Revue de presse

[La Tribune] Arrêt du PLB : furieux, le Sicoval lance le hashtag #MerciJeanLuc

Un article de Florine Galéron, Gael Cerez, Romain Chevalier, Emmanuelle Durand-Rodriguez et Paul Périé publié dans La Tribune le 1/03/2016

Le Sicoval a confirmé ce mardi 1er mars l’arrêt des négociations avec Toulouse Métropole sur le prolongement de la ligne B du métro jusqu’à Labège. Très remontée après l’abandon du projet, la collectivité a lancé une campagne sur les réseaux sociaux à l’encontre de Jean-Luc Moudenc, le président de la métropole toulousaine.

« #MerciJeanLuc », c’est via ce hashtag ironique sur Twitter que le Sicoval a dénoncé ce mardi 1er mars la fin des négociations engagées à la mi-décembre avec Toulouse Métropole pour parvenir à un consensus sur la desserte en métro du sud-est de l’agglomération.

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image crédits Twitter

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[La Tribune] Métro à Labège : « le projet définitivement enterré » selon Arnaud Lafon

Le conseil syndical de Tisséo, qui devait se tenir le mercredi 2 mars, a été reporté. Cette réunion devait valider la déclaration des travaux pour le prolongement de la ligne B du métro à Labège avant le 8 mars, afin de respecter le délai de six mois consécutif à l’avis favorable de la commission d’enquête sur l’utilité publique. Pour Arnaud Lafon, maire LR de Castanet-Tolosan et vice-président en charge des transports au Sicoval, ce report « enterre définitivement le dossier ».

Le conseil syndical de Tisséo du 2 mars a été repoussé. Quelles conséquences cela peut-il avoir sur le PLB, dont la déclaration de travaux devait être validée lors de cette réunion ?

Pour moi, cela signifie que le dossier sera définitivement enterré au profit de la 3e ligne de métro, privilégiée par Toulouse Métropole. C’est le Sicoval et son développement économique qui en pâtissent.

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Propos recueillis par Paul Périé pour La Tribune le 29/02/2016

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[Côté Toulouse] Le prolongement de la ligne B du métro de Toulouse vers Labège n’aura pas lieu

Le conseil syndical de Tisséo, qui doit valider la déclaration des travaux, mercredi 2 mars 2016, est reporté. Une décision condamnant juridiquement le projet. Explications.

INFO CÔTÉ TOULOUSE. C’est quasiment certain : le prolongement de la ligne B (PLB) du métro toulousain vers Labège est condamné. Lundi 29 février 2016, le SMTC-Tisséo a décidé de reporter la convocation exceptionnelle de son comité syndical, prévu mercredi 2 mars 2016, à une date ultérieure.

Cette réunion groupant les élus de l’organisme gestionnaire des transports à Toulouse était décisive. Elle avait pour but de valider la déclaration des travaux, avant le terme d’un délai de six mois, accordé après l’avis favorable rendu par la commission d’enquête sur l’utilité publique du projet.

Cette décision condamne juridiquement la poursuite du projet, explique un connaisseur du dossier. La déclaration de travaux du PLB devait intervenir six mois après le dépôt de l’avis favorable, rendu sur le dossier en septembre 2015. En clair, en l’absence de déclaration des travaux après le 8 mars, la déclaration d’utilité publique rendue par le préfet ne peut avoir lieu.

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Un article de Pascal Pallas dans Actu Côté Toulouse publié le 29/02/2016

Photo Tisséo

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[France3MidiPy] Les trains de nuit menacés, Carole Delga demande au gouvernement de revoir sa copie

Le gouvernement programme la mort à long terme des trains de nuit. Il se désengage de 6 des 8 lignes existantes. dans notre région, seule la ligne « Paris-Rodez-Latour-de-Carol » est préservée. La présidente de la région LRMP demande au gouvernement de revoir son projet.

Le gouvernement a clarifié vendredi sa feuille de route pour les trains Intercités, lourdement déficitaires, en annonçant un appel d’offres pour renouveler le matériel existant sur 3 des 22 lignes tout en passant une commande séparée à Alstom et en programmant la mort lente des trains de nuit.

Le secrétaire d’Etat aux Transports Alain Vidalies organisait un point d’étape sur l’avenir des Trains d’équilibre du territoire (TET), plus connus sous leur
nom commercial Intercités, dont le déficit devrait dépasser 400 millions d’euros en 2016 et dont la fréquentation a baissé de 20% depuis 2011.
Depuis la signature d’une convention en 2010 entre l’Etat et la SNCF, l’Etat peut intervenir directement sur la bonne marche de ce réseau et de subventionner ces trains chroniquement déficitaires. Il existe 22 lignes de jour et 8 lignes de nuit.
Alain Vidalies a confirmé que l’Etat investirait 1,5 milliard d’euros pour renouveler le matériel roulant sur 4 lignes jugées « structurantes », qui ont du potentiel sur le plan économique, en lançant un appel d’offres pour du matériel roulant à au moins 200km/h sur trois d’entre elles (Paris-Limoges-Toulouse, Paris-Clermont Ferrand, Bordeaux-Toulouse-Marseille).

