Témoignages

Pour nous transmettre un témoignage, rien de plus simple : envoyez un mail à contact@autate.fr

déclaration d’insatisfaction des transports en commun sur Toulouse

Voici ma déclaration d’insatisfaction des transports en commun sur Toulouse.

Je travaille à Airbus Saint Martin et j’habite à Saint Simon Sud/Cugnaux nord (arrêt de Bus « Diane »).

En voiture je mets 15 min hors bouchon et 30 min en général à mes heures de pointes.

Il y a plus d’un an Airbus avait une navette de bus interne société qui faisait le trajet Saint Simon Sud/Cugnaux nord (arrêt de Bus « Diane ») vers Airbus Saint Martin. Cette navette a été supprimée car peu fréquentée (une dizaine de personnes par jour). Durée 20 min.

J’ai cherché une solution en transport en commun. Voici mes différentes solutions :

  • Bus (arrêt de Bus « Diane » ou arrêts de Bus « Tucaut ») vers Basso Combo métro (ligne A) jusqu’à gare Marengo-SNCF et bus interne Airbus. Durée 1H.
  • Bus (arrêt de Bus « Diane » ou arrêt de Bus « Tucaut ») vers Basso Combo métro (ligne A) jusqu’à Jean-Jaures puis changement (ligne B)  jusqu’à Compans-Caffarelli et bus 63. Durée 1H10.
  • Bus 48 (arrêt de Bus « Tucaut ») jusqu’à Tournefeuille Lycée et Bus 63. Durée 1H.

L’utilisation des Transports en commun me quadruple ou me double mon temps de trajet, et d’un point de vue coût, les 15Km aller-retour en voiture me coutent 1,50€, alors que les transports en commun 2,70€ (2×1,35€), et je pars quand je veux.

Bref je ne prends les transports en commun qu’en cas de tempête de neige !

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Pétition des habitants de Quint village sur la suppression des 5 arrêts du TAD 106 à Quint

Qui sommes-nous ?

Des habitants de Quint village, usagers ou parents d’usagers du TAD 106.

Quel est l’objet de cette pétition (cliquer)?

Demander le rétablissement d’arrêt(s) du TAD 106 à Quint.

Le service de ligne 106 du Transport A la Demande est désormais insuffisant sur Quint. L’unique arrêt maintenu pour desservir tout le quartier (environ 140 foyers) est l’arrêt « Olivier » à 2,5 km du foyer le plus éloigné de Quint (Genièvre, route de Castres). Le transit piétonnier vers l’arrêt Olivier ne comporte ni éclairage ni trottoir, et s’avère donc dangereux.

Résultats : 19 foyers ont répondu à la pétition et à l’enquête de besoins

Historique

Depuis le 3 mai 2004 et la modification de la ligne 77 (limitée désormais à La Ginestière) qui desservait auparavant Quint (au niveau de l’arrêt Quint Levade sur la route de Castres) et Drémil-Lafage, notre quartier était desservi par le TAD 106 au moyen de 6 arrêts (Garabet, Eglise de Quint, Levade, Quint Rosiers, Olivier et Les Prés de Quint). Le 5 décembre 2016, Tisséo a informé M. le Maire de Quint Fonsegrives de son intention de supprimer 5 des 6 arrêts du TAD 106 à Quint (entre autres suppressions sur la ligne 106 et d’autres lignes). La suppression a été rendue effective le 4/9/2017.

Pourtant, le TAD 106 donne satisfaction à ses usagers (source Wikipédia) :

  • une enquête réalisée en 2005 par Tisséo a noté un taux de satisfaction général de 97 % ;
  • une enquête réalisée en 2006 par le CETE a relevé un taux de satisfaction de 89 à 97 % selon les questions et a démontré que 42 % des clients du TAD ont été détournés de la voiture individuelle.

Pourquoi la suppression de ces arrêts ?

