Un article paru dans Actu Toulouse le 20 octobre 2017
Un projet de RER pour Toulouse comme à Paris : c’est « oui » mais (vraiment) pas pour tout de suite
Venir à Toulouse en RER comme les Parisiens le font de la banlieue vers la Capitale, certains usagers en rêvent. C’est possible, mais il va falloir patienter. Les explications.
(…) lire l’article complet sur le site
« Quand on veut tuer son chien… »
Une conclusion qui a fait réagir l’Autate via sa présidente, Marie-Pierre Bès :
Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage. Le comité scientifique a travaillé ici à charge en élargissant le périmètre de notre proposition et en prenant en compte des gares que nous n’avions pas envisagées. Le cahier des charges qu’ils ont donné au cabinet d’étude était à charge, surévalué. Sur cette base, c’est facile d’augmenter le coût du projet. Dans les faits, nous avons eu trois réunions avec le comité et dès la deuxième nous avons senti que le coût de notre projet serait surévalué. Leur étude est hors sujet dans le cadre du Projet Mobilités et le moins que l’on puisse dire, c’est que nous ne sommes pas contents.
Pour l’heure, le seul projet de RER de l’agglomération toulousaine est celui de l’aménagement des voies ferrées du nord toulousain qui prévoit le doublement de la voie ferrée sur 19 km entre Castelnau d’Estretefonds et Matabiau. Un projet, à hauteur de 566 millions d’euros, qui est programmé dans le cadre du projet de LGV Bordeaux-Toulouse. Sauf que le projet de LGV Bordeaux-Toulouse tangue largement, notamment en raison d’un plan de financement loin d’être constitué.
L’autre ligne qui pourrait muter en ligne RER serait la ligne C entre Colomiers et les Arènes. Le doublement des voies nécessiterait cependant un investissement de 50 millions d’euros.
Autant dire que le débat sur la faisabilité d’un réseau RER, ce sujet en plein dans la problématique de la mobilité au quotidien chère au gouvernement actuel, ne fait que commencer.