Besoin urgent d’une solution transports efficace à Tournefeuille

Suite à la réunion publique du 26 mars 2018 à Tournefeuille

Mon témoignage: les travaux de Linéo 3 ont montré l’insuffisance totale des transports à Tournefeuille : en effet, j’ai mis UNE HEURE pour quitter Tournefeuille vers 08 heures. Cela montre que, compte tenu de l’accroissement de la population, à Tournefeuille et dans les environs, même le linéo 3 sera très insuffisant.

Il faut le métro : jonction avec la ligne 3
Ou, solution alternative et efficace, un train régional qui utiliserait les voies ferrées abandonnées des usines de en Jacca, avec prolongement jusqu’à Pahin, avec parking relais. Nous serions en un quart d’heure aux Arènes! En ce qui concerne les passages à niveau, on peut les remplacer par des tunnels ou des ponts, moins coûteux que le métro.
Une autre possibilité consisterait à faire circuler en site propre un bus sur ces voies ferrées (idée d’un élu de Plaisance).

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Cornebarrieu-Toulouse : des transports inadaptés

Des transports en commun inadaptés

Aller à Toulouse

Pour un habitant de Cornebarrieu ou des communes environnantes souhaitant rejoindre Toulouse via le réseau Tisseo se présentent deux alternatives.

  • Rejoindre la ligne T1 par le TAD 120 (ou éventuellement, par les bus 17 depuis Mondonville ou 71 depuis Aussonne jusqu’au niveau du lycée Saint Exupéry mais qui ne circulent que le matin et en fin de journée) et rejoindre la station Arènes par le tramway 30 à 35 minutes plus tard.

  • Aller à la gare SNCF de Colomiers par le TAD 118 en ayant pris soin de vérifier les horaires de train et de là regagner la station Arènes en 8 à 15 minutes.

Pour le TAD, il y a lieu d’intégrer un retard éventuel de l’ordre de 10 minutes ainsi que les aléas du trafic et donc de prendre une marge suffisante en sachant que la fréquence est de 1/2 heure en journée et de 1 heure en soirée et le dimanche.

Revenir de Toulouse

Au départ des Arènes, point nodal, toujours les alternatives via les lignes C ou T1 avec moins de 15 minutes pour la première et regagner la gare SNCF de Colomiers ou bien, avec plus du double de temps pour la seconde, aller jusqu’à Aéroconstellation avec toutefois une meilleure fréquence.

Si l’on a la chance d’avoir un TAD dans un délai assez bref et de ne pas payer un passage supplémentaire pour la correspondance, il faudra alors se fier au parcours déterminé par le chauffeur en fonction des différentes demandes, non seulement des passagers embarqués mais aussi de ceux qui seront recueillis en cours de route.

Il arrive ainsi que l’on fasse des détours conséquents avant d’être conduit à destination.

Pour avoir expérimenté occasionnellement ce service un dimanche après-midi, j’ai pu constater qu’une majorité de jeunes entre 15 et 18 ans faisaient appel au TAD et il est clair qu’une fois qu’ils auront l’âge requis et leur permis, auto ou moto, ils chercheront au plus vite à s’affranchir des transports en commun.

En clair, la ligne SNCF, par l’absence d’un service régulier et cadencé et ses plages horaires limitées, le tramway par sa lenteur et ses interruptions fréquentes, le TAD par son inconfort, ses horaires et itinéraires aléatoires sont autant de raisons pour que nos jeunes soient demain de nouveaux adeptes de la voiture individuelle.

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problèmes sur les horaires et passages des bus

Bonjour,

Je me permets de vous contacter concernant le réseau de transport de Toulouse Tisséo Il y a de gros problèmes sur Toulouse, le métro a été arrêté pendant plus d’un mois au mois d’Août 2017 je vous laisse imaginer le désespoir pour se rendre au boulot par bus ou à pied pas le choix et payer 50 euros pour utiliser ses jambes.

Mais il n’y a pas que cela, il y a des problèmes sur les horaires et passages des bus (bus qui passe ou non) aucune information de leur part à nous de nous débrouiller. Quand on les joint au téléphone ils sont incapables de donner des raisons et nous disent d’aller remplir un formulaire sur le site. (formulaire qui ne sert à rien puisque rien ne change) Ce matin encore je suis arrivé en retard au boulot puisque mon bus13 qui passe normalement à 6h55 n’est pas passé. Les Toulousains sont à bout de nerfs. Merci de faire remonter ces informations.

