Avec la signature, hier, par Siemens et le SMTC Tisséo d’un marché d’amélioration, la ligne A va augmenter sa capacité de 20 %, voire de 80 % à terme, pour en finir avec les rames bondées.
«Il suffit de se poster sur les quais de la station Jean-Jaurès à 17 heures pour voir comment la ligne A de métro est saturée à l’heure de pointe», a résumé hier Jean-Michel Lattes. Le patron des transports collectifs toulousains évoquait les situations de «reste à quai» hélas rencontrées aux heures de pointe sur la ligne historique du métro toulousain, mise en service en 1993.
Fin 2019, les usagers du métro ne devraient plus attendre sur le quai les prochaines rames faute de pouvoir monter dans des voitures trop bondées.
C’est promis, après trois années d’un chantier «complexe mais qui ne nous fait pas peur», selon Eric Cazeaux, le directeur de la division Mobility de Siemens France, la ligne A pourra accueillir des rames doubles (quatre voitures au lieu de deux actuellement) et donc absorber au moins 20 % d’usagers en plus.