trace, on échange (et on boit un verre).

A la dernière, nous avons exploré la question d’un réseau optimal autour de l’aéroport et d’ Airbus : comment relier Blagnac à Colomiers ? Quelle offre de transport pour les automobilistes coincés sur cette portion de rocade ?

Vidéo

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[La Dépêche] La troisième ligne de métro ne doit pas oublier l’équilibre de l’agglomération

Un article de Gilles-R. Souillés paru dans la dépêche du midi le 21/12/2016

Le débat sur la troisième ligne de métro s’est achevé en fin de semaine passée, avec les conclusions préliminaires de la Commission Particulière du Débat Public (CPDP) chargée de l’organiser. Si tout le monde se félicite du grand succès démocratique de la consultation, tant par le nombre de participants que d’avis déposés, la pertinence du projet est sujette à des critiques, concernant notamment la nécessité d’un véritable réseau de transports publics pensé à l’échelle de l’agglomération et ne dépendant pas exclusivement du métro. «Face à la congestion routière, les citoyens ont bien perçu l’urgence de ce débat, souligne Europe-Ecologie-les-Verts (EELV). Si la plupart voient dans le métro un moyen de transport rapide et de bonne capacité, un certain nombre de contradictions ont été mises en évidence, qui ne permettent pas de poursuivre le projet tel que proposé jusqu’à présent par le SMTC-Tisséo». Parmi les problèmes soulevés par la consultation et les Verts, le déséquilibre territorial entre Toulouse et les communes de la métropole, notamment à l’ouest où des communes comme Tournefeuille se sentent un peu oubliées, malgré le projet de ligne de bus Linéo3 et l’hypothétique prolongement de la ligne A du métro, qui n’est pas pour demain. Sans parler de la (non) jonction de la troisième ligne avec l’aéroport… «La participation citoyenne a montré la volonté d’un véritable maillage de notre aire urbaine en transports publics», estime les écologistes qui émettent des doutes «sur les problèmes posés par les 40 % du tracé du métro prévus en aérien», en insistant sur des solutions alternatives : réseau de bus avec voies dédiées, tramway, utilisation de l’étoile ferroviaire, développement de voies piétonnes et cyclables, prolongement des lignes de métro existantes, mais aussi, pourquoi pas imaginer un tracé alternatif pour la troisième… Les Verts s’inquiètent surtout du développement urbain et de la densification de l’habitat autour du tracé proposé. «Il faut mener à bien le débat sur l’urbanisme avant tout, puis apporter les réponses en matière de mobilités», assurent-ils en plaidant pour une consultation à l’échelle de l’agglomération sur les questions d’aménagement du territoire. «Il n’est pas d’autre voie possible pour que notre agglomération puisse devenir un jour moderne, fluide et apaisée», concluent-ils. Ce qui reste, in fine, l’enjeu principal. L’association des usagers(e) s des transports de l’agglomération Toulousaine et de ses environs (AUTATE), relève aussi la qualité du débat, mais constate que le travail de la commission a mis en évidence une fracture. «Les décideurs économiques et les politiques sont pour la troisième ligne de métro alors que les usagers sont plutôt contre. C’est David contre Goliath», explique Marie-Pierre Bès, la présidente, qui milite pour un réseau de transports publics global, du train au vélo et desservant les zones d’emplois et de résidence, à l’échelle de l’agglomération. Pour 2,1 milliards, le coût estimé de la troisième ligne, il y a sans doute de quoi trouver des solutions.

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Fin du débat public

Communiqué Fin du débat public

Communiqué de presse

Lundi 19 décembre 2016

Pendant plusieurs mois (Juin à Décembre), une commission indépendante a fait vivre un débat public autour du projet de troisième ligne de métro, envisagé de Labège à Colomiers, en passant par la Côte Pavée, Fondeyre, la Vache et Blagnac.

