Le prolongement de la ligne B (PLB), c’est 5 km supplémentaires et 5 stations nouvelles à partir du terminus actuel de Ramonville pour relier le terminus futur de Labège, à l’horizon 2021 ou 2022.
L’essentiel du parcours est prévu en viaduc aérien (4,6 km) pour 400 m seulement en souterrain,
ceci afin de réduire le coût du projet (362 M€, financés par Tisséo et Sicoval à parts égales (141 M€), par le Conseil départemental (80 M€), l’état (20,50 M€), la Région (10 M€), l’emprunt (74,50 M€), des ventes de terrains (26 M€), et un reversement du Versement Transport payé par les entreprises sur le territoire du Sicoval (10 M€). S’ajoutent les frais de maîtrise d’ouvrage que Tisséo s’était engagé à payer (11 M€).
Jacques Oberti, président du Sicoval a précisé hier que ce coût devait être actualisé à 363,35 M€ en raison du retard pris sur le calendrier initial.
15 M€ ont déjà été engagés et dépensés en études préliminaires (maîtrise d’ouvrage, campagne géologique et fouilles archéologiques) et pour la réalisation du prototype de viaduc montré et inauguré hier au Sicoval (sa réalisation a coûté 90 000 €), qui préfigure la réalisation des 10 km de corniches (garde-corps du futur viaduc) et des 4 500 portiques métalliques (évacuation voyageurs) nécessaires à la réalisation du PLB.
La vitesse commerciale du métro Val (Siemens) utilisé pour la ligne B actuelle, sera de 36 km/h,
la fréquence de 3 minutes 30 en heure de pointe (une rame sur 3 rejoindra Labège, les 2 autres s’arrêtant à Ramonville).
Fréquentation estimée : 35 000 à 38 000 voyageurs/jour pour un bassin de vie et d’emplois desservi de plus de 50 000 personnes.
Le préfet a jusqu’au 7 mars pour déclarer le PLB d’utilité publique.
photo DDM. Voir l’article sur le site DDM