Revue de presse

[La Dépêche] Bus, métro, tram : ces quartiers oubliés

Des quartiers toulousains et des banlieues se plaignent d’être délaissés par Tisséo, faute de métro ou de tram, voire de bus, à proximité. Les futurs Linéo doivent rendre les bus plus efficaces.

«Je voulais vous signaler la suppression de quatre arrêts de bus sur la ligne 15 (Jeanne-D’Arc/avenue des Etats-Unis)». Voici un exemple des divers appels d’usagers s’estimant délaissés par Tisséo, récemment reçu par notre rédaction locale. Tisséo ne confirme pas l’information, évoquant une éventuelle déviation de ligne pour travaux.

D’autres habitants se plaignent également de Tisséo aux Amidonniers, quartier pourtant desservi par la ligne 16, la plus fréquentée de tout le réseau de bus avec 22 000 voyageurs/jour, dont le service vient en outre d’être amélioré en vue de devenir, en septembre, la première ligne Linéo sous le nom de Linéo 1.

Une dizaine de lignes Linéo vont être créées d’ici 2019, à partir des dix lignes de bus actuelles les plus fréquentées, avec des bus articulés plus modernes et spacieux, une fréquence de passage augmentée et des horaires plus larges (5 h 30-0 h 30), calqués sur ceux du métro et du tram. Un nouveau réseau destiné à rendre plus visibles ces bus Tisséo que bien des habitants ne connaissent pas, ou n’empruntent pas, en raison de leur réputation (pas forcément usurpée actuellement) de lenteur, d’irrégularité et d’horaires inadaptés.

«Il faut 1h15 pour relier Blagnac à Rangueil en transport collectif, je mets 40 minutes à vélo», témoigne Marie-Pierre Bès, présidente de l’association des usagers des transports en commun de Toulouse et environs (Autate).

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photo DDM

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[La Dépêche] Les métropoles veulent davantage de trains entre Toulouse et Montpellier

Le premier accord-cadre de partenariat entre les deux métropoles régionales, Montpellier Méditerranée et Toulouse Métropole, sera signé par les deux présidents, aujourd’hui à 10 heures à Toulouse et demain après-midi à Montpellier. Outre une coopération renforcée des deux collectivités en matière de tourisme et d’attractivité internationale, cet accord comprend notamment un volet important sur les transports. «Les deux métropoles considèrent comme absolument prioritaire la réalisation d’un tronçon (TGV) Toulouse-Narbonne (et) en attendant, elles plaident pour l’amélioration de la qualité, en durée comme en cadencement, de la liaison ferroviaire actuelle Montpellier-Toulouse» peut-on lire dans cet accord. «Le barreau ferroviaire Toulouse-Montpellier ne peut attendre», soulignait François Chollet, ambassadeur de Toulouse Métropole auprès de Montpellier Méditerranée, mardi soir devant les membres du Codev réunis en assemblée générale.

Mardi, Carole Delga, présidente de la grande région, reçue par Guillaume Pepy, patron de la SNCF, lui rappelait «la nécessité d’accorder les moyens qui répondront aux demandes de la Région». Actuellement, il n’existe que onze trains par jour reliant Toulouse et Montpellier en un temps variant de 2 h 05 à 2 h 35 (la plupart avec changement à Narbonne), alors qu’il ne faudra que 2 heures pour relier Bordeaux à Paris en 2017, avec 16 TGV quotidiens. Jacques Rascol, directeur régional SNCF-Mobilités, a estimé récemment : «On pourrait arriver à treize trains Montpellier-Toulouse».

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[Côté Toulouse] Tout ce qui va changer à la gare SNCF de Matabiau en 2016

Un article de paru dans Actu Côté Toulouse le 27/01/2016

La SNCF Midi-Pyrénées (fusionnée avec Languedoc-Roussillon) a présenté les projets 2016 pour la gare Matabiau. Aménagements, services, sécurité : voici ce qui vous attend.

