La rapidité de la liaison vers l’aéroport : est-ce le problème actuel des déplacements sur Toulouse ?
Il faudrait que ces Messieurs, responsables d’entreprises et élus, redescendent sur terre, là où se déplace quotidiennement le « petit » peuple des banlieusards toulousains, celui qui a honoré Johnny.
Les usagers contactent l’AUTATE et nous expliquent que leur problème quotidien autour de l’aéroport, c’est de trouver un moyen efficace de joindre la commune environnante de son habitation (Colomiers, Tournefeuille, Pibrac, L’isle-Jourdain, Cugnaux, etc.) et d’arriver, dans un délai de moins d’une heure, au bureau, dans les entreprises de l’aéronautique, situées essentiellement à Blagnac et Colomiers.
Pour l’instant, rien d’efficace autour de Toulouse en transports en commun pour ces salariés et la troisième ligne de métro, c’est dans 8 ans, soit 80 000 habitants de plus !
Alors que l’Association des Usagers des Transports (AUTATE) réclame des bus en site propre assurant des liaisons vers Blagnac depuis les Minimes, Seilh, Cornebarrieu, Tournefeuille, Colomiers, Pibrac, et des bus transversaux de type Cornebarrieu-Colomiers.
Les jeudis et vendredis soir, Blagnac est totalement saturée de voitures qui ne viennent pas de l’Aéroport ! Il faut passer à la vitesse supérieure en première et deuxième couronne.
Donc, l’urgence actuelle n’est pas de savoir s’il va falloir 2 ou 5 minutes de plus aux hommes d’affaires pour relier l’aéroport au centre-ville ou au Parc des expositions.
Il est temps d’arrêter de faire des transports en commun pour le milieu des affaires et du commerce, qui viendra ponctuellement dans notre ville et penser aux problèmes récurrents des agglo-toulousains, en termes de pollution de l’air, saturation de la rocade, lenteur du réseau tisseo et fatigue associée.