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Conférence-débat : Quels transports pour Toulouse Métropole ?

Les Amis du Monde Diplomatique et l’ Université Populaire de Toulouse vous invitent le 16 mars à 2OH30,

salle du Sénéchal, Toulouse.

Dans une agglomération qui connaît un accroissement démographique remarquable, accompagné d’un étalement urbain toujours plus large, la croissance exponentielle du trafic automobile devient de plus en plus insupportable par la multiplication des bouchons et la pollution qui en résulte.
La ville de Toulouse, enclavée par des barrières de péage située à ses portes (Labège, Lalande, L’Union) poursuit une politique de gentrification de son centre ville en renvoyant le trafic automobile vers sa rocade et la périphérie.

On peut d’ailleurs observer que si l’on circule souvent mieux en ville ce n’est pas le cas à l’extérieur où, faute de transports en commun efficaces, la voiture reste souvent indispensable.

Nous pouvons ainsi faire les constats suivants :

  • le détournement des voies rapides au profit des grands centres commerciaux (Labège, Balma, Blagnac, Portet et peut-être demain Plaisance-du-Touch avec le projet Val Tolsa),
  • la dégradation ou un entretien à minima des voies secondaires de circulation desservant toujours plus de zones d’habitation, avec une multiplication des ronds-points mais aucune adaptation ni à la croissance du trafic, ni à l’usage du vélo,
  • l’inefficacité de la plupart des transports publics routiers existants en raison même du trafic et des encombrements,
  • des choix politiques inconséquents : le tracé excentré de la ligne de tramway, l’annulation du prolongement de la ligne B de métro,
  • la vente par l’État de la société d’exploitation de l’aéroport de Blagnac avec pour corollaire l’accroissement prévu du trafic aérien et l’augmentation de toutes les nuisances associées,
  • la sous-utilisation des accès ferroviaires : limitations horaires, fréquences insuffisantes, absence de double voie, tarification inadaptée, parkings des gares sous-dimensionnés,

Face à cette situation et aux besoins quotidiens des usagers que nous proposent nos élus ?

  • une troisième ligne de métro,
  • une autoroute entre Toulouse et Castres,
  • une Ligne à Grande Vitesse vers Bordeaux,

Nous nous trouvons une fois de plus en face de Grands Projets qui, s’ils ne s’avèrent pas tout à fait inutiles, seront évidemment coûteux. Ils peuvent satisfaire sans aucun doute les appétits des multinationales du BTP mais ne répondront pas à l’urgence des besoins.

Différentes associations, l’AUTATE (Association des Usagers des Transports de l’Agglomération Toulousaine et de ses Environs), le PACT (Pas d’Autoroute Castres Toulouse) et Alternative LGV Midi-Pyrénées, essayent de faire entendre leurs voix pour réorienter ces choix politiques, écoutons-les et débattons avec eux des solutions alternatives.

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[La Dépêche] Les scénarios qui sont explorés

Un article de J.-M.D. publié le 30/05/2016

Financement public avec allongement de la dette et fonds souverains.

C’est la solution préconisée par une large partie des élus du Grand Sud, tant du côté de Midi-Pyrénées que d’Aquitaine. «Tenons compte du principe de réalité, martèle Jean-Louis Chauzy, le président de l’association EuroSud Transport qui organisait récemment un colloque sur la problématique des transports et leur financement. Dans un contexte marqué par une baisse des ressources financières, tant du côté des collectivités que de l’État, la solution passe pour Carole Delga, présidente de Région, par un «mode de fonctionnement innovant», en s’inspirant des montages financiers expérimentés ailleurs, en faisant aussi appel au privé, et en recherchant d’autres ressources fiscales à partir de taxes locales spécifiques. «La taxe sur les bureaux, ce n’est pas que pour le Grand Paris !», souligne Jean-Louis Chauzy, qui est aussi le président du Ceser. Plusieurs pistes nouvelles ont été évoquées. D’abord allonger la durée de la dette pour rendre la charge plus supportable pour les collectivités locales. C’est possible, la Caisse des dépôts ayant elle-même porté à 45 ans son financement pour le Grand Paris. Une démarche a été conduite dans ce sens par Carole Delga auprès de la Banque européenne d’investissement. S’ouvre également la possibilité de faire appel à des fonds souverains étrangers pour boucler les financements. C’est d’ailleurs ce qui est prévu pour l’itinéraire européen E9 entre Ax-les-Thermes et Puycerda. On peut espérer aussi plus de financements de l’Europe au nom de l’interconnexion ferroviaire. Côté aquitain, Alain Rousset et Alain Juppé poussent dans ce sens, jugeant ces aides insuffisantes.

Un partenariat public privé comme pour Tours-Bordeaux

Le projet de Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA) Tours-Bordeaux (8 Mds d’euros) a été rendu possible en juin 2011 par la signature du plus important partenariat public-privé ferroviaire en Europe. En parallèle des fonds propres apportés par Lisea, (filiale de Vinci), le plan de financement est composé d’une subvention publique de 3 milliards d’euros versée par l’État, les collectivités et l’Europe, d’une contribution de SNCF Réseau d’ 1 milliard d’euros. «Le PPP, c’est compliqué à mettre en œuvre, compliqué à réussir. Ce type de partenariat n’est pas la panacée. La preuve, c’est qu’il y a très souvent des renégociations, comme on le voit pour Tours-Bordeaux. On a augmenté le nombre de dessertes sous la pression du concessionnaire, mais qui va les payer, l’État, les collectivités», explique Marc Ivaldi. L’économiste serait favorable à un PPP pour Bordeaux-Toulouse. «Mais comment ne pas reproduire les mêmes erreurs, comment bâtir un «PPP» sain, transparent, incitatif, capable in fine de mieux cerner les coûts, ajoute le chercheur (lire ci-dessous).