Les raisons invoquées par TISSEO sont : la faible fréquentation et les conditions de sécurité et d’acheminement insuffisantes.

Pourtant, l’enquête révèle en moyenne 1 réservation par jour à Quint Rosiers et 2 réservations par jour à Les Prés de Quint. Ces chiffres révèlent une fréquentation tout à fait satisfaisante. Ailleurs sur la ligne, plusieurs arrêts n’enregistrent aucune réservation et sont pourtant maintenus.

Quant à la sécurité, si certains arrêts (Levade et Garabet) étaient manifestement dangereux, ce dont personne ne semblait s’être ému jusqu’ici, les autres ne présentent pas de dangerosité particulière (vitesse limitée à 30 km/h) et auraient pu être aménagés.

L’absence de trottoirs semble avoir été un facteur décisif, ce qui exclurait d’office tout notre quartier. Pourtant, sur la commune de Balma et sur la même ligne (route de Lasbordes), certains arrêts ont été maintenus dans des conditions de sécurité encore moins favorables, sans trottoir ni abribus, sur une portion limitée à 70 ou 90 km/h : « route de Flourens« , « Mauressac » et « Rome » !

Pourtant, en maintenant un seul arrêt à Olivier, Tisséo impose aux utilisateurs piétons une marche de 1 à 2,5 km sans trottoir ni éclairage, ce qui augmente largement les risques d’accident lors de l’acheminement de l’usager vers l’arrêt.

Ne faisons-nous pas partie de la commune de Quint Fonsegrives et du Grand Toulouse ?

Le constat de la situation

5 arrêts de TAD 106 ont été supprimés le 2 septembre 2017 sur le quartier de QUINT, sans aucun préavis ni aucune concertation, sans parler d’une simple communication, et surtout sans aucune alternative. Cela constitue une diminution brutale des services collectifs (transports en commun) sans diminution de nos impôts locaux, et nous avons constaté chez tous les usagers, réguliers ou occasionnels, une grande colère.

La perte du TAD pénalise particulièrement les jeunes, les personnes en situation de handicap et les personnes âgées : quid de votre mission de service public à l’endroit de ces citoyens ?

La diminution du service de transports va à l’encontre de la politique menée par le Grand Toulouse sur la qualité de l’air (vignettes CRIT’AIR) et le désengorgement des parkings du métro Balma-Gramont, comme de la ville de Toulouse.

Il faut savoir que suite à la loi ALUR, le quartier de QUINT se densifie, ce qui a d’ailleurs engendré des travaux sur le réseau d’eau potable. De nombreux terrains ont été fractionnés et certaines maisons sont déjà en construction ou habitées. La demande de fréquentation sera donc en évidente augmentation, mais elle sera liée à la fiabilité et à la sécurité du service.

Car on nous parle de sécurité. Mais quelle sécurité est apportée aux usagers du TAD qui doivent parcourir jusqu’à 2,5 km sans trottoirs ni éclairage pour accéder ou revenir d’un arrêt ? Quelle sécurité est apportée aux usagers du TAD qui se retrouvent assis et non attachés ou debout pendant un trajet en campagne, à des allures risquant à tout moment un accident ? Quelle sécurité est assurée lorsque pour des raisons pratiques, le conducteur du TAD dépose les passagers en dehors des arrêts prévus, comme sur le rondpoint Olivier à Quint ? Quelle sécurité pour les accompagnants qui sont obligés de venir chercher un usager et n’ont aucun moyen de stationner sans danger à proximité de l’arrêt Olivier ?

Une avancée encourageante mais insuffisante

Nous soutenons les démarches entreprises par une famille qui utilise quotidiennement le TAD 106 (15 chemin des Rosiers, Quint). Nous constatons que la réponse apportée (remise en service probatoire à partir du 6 janvier 2018 de l’arrêt Quint Eglise), constitue une première avancée de la part de TISSEO. Il conviendra d’accompagner cette remise en service par une communication appropriée auprès des usagers.

