Revue de presse

[La Dépêche] Enfin une association d’usagers des transports toulousains

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Transports – Métro, tram, bus, train

L’Autate se propose de recueillir les avis des usagers des transports toulousains afin de tenter de régler les problèmes concrets qui se posent à court terme mais aussi de proposer des solutions à plus long terme.

«Les embouteillages imposants observés tous les jours sur nos rocades démontrent que l’offre de transports présente sur l’agglomération toulousaine n’est pas à la hauteur des besoins de déplacements». Le constat est sans appel. Il est dressé par une association, l’Autate (association des usagers des transports de l’agglomération toulousaine et de ses environs) qui tient son assemblée générale extraordinaire ce soir à Saint-Cyprien (lire ci-contre).

L’association souhaite écouter les usagers, recueillir leur avis, relayer leurs problèmes quotidiens auprès des responsables des transports pour obtenir, pourquoi pas, des modifications concrètes (horaires, lignes, arrêts) à court terme et faire des propositions à plus long terme.

«Sur la rocade, c’est la catastrophe, il y a deux à trois heures chaque jour de pagaille dans l’agglomération toulousaine aux heures de pointe», constate Marie-Pierre Bès, porte-parole de l’Autate, qui estime : «Il faut mettre le paquet pour les banlieusards».

Impossible de sortir de Blagnac le vendredi soir

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[20 minutes Toulouse] Lassés de la galère, des usagers des transports en commun créent une association

TRANSPORTS Donner la parole aux usagers des transports en commun de toute l’agglomération et servir d’aiguillon. C’est l’objectif d’une association relancée ce mardi…  

Helene Menal Publié le

« J’habite à Blagnac et je travaille à Rangueil. En transports en commun, le trajet dure 1h15, détaille Marie-Pierre Bès. A vélo, que je prends le plus souvent possible, c’est 35 à 40 minutes, à peu près autant qu’en voiture en comptant le temps passé dans les bouchons ». L’universitaire est bien placée pour décrire la galère quotidienne des habitants de l’agglomération. Persuadée que « l’offre de transport n’est pas la hauteur des besoins de déplacements », elle fait partie de ceux qui ce mardi soir vont réactiver l’Association des transports de l’agglomération toulousaine et de ses environs (Autate).

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Un RER pour l’agglo toulousaine ?

Un article paru dans la Dépêche du midi le 13/09/2014

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Plusieurs acteurs de l’agglo travaillent sur un projet de RER au Nord et à l’Est de Toulouse. Un projet à long terme, coûteux, qui fait l’objet de débats chez Tisséo.

Toulouse aura-t-elle un jour un RER à la parisienne ? À l’image de ce qui existe déjà vers Colomiers mais avec des dessertes plus fréquentes ? L’idée, qui figurait dans les programmes des deux principaux candidats aux municipales, est aujourd’hui sur la table. Réunis mercredi matin, les élus qui forment le bureau du syndicat mixte des transports en commun (SMTC-Tisséo) l’ont évoquée lorsqu’ils ont élaboré la feuille de route de la mandature : 3e ligne de métro, bus, aérotram… Séduisant pour les uns, coûteux pour d’autres, le RER, qui implique de nombreux acteurs, devra d’abord faire l’objet d’arbitrages au sein du SMTC-Tisséo et de la majorité.

Fenêtre de tir

Le 22 mai, tout juste élus, Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, et Jean-Michel Lattes, son premier adjoint, président du SMTC, découvrent les conclusions d’une étude lancée par leurs prédécesseurs, menée par Europolia, une société publique, émanation de la communauté urbaine et de la région, qui planche sur l’arrivée de la LGV à Matabiau en 2024. La grande vitesse libère une voie entre Saint-Jory et Toulouse, la banlieue la moins desservie, et offre donc une occasion unique de créer le RER. L’étude détaille les futures gares (Castelnau-d’Estrétefonds, Lespinasse, Fenouillet…), le cadencement au quart d’heure et évoque même la possibilité de relier Montaudran, Labège… Du Nord au Sud-est, un grand axe se dessine.

L’idée d’utiliser les voies ferrées n’est pas nouvelle. Mais elle connaît un inconvénient majeur : son coût d’exploitation. D’abord emballé, Jean-Luc Moudenc serait plus dubitatif. Quel coût ? Qui paye ? Et quelle est l’autorité organisatrice ? Voilà les trois questions clé posées mercredi par l’élu toulousain Pierre Trautmann.

Jean-Michel Lattes juge, lui, le projet, qui émane de la SNCF et de RFF et concerne aussi la région, «extrêmement séduisant. Mais nous ne sommes pas entrés dans la dimension financière.» Une rencontre est prévue «en novembre entre Jean-Luc Moudenc et la SNCF pour une analyse technique». Pour l’élu, le RER ne remet pas en cause en tout cas la 3e ligne de métro.

L’aérotram jusqu’à Basso-Cambo : le projet surprise de Jean-Michel Lattes

Président du syndicat mixte des transports en commun (SMTC-Tisséo), Jean-Michel Lattes a surpris son monde mercredi matin lors de la réunion de bureau du syndicat. Devant la vingtaine d’élus présents, il a fait part d’un projet jusqu’à présent jamais évoqué : le prolongement de l’aérotram, pourtant peu en odeur de sainteté, jusqu’à Basso Cambo, terminus de la ligne A. Surprise dans les rangs : Claude Raynal, maire PS de Tournefeuille, Thierry Suaud, maire PS de Portet, et même Arnaud Lafon, maire Modem de Castanet, s’étonnent. «Il nous parle d’abord d’un coût qui explose et à présent d’un doublement de la ligne. Tout ça alors qu’on cherche de l’argent pour les projets», témoigne un élu sous couvert d’anonymat.

Joint hier, Jean-Michel Lattes se justifie. Pour lui, le projet, bien que plus médiatique que les bus Linéo, est du même ordre de prix. Et il émane de la réflexion déjà entamée avant l’été sur l’aérotram. «Pour moi, c’est un dossier retravaillé. J’ai échangé avec mes ingénieurs et j’ai senti qu’il y avait là une piste intéressante.»

Pour le président du SMTC, il faut retenir le rapport entre le coût et l’efficacité. En clair, un aérotram Rangueil-Oncopole pour 7 000 personnes par jour, ce n’est pas rentable. C’est moins que la ligne 16 avec ses 22 000 passagers. Alors que prolongé jusqu’au métro, l’aérotram peut voir sa fréquentation «multipliée par trois». Le prolongement serait de plus moins coûteux que le franchissement de Pech David et de la Garonne. «Même si le projet est plus cher, il est plus rentable», avance-t-il. Le coût serait de toute façon inférieur à 100 M€, selon lui. Une étude est lancée. Mercredi, un des élus surpris lui aurait finalement dit «chiche».

Métro à Labège : l’enquête publique en novembre

Bonne nouvelle pour le Sicoval, la communauté d’agglo du Sud-est toulousain, qui porte à bout de bras le projet de prolongement du métro à Labège. Sollicitée par «La Dépêche», la préfecture a indiqué que l’enquête publique pourrait débuter «à la mi-novembre». C’est un pas de plus et une façon de consolider le projet en butte à deux obstacles : les 25 M€ que l’Etat devait donner dans le cadre de l’appel à projets et qui sont toujours attendus, mais aussi le scepticisme que la nouvelle majorité du SMTC, comme l’ancienne d’ailleurs, laisse percevoir. Sicoval et SMTC doivent verser chacun 141 M€ pour un projet estimé à 373 M€

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