Dans l’attente je vous prie de recevoir, Madame, Monsieur, de mes salutations distinguées.

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usagers : ligne 67 + problèmes avec les poussettes

Bonjour,

Usagers ponctuels de la ligne 67, nous avons vu votre mot sur l’arrêt Cabanon.

Nous sommes à la fois usagers et voisins. Nous sommes déçus de l’horaire du dernier bus en semaine et que le dimanche il n’y ait rien. La mise en place pour les bus du matin du bus chenille est un plus. Par ailleurs, nous descendons à l’arrêt clinique Pasteur…

Rien n’est fait pour les poussettes on descend tant bien que mal sans renverser la poussette la hauteur est importante. Il faut se battre pour avoir de la place avec la poussette car pas de place assise les gens ne se lèvent pas mais râlent… dans le métro idem faut se battre et prendre des remarques des autres usagers qui n’aiment pas qu’on aille travailler en utilisant les transports en commun du coup on prend la voiture.

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FNAUT infos n°262 : des RER dans les villes de province, un projet réaliste

FNAUT Infos n°262 mars 2018 (PDF)

Les grands projets ferroviaires ne concernent pas que les voyages à longue distance ou le transport du fret.

De nombreuses métropoles de province possèdent une étoile ferroviaire sous-utilisée.

A partir de l’exemple des S-Bahn développés en Allemagne et dans les pays voisins, la FNAUT propose de mettre en place des services ferroviaires diamétraux à haute fréquence ou « RER », complémentaires des services TER traditionnels et desservant le cœur de ces agglomérations.

Étroitement connectées aux transports urbains, ces offres ferroviaires attractives permettraient d’absorber une circulation automobile envahissante et d’éviter la construction de nouvelles infrastructures routières.

Le cas de Toulouse est traité à la page 4.

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lignes 49, 73 sur l’Union

Bonjour,

J’ai envoyé 3 messages à ce sujet, 2 à Tisséo et un à la mairie de L’Union. La mairie ne m’a simplement répondu qu’elle faisait suivre le courrier à Tisséo et Tisséo a botté en touche.

La déviation prive tout un quartier de desserte, aucun arrangement provisoire n’a été prévu : cette déviation va perdurer jusqu’en novembre 2018.

Mon premier courrier à Tisséo concernait une demande d’aménagement provisoire, aller/retour de bus … Une telle demande n’est pas du ressort de Tisséo et a été transmise à Tisséo Collectivités.

Ma deuxième demande, que je viens de reformuler, demandait pourquoi le bus 49 ne s’arrêtait pas à l’arrêt Bayonne du bus 76. Réponse à côté : « à cause de la déviation ». En effet, à cause de la
déviation il ne peut pas desservir son arrêt, mais il passe avec la
déviation devant l’arrêt du 76 mais ne prend pas ou ne dépose pas de passager. De plus la zone est très mal desservie, les bus partant tous à la même heure des Argoulets.

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Bus 70

Ayant déjà contacté Tisséo plusieurs et ayant reçu une seule réponse bateau et nullement suivie d’effet je tente ici.

Je prends tous les mercredis et jeudi soirs le bus 70 à l’arrêt Passerelle Haedens ou Pont du béarnais en direction d’Aeroconstellation. Je sors du travail (situé sur le boulevard de la marquette) à 17h et le 70 est censé passer à 17h12 à Passerelle Haedens. Or il passe systématiquement en avance de quelques minutes. Pas le bout du monde me direz-vous? Certes, mais quand le suivant est vingt minutes plus tard, tout à coup cela prend une tout autre importance de rater celui-là simplement parce que les chauffeurs ne respectent pas les horaires!

Le comble du comble c’est quand vous avez réussi (en courant comme un dératé) à l’attraper et qu’il s’arrête à l’arrêt Ponts-Jumeaux (juste en suivant) pendant quelques minutes de plus « pour assurer la ponctualité du service »!
J’ai appelé plusieurs fois Tisséo et j’ai également écrit sur leur site sans succès… je suis vraiment fatiguée de ce service à contretemps.