L’année 2016 sera le symbole de quelques changements autour et dans la gare Matabiau de Toulouse. C’est ce qui ressort des annonces faites par la direction de la SNCF en Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon (fusionnée en même temps que la fusion des deux régions au 1er janvier 2016), lundi 25 janvier 2016. Tour d’horizon.

Dans la gare : le hall arrivées relooké, le « We Bike » annoncé

Après une année 2015 marquée par l’arrivée du WiFi et le réaménagement du hall départs et l’installation de davantage de places assises, et plus confortables, 2016 verra la poursuite du relooking intérieur de la gare Matabiau. Pas besoin de s’appeler Stéphane Plaza pour remarquer certains aspects sombres de la gare, peu propices au sentiment de sécurité.

Ainsi, d’ici la fin de l’année, des travaux se dérouleront dans le hall arrivées, qui aura la même physionomie que le hall départs avec davantage de luminosité et de places assises.

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[La Dépêche] TGV : Barcelone ne fait pas recette

Après un an et neuf mois d’expérimentation, le TGV direct Toulouse-Barcelone, a été suspendu discrètement à l’arrivée de l’automne dernier. Lancée fin 2013 et assurée par un train à grande vitesse de la Renfe, à la livrée blanche et au long nez aplati, la liaison avait pourtant séduit pas mal de Toulousains attirés par un aller-retour rapide et possible dans la même journée entre la métropole toulousaine et la cité de Gaudi, en un plus de trois heures. Depuis le début 2014, après un changement d’horaires, le train partait à 8 h 11 pour arriver en gare de Barcelone à 11 h 31. On pouvait repartir à 18 h 35, retour à Matabiau à 21 h 42. Le gain de temps par rapport aux trains existant jusque-là, avec changement à Narbonne, était de l’ordre d’une demi-heure, mais il s’accompagnait surtout d’un gain de visibilité et de confort en l’absence de toute rupture de charge. Las, la liaison directe avait certes trouvé son public pendant les beaux jours mais la fréquentation (concurrencée aussi par les bus dont le Ouibus de la SNCF) tombait en automne et hiver, hormis les week-ends, explique-t-on à la SNCF. Celle-ci a donc préféré donner rendez-vous aux habitués du train catalan le 3 avril prochain et ce jusqu’en septembre. Les horaires ne sont pas encore calés définitivement. Cette nouvelle liaison sera celle du sport, puisqu’elle devrait faciliter les échanges de part et d’autre des Pyrénées durant l’Euro de foot (avec un Espagne -République Tchèque le 13 juin) et la finale du Top 14 de rugby au Camp Nou (le 24 juin). Sans oublier le Grand Prix de Formule 1 de Barcelone à Montmelo, le 15 mai.

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[La Dépêche] Trains régionaux, LGV… Les priorités pour 2016

Cette année, SNCF Réseau va mobiliser 180 M€ pour moderniser les TER et sécuriser le réseau. En 2016, se dérouleront aussi les États généraux du Rail pour fixer les priorités de la grande Région.

La candidate Carole Delga l’avait promis lors de la campagne : élue à la tête de la grande région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, elle remettrait à plat l’ensemble des dossiers ferroviaires. C’est ainsi que cette année 2016 verra la tenue des États généraux du rail voulus par la nouvelle présidente pour dessiner les priorités en matière de transport et d’intermodalité.

En attendant cette échéance, SNCF Réseau (ex-RFF) et SNCF-Mobilités observent une certaine réserve quant aux projets qui pourraient découler de ces assises ferroviaires.

Les deux régions désormais confondues, c’est 800 trains par jour, dont 550 TER, et 37 millions de voyageurs par an. «Alors que les deux conventions qui lient la SNCF et le conseil régional arriveront à échéance au 31 décembre 2016, il va s’agir de construire ensemble une nouvelle offre de services et de dessertes, avec des solutions Toulouse-Tarbesinnovantes et des tarifications adaptées. La dynamisation de la liaison Toulouse-Montpellier sera un des premiers chantiers», expliquaient hier, à l’occasion d’un point presse Jacques Rascol, directeur régional SNCF Mobilités, et Pierre Boutier, son homologue pour SNCF Réseau.

