Mr MC retraité, né le 13 juillet reçoit de la part du point info sénior une invitation écrite à renouveler sa carte de transport en commun Tisséo. On lui demande de bien vouloir se munir de sa carte d’identité, d’un avis d’imposition, d’un justificatif de domicile (facture) et bien sûr de sa carte périmée de transport.
Le lundi 3 juillet il se rend au point info sénior, service municipal de la mairie qui jusqu’alors délivrait une carte de gratuité des transports pour l’agglomération. On le sait depuis janvier pour le moins, le maire est décidé à supprimer la gratuité mise en place depuis Baudis au profit d’une tarification qui fait payer tous les retraités sauf ceux qui ont 811 euros par mois.
Arrivé dans la cour de l’espace Duranti, il découvre une file d’attente de 5 m dépassant de l’entrée. Dans le rang on l’informe que du retard a été pris suite à une panne informatique. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur les personnes âgées attendent patiemment parfois sous le soleil tapant, parfois sous une bruine infime.
A l’entrée, le personnel visiblement débordé par la situation, informe que l’attente sera longue. Il y a 3 personnes pour recevoir et chacune prend environ ¼ d’heure pour résoudre la demande de chacun.
Il décide néamoins d’attendre. A l’intérieur on vérifie qu’il possède tous les documents demandés. On lui demande s’il sait quelle tarification il prendra ? Oui celle qui est annuelle à 100 euros. On l’informe que la mairie ne prend que les chèques ou la carte Visa : la mairie refuse l’argent en espèce émis par l’état.
Un ticket numéroté lui est attribué, le 76. On en est au 57. Muni d’un bon livre, le temps passera assis. A 13 h 30 soit une heure et demi plus tard c’est son tour. Il passe au guichet. Et là l’employé l’informe que pour obtenir l’abonnement annuel à 100 euros, il ne peut le faire qu’à partir du 6 juillet et qu’il faudra revenir ultérieurement. Après toute cette attente Mr MC s’étonne avec exaspération que cette information n’ait pas traversé la cloison qui sépare les employés de l’accueil des employés qui reçoivent.
Au mieux l’employé peut proposer un billet pour 10 euros couvrant la période du 14 juillet au 31 pour 10 euros ou un ticket de 10 déplacements pour 4 euros. Mais s’exclame Mr MC, dix euros c’est le tarif pour un mois et vous me le proposez pour quinze jours : c’est du vol !
Mr MC assez énervé de ces situations retourne à l’accueil afin d’informer la salle d’attente des conditions d’obtentions et en l’occurrence de la non obtention et de la non mise en place de la tarification pourtant propulsée depuis de nombreux mois.
Monsieur le maire, on a vu aujourd’hui que vos employés travaillaient sans concertation commune dans des conditions de travail très pénibles pour tous : accueil sans confidentialité dans une salle aveugle, attente dans les mêmes conditions, personnels très sollicités car pas assez nombreux, soumis aux décibels des dialogues et des réclamations … Pas de chance, votre image auprès des retraités a été fortement altérée aujourd’hui…