Un article paru dans la Dépêche du midi le 17/02/2017
JEAN-MICHEL LATTES>La 3e ligne sort confortée du débat . «J’ai tenu, en assistant à la conférence de presse de la commission particulière, à marquer l’attention qui a été la nôtre à ses actions. Nous avons mis à sa disposition tous les moyens matériels nécessaire. Les équipes de Tisséo-SMTC ont fait preuve d’une disponibilité totale. La commission a bien travaillé : elle a permis un débat riche et surtout serein. Cela a permis d’aller au fond, donc de bien faire comprendre les enjeux fondamentaux du projet. Le rapport de 160 pages va faire l’objet d’une analyse approfondie. Nous déciderons collégialement de la suite qui lui sera donnée. C’est avec optimisme et volontarisme que je vais aborder les prochaines étapes. J’ai la conviction profonde que notre projet sort renforcé de cet exercice démocratique».
L’AUTATE>Un rapport qui n’ose pas. L’Autate (association des usagers des transports de l’agglomération toulousaine et de ses environs) «s’inquiète des multiples non-réponses du SMTC à des questions majeures, ainsi que ses comparaisons partiales de l’efficacité du métro vis-à-vis des autres modes de transport (tramways, train) très éloignées des retours d’expérience ailleurs en France. Nous nous inquiétons également du fait qu’après un an de concertation et de débat public, le projet de révision du PDU n’ait pas bougé d’un iota. La commission a demandé que notre projet soit évalué sérieusement par un comité scientifique indépendant. Nous resterons vigilants…»
VELORUTION> Métro, boulot, dodo, pas de vélo. «Tout tourne autour du métro et réduire la place de la bagnole est le dernier des soucis, il n’est pas prévu qu’elle diminue dans le cadre du PDU (plan de déplacements urbains)».
COLLECTIF CITOYEN>La menace d’un recours juridique. «La CNDP soutient nos demandes. Nous exigeons que les variantes de tracé soient toutes étudiées et comparées objectivement avec celles de Tisséo. Auquel cas, dans les phases à venir avant l’enquête publique, nous ne verserons alors plus dans «l’approbation critique» mais dans l’opposition pure et simple au projet. Nous serions alors contraints et prêts à utiliser toutes les voies de droit pour opposer un recours juridique, susceptible d’empêcher tout lancement du chantier avant la fin du mandat municipal».