Sans doute faudra-t-il attendre encore un an pour que le nouvel exécutif se prononce sur les principaux axes de travail. La mise en service du TER à 1 euro, comme c’est déjà le cas en Languedoc-Roussillon, constitue l’exemple le plus emblématique… Hier, ont été développés les différents objectifs que s’est fixés la SNCF pour cette année.

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Un article de Jean-Marie Decorse paru le 26/01/2016

Photo DR

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[La Dépêche] La SNCF classe Matabiau troisième gare de France pour les incivilités

Comme bien des gares de grandes villes, Matabiau souffre d’une certaine mauvaise réputation. Lieu de brassage et de rencontres, pas toujours agréables, le principal carrefour ferroviaire de la région accueille plus de neuf millions de voyageurs chaque année dans des locaux récemment rénovés, mais qui pâtissent encore du manque d’espace et d’escalators (aucun côté arrivées) ou de l’absence de tapis roulant. Lors de la récente campagne des régionales, le candidat des Républicains, Dominique Reynié avait montré du doigt Matabiau, troisième gare de France au niveau insécurité. Interrogé hier lors d’une conférence de presse sur les enjeux ferroviaires 2016, Jacques Rascol, directeur régional de SNCF-Mobilités, a corrigé ce tir peu flatteur sur Matabiau tout en reconnaissant un problème d’incivilités : «Hors région parisienne, Toulouse-Matabiau est une des gares de province où il y a beaucoup d’incivilités», a reconnu le patron de la SNCF de Midi-Pyrénées. «D’après nos indicateurs internes, Matabiau serait la troisième ou quatrième gare de province pour les incivilités».

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Un article de Philippe Emery paru dans la Dépêche du midi du 26 janvier 2016

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[La Dépêche] La ligne de bus Linéo est en bonne voie

Dans quelques mois, la ligne de bus Linéo 2 reliera Colomiers aux Arènes en 30 minutes. Composé de vingt arrêts entre le rond-point de la Fontaine Lumineuse et le lycée international Victor-Hugo, ce nouveau service est un fait une évolution de la ligne 64, la plus fréquentée de la métropole.

Lors de ses vœux institutionnels, mercredi soir, au Hall Comminges, Karine Traval-Michelet, maire de Colomiers, a confirmé l’engagement dans cette voie. «Concernant les déplacements et notre agenda 21, nous nous appuierons sur le développement des transports en commun et de nouvelles formes de mobilité. En effet, la ligne de bus Linéo 2 sera mise en service à la fin de cette année. Il offrira une qualité de service de très bon niveau aux Columérines et aux Columérins. Nous pouvons espérer un changement dans les habitudes de déplacement vers Toulouse, compte tenu de sa fréquence et de son amplitude horaires».

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[VDM] À quoi va ressembler la ligne de bus Linéo 6 ?

Linéo, c’est un « super bus » avec des fréquences accrues, une amplitude élargie, des trajets optimisés… qui partira de Castanet pour rejoindre Ramonville en septembre 2017.

Lors du conseil municipal de Castanet-Tolosan du jeudi 17 décembre, l’élu d’opposition de la gauche rassemblée, Bernard Bagnéris, a interrogé le maire sur la future ligne de bus Linéo.

Dix axes Linéo sont prévus par Tisséo-SMTC jusqu’en 2020. Parmi eux : la Linéo 6 qui fera des allers-retours entre Ramonville et Castanet-Tolosan dès septembre 2017.

Entre le tramway et le bus traditionnel

Un “super bus” avec fréquence renforcée, amplitude élargie, itinéraires lisibles, accessibilité des arrêts, information voyageurs en temps réel et fiabilité des temps de parcours améliorée, etc. Chez Tisséo, on parle de “mode de déplacement intermédiaire entre le tram et le bus traditionnel”.

