J’habite à Sainte Foy d’Aigrefeuille, commune résidentielle à 15 km
de Toulouse, mon témoignage concerne une commune périurbaine sans
transport en commun.
La population de Ste Foy est jeune et la plupart des habitants vont travailler sur Toulouse, Labège ,les hôpitaux au sud de Toulouse …(environ 30 minutes en voiture)
Nous ne faisons pas partie du PDU donc pas de transport Tisséo.
Le seul transport en commun existant est un TAD qui va uniquement vers
Balma Gramont, 7 trajets par jour à réserver 2 heures à l’avance pour
qu’ils passent . Il faut ensuite de Balma Gramont prendre le métro pour,
peut être encore, traverser Toulouse. Autre possibilité mais très peu
utilisée les bus Arc en ciel Revel-Toulouse, ils passent 2 ou 3 fois
par jour à Lanta qui est à 5 km, et il faut, là aussi, prendre sa
voiture pour y accéder.
A cela, se rajoutent des tarifs non avantageux. On paye d’abord le trajet TAD puis le plein tarif tisséo puisque nous ne
sommes pas dans le PDU. De quoi aussi décourager ceux qui préfèrent la
voiture aux transport en commun.
Avec autant de contraintes, on peut comprendre l’intérêt de la voiture et à Sainte Foy, on compte 2 ou 3 voitures par maison.
En conséquence, la route de la Saune (la D18) et les petites routes de campagne vers Saint Orens, Escalquens, Labège sont saturées le matin et le soir, dangereuses et inadaptées au trafic.
Personnellement pour aller sur les centres d’attractivité qui sont Saint
Orens, Labège ou Toulouse je prends mon vélo le plus possible (sachant
que ce n’est pas à la portée de tous et que les coteaux sont durs à monter) C’est sportif et je ne tiendrai pas longtemps.
La meilleure solution est d’abord la voiture puis les terminaux de bus.
Pour aller sur Toulouse, on peut se garer au Leclerc Saint Orens et
prendre le L7 ou à Fonsegrives Ribaute le L1 ou le 83, Dans ce dernier
cas, il faut obligatoirement aller encombrer Fonsegrives au passage.
Il nous est impossible de quitter Sainte Foy sans voiture.
Je ne sais pas si ma petite banlieue résidentielle est unique dans son
cas mais je la trouve très caractéristique d’un déficit de transport
dans la périphérie toulousaine.