L’association des Usagers des Transports publics de l’Agglomération Toulousaine et de ses Environs (AUTATE) tient à souligner l’excellent travail réalisé par la Commission Particulière du Débat Public (CPDP) qui a mis en évidence des positions tranchées : les décideurs économiques et politiques sont pour tandis que les associations d’usagers des transports, des modes actifs, les syndicats de salariés et les défenseurs de l’environnement sont contre. David contre Goliath.

Le bilan présenté montre une adhésion majoritaire des sondés par questionnaire à l’idée de réaliser une troisième ligne de métro même si la majorité des participants ne se sentait pas en capacité de juger l’enjeu financier de plus de 2 milliards d’euros. L’association prend acte de cette position inconfortable des habitants.

Notre crainte initiale que le débat ne se réduise à savoir où placer les stations de métro fut vite dissipée, notamment lorsque l’AUTATE a pris la parole lors de la réunion publique de Colomiers du 15 novembre.

L’AUTATE a engagé le débat autour de l’urgence d’un réseau de transport public alliant train, métro, tramway, bus et vélo pour toute l’agglomération et ses environs, en particulier pour desservir les zones d’emploi et de résidence au-delà de la rocade.

Le débat conclut en quelque sorte sur la nécessaire réalisation, dans un horizon temporel à définir, à la fois un réseau de transport d’agglomération tel celui proposé par l’AUTATE (train-tram, bus en sites propres) et sur celui de la troisième ligne de métro.

L’AUTATE demande au Syndicat Mixte des Transports en Commun d’étudier un tel scénario et invite tous les usagers des transports urbains de la métropole (SNCF, Tisseo, réseau départemental) à nous rejoindre.

Par internet à autate.fr, ou par courrier à AUTATE, 10 rue du Château d’Uzou 31700 BLAGNAC.

Marie-Pierre Bès, Présidente.

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liaisons depuis Blagnac

J’habite à Blagnac, rue des colombes, entre la patinoire et la place du relais. Depuis qu’ils ont ouvert le T2, quand je sors le soir à Toulouse, je prends ma voiture et je m’avance à Ancely (Toulouse) et je me gare au milieu des immeubles de la cité d’Ancely car sinon, pour rentrer après, il faut que j’attende de voir arriver un T1. Et comme ils alternent les T2 et T1, si je rate le T1, qui est plus près de chez moi, faut que j’attende une demi-heure. Du coup, je m’avance en voiture mais l’autre soir, c’était complètement bouché et j’ai mis 3/4 d’heure avant d’arriver à Ancely en voiture depuis chez moi : c’est dingue.

Patrick

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[CoteToulouse] Troisième ligne de métro à Toulouse : les quatre infos à retenir du débat public

Le débat public sur le projet de 3e ligne de métro à Toulouse se termine samedi 17 décembre. Voici ce qu’il faut en retenir et sur quoi il va déboucher dans les semaines à venir.

C’est samedi 17 décembre 2016, après trois mois de riches et passionnés échanges, que se clôture le débat public sur le projet de troisième ligne de métro à Toulouse. Voici ce qu’il faut en retenir et sur quoi les échanges de ces dernières semaines doivent déboucher.

Le débat a mobilisé et produit des échanges de qualité

La dernière réunion publique, qui s’est tenue jeudi 15 décembre, a permis de le réaffirmer. Ce débat public a été d’excellente facture, suscitant une forte mobilisation et des débats de bonne tenue, alimentés par des argumentaires solides. Les chiffres sont éloquents : 20 476 personnes ont visité le site internet de la Commission nationale du débat public (CNDP) et ont produit 752 avis et commentaires. 290 questions ont été posées à Tisséo, le maître d’ouvrage du projet.

« Nous avons eu 4 000 conversations directes avec les citoyens et plus de 3 000 personnes ont pris part aux diverses rencontres que nous avons organisées », a appuyé le président de la CNDP, Jacques Archimbaud. Initialement pollué par la polémique sur la mise en place en 2017 de la tarification solidaire dans les transports en commun, le débat public a ensuite pris son rythme de croisière, suscitant de nombreux contre-projets de la part des collectivités locales, des entreprises comme des citoyens. Une belle réussite donc.

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Un article de David St Sernin paru le 16/12/2016

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