La ligne 6 serait de 8 km de long entre Castanet-Tolosan, Auzeville-Tolosane et Ramonville, avec une fréquence de 7 minutes en heure de pointe prévue à l’ouverture, et l’objectif de transporter 7 500 voyageurs par jour.

“Il semblerait qu’elle soit prolongée sur Péchabou, s’est interrogé Bernard Bagnéris lors du conseil municipal. Quel en serait le parcours dans Castanet ? Où est prévu son terminus ?”

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photo Tisseo

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[La Dépêche] Métro : les stations et rames de la ligne A doublées pour transporter plus

Avec la signature, hier, par Siemens et le SMTC Tisséo d’un marché d’amélioration, la ligne A va augmenter sa capacité de 20 %, voire de 80 % à terme, pour en finir avec les rames bondées.

«Il suffit de se poster sur les quais de la station Jean-Jaurès à 17 heures pour voir comment la ligne A de métro est saturée à l’heure de pointe», a résumé hier Jean-Michel Lattes. Le patron des transports collectifs toulousains évoquait les situations de «reste à quai» hélas rencontrées aux heures de pointe sur la ligne historique du métro toulousain, mise en service en 1993.

Fin 2019, les usagers du métro ne devraient plus attendre sur le quai les prochaines rames faute de pouvoir monter dans des voitures trop bondées.

C’est promis, après trois années d’un chantier «complexe mais qui ne nous fait pas peur», selon Eric Cazeaux, le directeur de la division Mobility de Siemens France, la ligne A pourra accueillir des rames doubles (quatre voitures au lieu de deux actuellement) et donc absorber au moins 20 % d’usagers en plus.

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[20minutesToulouse] : La ligne A du métro va doubler sa capacité

TRANSPORTS Actuellement saturée, la ligne A aura doublé sa capacité d’accueil fin 2019. Ce qu’il faut savoir sur cet énorme chantier désormais sur les rails…

photo : La station Capitole, l’une des plus chargée de la ligne A – Frederic Scheiber/20 Minutes

un article d’Helene Menal  Publié le

La ligne A aux heures de pointe est devenue un vrai cauchemar. Dimensionnée pour 130.000 passagers par jour en 1993, elle en transporte aujourd’hui près de 230.000. Avec son lot de « reste à quai », ces usagers qui regardent passer les rames sans parvenir à mettre le pied dedans.

La fréquence, de 65 secondes entre deux rames (contre 75 à Paris par exemple), ne peut plus être augmentée. La seule solution est de faire circuler des rames plus longues, de 52 mètres au lieu de 26.

Tisséo a signé vendredi avec Siemens, le constructeur du Val, l’énorme marché que représente ce chantier. Il sera achevé « fin 2019 », annonce Jean-Michel Lattes (UDI), le président de Tisséo-SMTC

Quatre stations à agrandir

La plupart des quais de la ligne A sont déjà à 52 mètres, sauf quatre : Basso-Cambo, Patte-d’Oie, Fontaine-Lestang et Mermoz. Il va donc falloir pousser les murs. Mais ce gros œuvre n’est qu’une partie du projet, il faut revoir les terminus, les garages-ateliers et tous les équipements de la ligne.

Une prouesse technique

« Il s’agira d’une première en termes de doublement d’un système Val en exploitation commerciale », souligne Eric Cazeaux, le directeur général de l’activité Val chez Siemens. L’entreprise prévoit de mener l’essentiel des travaux en nocturne, quand le métro est à l’arrêt et donc sur des plages horaires très réduites.

Une fois le chantier achevé, le Val toulousain sera le premier à être modulable. Les opérateurs pourront choisir entre injecter une rame de 26 m ou une rame de 52 m en fonction de l’affluence.

Le marché signé vendredi prévoit « près de 1.000 nuits » de chantier. Toute cette agitation ne doit laisser aucune trace, pas le plus petit outil sur la voie, au petit matin.

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