Une utilisatrice toujours plus tentée de prendre sa voiture.

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Mobilités du quotidien : le rapport DURON

L’actualité sur le rapport Spinetta et le projet de suppression du statut des futurs cheminots a fait passer au second plan le rapport Duron sur le financement des infrastructures de transport.

Philippe Duron a été nommé, dans le cadre des assises de la mobilité, président du conseil d’orientation des infrastructures de transport (vocation à être pérenne) qui prend la suite d’une commission Duron des infrastructures mises en place par le gouvernement précédent. Son objet : évaluer la capacité de financement des infrastructures de transport mais aussi de mobilité (pistes cyclables, pôles d’échanges multimodaux, cheminements piétons) et établir des priorités sur leur financement.

3 scénarios ont été élaborés :

  • Le scénario 1 est celui dans lequel l’Etat prolonge la trajectoire financière déjà actée pour 2018-2020 sur les années ultérieures (48 Md € en 20 ans). C’est déjà de 25% supérieur à la dépense de la période 2012-2016 qui avait par exemple permis sur le ferroviaire de lancer un plan de régénération du réseau (mais à ce rythme il faudrait plus de 10 ans pour le mettre réellement à niveau), de remettre à niveau l’entretien des routes nationales qui avaient été délaissées d’où ensuite des coûts plus élevé. Durant cette période, les aides aux investissements des collectivités sur les transports urbains ont été minimes.

Le rapport Duron considère que ce scénario est très insuffisant. L’AUTATE considère que le scénario 1 qui verrait seulement le prolongement du niveau d’investissement des dernières années est totalement inacceptable.

  • Le scénario 2 c’est déjà 60 Md € en 20 ans et le scénario 3 prévoit 80 Md €.

A Toulouse, au sens du périmètre Tisseo :

  • la régénération des voies ferrées n’est pas impactée parce qu’il y a eu un plan , toujours en cours, de remise à niveau . Mais le rapport préconise le traitement du noeud ferroviaire de Matabiau, et aussi sur la modernisation des voies (signalisation en priorité),
  • l’entretien des routes nationales n’est pas non plus concerné car, sur le périphérique, les travaux d’isolation phonique et de traitement des eaux sont en cours,
  • par contre les subventions aux métros, tramways, LINEO sont essentielles pour le PDU de Toulouse, mais l’Etat a depuis très longtemps privilégié les infrastructures les moins coûteuses et qui réduisent la voirie  pour favoriser le report modal. En clair, le taux de participation de l’Etat à la 3ème ligne de métro risque d’être assez faible.
  • le rapport Duron enfin vise « le développement des nouvelles mobilités par les collectivités » intéressantes mais à traduire concrètement : aires de covoiturage? pistes cyclables ?…

Autres sujets traités : la tarification. Le rapport préconise un rééquilibrage progressif entre la part payée par le contribuable et celle payée par l’usager (actuellement de 20 à 30%). Déjà beaucoup de collectivités ont relevé leurs tarifs (ex de Nantes qui n’arrivait pas à financer simplement l’entretien de ses 3 lignes de tramway).

L’AUTATE se félicite que les toutes premières priorités soient l’amélioration de la qualité des réseaux existants et le développement de la performance des transports en ville pour lutter contre la congestion routière et la pollution. Toutes les formes de mobilité sont concernées : le ferroviaire (régénération du réseau, suppression de passages à niveau, diminution du bruit et priorité aux nœuds ferroviaires pour les nouveaux investissements Toulouse-Matabiau et les Aménagements Ferroviaires du Nord de Toulouse (AFNT) permettant d’augmenter le nombre d’aller-retour TER), le routier (entretien du réseau national revalorisé), les transports en commun en ville, les pôles d’échanges multimodaux, les cheminements piétons et vélos, les innovations.

L’AUTATE soutient en particulier les préconisations du rapport relatives au développement des RER, qui rejoignent parfaitement sa proposition de réseau de trains métropolitain sur l’étoile ferroviaire toulousaine.

Pour satisfaire les besoins, même seulement les plus urgents, il faut un effort d’investissement à la hauteur des enjeux, c’est vital pour l’avenir de notre agglomération, la santé de ses habitants et la préservation de son environnement.

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