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un article publié le 20/02/2016 Pascale Lagorce avec AFP

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[La Dépêche] Ouverture à la concurrence : un premier test sur les trains de nuit

Les trains de nuit Intercités seraient les premières lignes commerciales de la SNCF ouvertes à la concurrence. Alain Vidalies, secrétaire d’État aux Transports, devrait l’annoncer aujourd’hui. Le Grand Sud est concerné.

C’est l’opération de la dernière chance pour sauver les Intercités de nuit, ces trains qui font partie de notre patrimoine ferroviaire, et souffrent de la lente désaffection de la clientèle.

Aujourd’hui, le secrétaire d’État aux Transports, Alain Vidalies, confirmera sa volonté d’ouvrir à la concurrence quelques-unes des douze lignes qui constituent le réseau de nuit des Intercités, ceux qu’on appelle plus pompeusement Trains d’équilibre du territoire (TET). Pour l’heure, il ne s’agit que d’expérimenter une idée puisée dans les préconisations de la commission Duron pour tenter de sauver les trains de nuit. Avant que la concurrence ne soit étendue aux trains de jour…

L’entrée en vigueur du «quatrième paquet ferroviaire» européen, prévue pour 2019, aura pour conséquence l’ouverture à la concurrence du transport de voyageurs sur les liaisons intérieures. Selon la commission Duron qui reprend l’argumentaire de la Commission européenne, la concurrence devrait assurer une meilleure maîtrise des charges d’exploitation ainsi qu’un meilleur service aux voyageurs. Car, pour l’heure, l’état des lieux n’est pas réjouissant, y compris dans le Grand Sud où la fermeture progressive de la majorité des lignes de nuit serait inéluctable. Face à ses concurrents, l’avion, le covoiturage et les cars Macron, la SNCF doit engager des mesures sévères pour résorber le déficit d’exploitations des Intercités qui pourrait atteindre 450 M€ cette année…

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Un article de J.-M. D publié le 19/02/2016

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[TOULéco]Plus de neuf millions d’euros pour moderniser la ligne SNCF entre Saint-Agne et Portet Saint-Simon

Dans le cadre de la modernisation de la ligne Toulouse-Tarbes, la SNCF entreprend des travaux sur le tronçon Saint-Agne-Portet Saint-Simon du 15 février au 8 juillet 2016. L’investissement de 9,5 millions d’euros consisteront à moderniser la voie 1 entre Saint-Agne et Empalot et les deux voies entre Empalot et la gare de Portet Saint-Simon avec le remplacement des constituants de la voie (rails, ballast, traverses) sur près de 17 kilomètres.

Afin de ne pas gêner la circulation des TER, des trains de marchandises ou des trains Intercités, les travaux seront réalisés de nuit et en semaine de 22h30 à 6h du matin. D’ici 2020, l’axe de 150 kilomètres entre Toulouse et Tarbes sera entièrement modernisé pour un montant total de 450 millions d’euros financé par la SNCF Réseau (à hauteur de 430 millions d’euros) et le Conseil régional Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées (20 millions d’euros).

publié dans Touléco le 15/02/2016

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[France 3] Toulouse : 300 cheminots rassemblés devant la gare Matabiau pour défendre « le service public ferroviaire »

A l’occasion de la visite à Toulouse du président de la SNCF Guillaume Pepy, près de 300 cheminots se sont rassemblés vendredi matin devant la gare Matabiau pour manifester leur inquiétude sur l’avenir de leur entreprise.

En raison du déplacement à Toulouse du président de la SNCF Guillaume Pepy, toutes les organisations syndicales avaient appelé les cheminots à se rassembler vendredi matin à Toulouse devant la gare Matabiau, où près de 300 personnes avaient répondu au mot d’ordre.

Sur les quelques banderolles déployées, on pouvait lire « Monsieur Pepy, nos trains sont nos vies » ou encore « le transport ferroviaire est un service public ».

Pendant ce temps, le président de la SNCF rencontraient des équipes de la SNCF au centre des Congrès Pierre Baudis où les manifestants avaient prévu de se rendre en cortège pour dénoncer « les difficultés à rendre le service que l’on doit aux usagers ».

Les revendications des cheminots portent également sur les suppressions de postes en Midi-Pyrénées – 683 depuis 2003 selon les syndicats – et le gel des salaires.