Une ouverture à la concurrence ?

C’est l’autre piste évoquée notamment par la Toulouse School of economics : ouvrir à la concurrence un service TGV entre Paris-Bordeaux et Toulouse : «Il faut construire la ligne, trouver les financements pour la réaliser, et, ensuite, mettre en concession l’exploitation. Autrement dit, mettre la SNCF en concurrence avec la Deutsche Bahn, avec les Italiens, les Espagnols, les Anglais pour le service aux usagers. On aura ainsi de vraies explications sur les coûts. il s’agit là, non pas de décisions politiques, mais économiques», conclut TSE.

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[Le Figaro] Le partenariat public-privé ne fait pas l’unanimité

Un article de Jean-Yves Guerin publié le 25/05/2016

Lignes TGV, stades, hôpitaux, prisons… ce montage est utilisé pour financer toutes sortes d’infrastructures publiques. L’année dernière, 41 projets de ce type ont été agréés, pour un montant total de 15 milliards d’euros.

Importée du Royaume-Uni au milieu des années 2000, la formule du PPP (partenariat public-privé) a connu un développement exponentiel depuis. Lignes TGV, stades, hôpitaux, prisons… ce montage est utilisé pour financer toutes sortes d’infrastructures publiques. L’année dernière, 41 projets de ce type ont été agréés, pour un montant total de 15 milliards d’euros.

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[La Tribune] LGV Bordeaux-Toulouse : avis positif du Conseil d’État, mais toujours pas de financement

Un article de Florine Galéron  publié le

Après l’avis favorable du Conseil d’État, la publication de la déclaration d’utilité publique pour la LGV Bordeaux-Toulouse est prévue d’ici au 8 juin. Cette décision marque une avancée cruciale pour lancer les travaux de la ligne à grande vitesse. Mais la question du financement reste entière.

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[ToulEco] LGV Toulouse – Bordeaux : il faudra innover pour trouver les financements

le mercredi 25 mai 2016  Martin Venzal

C’est un nouveau feu vert pour le chantier de la Ligne à Grande Vitesse Bordeaux-Toulouse que vient d’allumer le Conseil d’État. Mais le chantier reste suspendu à la question cruciale du financement. Où trouver les 8 à 9 milliards d’euros nécessaires ?

La Ligne à Grande Vitesse entre Toulouse et Bordeaux a reçu le feu vert du conseil d’État, qui a rendu, ce mercredi 25 mai, un avis favorable au GPSO, le Grand projet ferroviaire du sud-ouest. Une décision qui doit logiquement déboucher sur la déclaration d’utilité publique prononcée par l’État d’ici le 8 juin.
La décision a été saluée de façon unanime par tous les élus locaux, du maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc qui accueille « une très bonne nouvelle pour tout le sud-ouest », à la présidente du conseil régional LRMP Carole Delga pour qui « cette décision va dans le sens que nous défendons depuis des années », jusqu’au président du conseil départemental Haute-Garonne Georges Méric, qui affirme que cette annonce « marque une étape majeure dans le raccordement (du) département ».

Champagne ? Pas encore… Il reste un grand nombre de questions en suspens, avant de placer Toulouse à 3h10 de Paris par le rail, notamment sur le calendrier et le financement. Et si la LGV est attendue pour 2024, c’est-à-dire dans moins de dix ans, les pelles et les pioches restent pour l’instant au fond du placard, les études ne sont d’ailleurs pas encore achevées. Tous les décideurs, ou presque – les élus verts EELV dénoncent une solution de transports inadaptée – s’accordent sur le bien fondé de cette Ligne à Grande Vitesse, mais personne ne sait encore réellement comment la financer.

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[20Minutes] Montpellier: Etats généraux du rail et épineux dossiers pour Carole Delga

Un article de Jerome Diesnis publié le 25/03/2016

TRANSPORT C’était l’une des priorités de la candidate socialiste. Elue à la tête de la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, elle doit composer avec les écologistes au sein de sa majorité.

role Delga (PS) en avait fait l’un des axes importants de sa campagne : « La mobilité est un enjeu majeur d’aménagement, d’équilibre et d’attractivité d’un nouveau territoire qui a la taille d’un pays, explique-t-elle. Avec 56.000 voyageurs quotidiens qui empruntent 500 trains sur 20 lignes TER, le rail est au cœur de la vie quotidienne et des préoccupations de nos concitoyens ».

Elue à la présidence de Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, elle présente ce vendredi les états généraux du rail et de l’intermodalité, qui seront lancés à la mi-avril. 20 Minutes fait le point sur les principaux dossiers liés au rail dans la région.

La LGV. L’ensemble des collectivités s’est positionné pour la mise en place de la ligne à grande vitesse (LGV) reliant Montpellier à Perpignan, dernier tronçon manquant entre Paris et Barcelone.

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[La Dépêche] Quel financement pour la LGV Bordeaux-Toulouse

Un rendez-vous important est programmé le 31 mars prochain à Toulouse. À l’initiative d’Eurosud Transports, une table-ronde sera consacrée au financement des LGV du Grand Sud-Ouest Européen. Outre les élus des différentes collectivités intéressées, les grands leaders du BTP ont été approchés (Bouygues, Eiffage, Vinci), ainsi que des responsables de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et de la Caisse des dépôts. L’association Eurosud Transport a également invité le ministre des Transports, Alain Vidalies, avec, en filigrane, le souhait de le voir nommer un Monsieur financement du GPSO. Le président du Projet du Grand Paris, derrière lequel se profile un investissement à trouver de 26 milliards d’euros en 15 ans, pourrait participer à ce rendez-vous.

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Un article de S.B. et JM.D paru dans la Dépêche du 09/02/2016

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