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VA publié le 12/02/2016

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[La Dépêche] Quel financement pour la LGV Bordeaux-Toulouse

Un rendez-vous important est programmé le 31 mars prochain à Toulouse. À l’initiative d’Eurosud Transports, une table-ronde sera consacrée au financement des LGV du Grand Sud-Ouest Européen. Outre les élus des différentes collectivités intéressées, les grands leaders du BTP ont été approchés (Bouygues, Eiffage, Vinci), ainsi que des responsables de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et de la Caisse des dépôts. L’association Eurosud Transport a également invité le ministre des Transports, Alain Vidalies, avec, en filigrane, le souhait de le voir nommer un Monsieur financement du GPSO. Le président du Projet du Grand Paris, derrière lequel se profile un investissement à trouver de 26 milliards d’euros en 15 ans, pourrait participer à ce rendez-vous.

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Un article de S.B. et JM.D paru dans la Dépêche du 09/02/2016

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[La Dépêche] Quel réseau autour des bus Linéo

C’est un nouveau réseau de bus qui va prendre place d’ici 2019 avec dix lignes Linéo renforcées, aux passages plus fréquents (moins d’attente aux arrêts), plus réguliers et rapides, avec une amplitude horaire plus large (5 h 30-0 h 30).

Le Linéo 1 (ex-ligne 16) reliera Sept-Deniers à Balma

et le L2 (ex 64) Colomiers à Arènes en septembre 2016.

Les Linéo 6 (ex 62), 7 (ex 10) et 8 (ex 22) relieront respectivement Castanet/Ramonville-Métro, Saint-Orens/Cours Dillon et Montaudran-Marengo en 2017.

Le Linéo 9 (ex 38) reliera L’Union à Empalot

et le 3 (ex 10 et 65), Plaisance-Tournefeuille à Arènes en 2018. C’est la ligne issue du fameux projet, abandonné puis modifié, de BHNS Ouest.

Les Linéo 4 (ex 12) et 5 (ex 52) rattacheront respectivement Basso Cambo et Portet au centre-ville en 2019.

Le Linéo 10 desservira le nord toulousain avec deux variantes possibles l’une par l’ex RN 20 ou l’autre par le BUN (boulevard urbain nord, en construction) à l’horizon 2019.

Les bus Linéo arboreront une livrée spécifique, gris argenté.

En majorité articulés, hybrides (diesel et électrique, avec une nouvelle technologie, paraît-il) ou à gaz, on devrait les voir circuler dès le printemps.

Les 25 premiers véhicules achetés vont être livrés prochainement. Cette restructuration s’accompagnera, selon Tisséo, d’une desserte complémentaire, pour le reste du réseau bus, avec une volonté de renforcer le maillage autour du réseau structurant que constitueront les lignes bus Linéo, le métro et le tramway.

Une desserte complémentaire qui devrait être en partie sous-traitée à des autocaristes privés comme c’est déjà le cas dans le cahier des charges de l’exploitant Tisséo pour 2016.

D’autant qu’avec l’accroissement des services (amplitude horaire élargie, fréquence augmentée), il faudra deux fois plus de conducteurs pour exploiter un Linéo qu’un bus de ligne traditionnelle (on donne l’exemple de 30 chauffeurs pour une ligne exploitée aujourd’hui par 15 conducteurs).

Tisséo voit déjà plus loin et évoque de possibles extensions de lignes Linéo existantes, après 2020.

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[La Dépêche] «Les dix lignes Linéo vont structurer le réseau bus»

Circulation – Déplacements – Alexandre Blaquière, Directeur général adjoint en charge de l’investissement et du patrimoine, SMTC Tisséo

Des habitants de certains quartiers de Toulouse ou de la banlieue se plaignent d’être délaissés par Tisséo et notamment par les bus. Les nouvelles lignes Linéo sont-elles créées pour répondre à cette demande ?

Ce n’est pas vraiment le point de départ de Linéo. Le dernier conseil syndical du SMTC Tisséo de 2015 a bien marqué la volonté de structurer le réseau de bus autour de ces dix nouvelles lignes qui vont être mises en place de fin 2016 à 2019. Il y aura ensuite des ajustements autour, en dentelle. On est dans une autre logique, celle de rationaliser l’offre proposée, d’optimiser, d’éviter de mettre des lignes sur des endroits où il n’y a pas d’attente.

Ces Linéo sont amenés à remplacer des lignes existantes, et si c’est le cas avec quelle plus-value ?

Déjà, le service sera plus régulier, fréquent, plus rapide aussi, avec une amplitude horaire élargie de 5 h 30 du matin à 0 h 30, sur ces lignes. Cela offre ainsi un complément de service considérable par rapport aux lignes qu’elles vont remplacer. La démarche Linéo se veut pragmatique, on a choisi de renforcer les lignes les plus performantes, celles dont la fréquentation dépasse 10 000 véhicules/jour. Chaque Linéo est étudié pour offrir au moins deux connexions avec le métro, le tram ou la SNCF. En outre, quand un bus confortable et pratique offre un trajet plus fréquent et aussi rapide qu’en voiture particulière, on constate que les usagers délaissent leurs voitures pour le bus, quand ils le peuvent.

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