Mais cela est insuffisant pour couvrir le quartier étendu de Quint. Nous demandons qu’un arrêt supplémentaire soit installé dans l’impasse des Rosiers : de nombreuses maisons sont implantées dans l’impasse et à proximité immédiate, avec de jeunes enfants ou des adolescents ; l’impasse permet de faire demi-tour et aux accompagnants de stationner ; la vitesse de circulation est basse ; l’implantation Quint Impasse Rosiers permet de desservir le haut du quartier de Quint Rosiers, le bas étant desservi par Quint Eglise.

Nous, usagers ou parents d’usagers ou encore employeurs d’usagers du TAD 106, demandons davantage d’information, plus de concertation et une réponse appropriée à nos besoins de transport en commun.

Nous sommes à votre disposition pour une réunion de concertation organisée à Quint-Fonsegrives.

Pétition adressée à :
Jean-Michel LATTES, Président du SMTC-TISSEO, vice-président de Toulouse Métropole

Bernard SOLERA, maire de QUINT FONSEGRIVES

Jean-Luc MOUDENC, président de Toulouse Métropole

Groupe des élus écologistes de Toulouse Métropole

Groupe Métropole Citoyenne de Toulouse Métropole

Groupe Métropole d’avenir de Toulouse Métropole

Jean-Baptiste de SCORAILLE, Conseiller Départemental du Canton de Toulouse 10

Mme Corinne VIGNON, députée LRM 3ème circonscription

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Pas de chauffage dans le bus

Je suis un adepte quotidien (abonnement mensuel) pour me rendre à mon travail sur COLOMIERS depuis CUGNAUX, avec les conditions actuelles suivantes :

  • Matin : CUGNAUX > BASSO-CAMBO : lignes 87-57-47 avec chauffage immédiat dans le bus (départ 06h45)
  • Matin : BASSO-CAMBO > COLOMIERS : ligne 21 – bus « froid » (départ 07h00) – soufflerie à fond le long du parcours sans aucun chauffage ! Est-ce que le chauffeur confond climatisation et chauffage, ou les bus ne disposent pas de chauffage ???

Ceci dure depuis début Décembre…

Merci de faire remonter le problème afin de résoudre celui-ci !

Dans l’attente de votre réponse et problème pris en compte par TISSEO – Cordialement

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Auch-Toulouse : Priorité à des rames plus longues

J’emprunte la ligne d’Auch à Toulouse, plus précisément entre Pibrac et Saint-Agne. Cette ligne est parcourue par trois types de rames :

–          Des automotrices Bombardier, qui circulent par 3 ou 2 (voire seules !) .

–          Des rames Bombardier (3 voitures entre lesquelles on peut se déplacer par un système de sas), qui peuvent être assemblées par deux (i. e. 6 voitures). Les voitures me semblent un peu plus petites que les automotrices.

–          Des rames Alsthom plus récentes, mais moins bien aménagées, composées de 4 voitures. J’ai vu une fois deux rames assemblées, mais c’était pour déplacer une rame en réparation.

Entre un assemblage de 2 rames Bombardier ou de deux automotrices, il y a donc une différence de capacité énorme.

Je constate ce que je considère comme un dysfonctionnement important. Je prends généralement à l’aller le train de 8 h, ou celui de 7h30, et au retour ceux de 18 h 30. Très généralement, elles se composent de 2 ou 3 automotrices Bombardier, rarement d’une rame Alstom ou Bombardier. Le matin, c’est l’heure de pointe, les rames sont bondés, à la limite du dangereux en cas de freinage brutal par exemple. Le soir c’est un peu mieux, les retours sont un peu plus étalés.

Or, il m’est arrivé de partir à 8 h 30 le matin ou 19 h 30 le soir. Il y a nettement moins de monde sur les quais. Malgré ce, j’ai alors très régulièrement la surprise (qui n’en est finalement plus une) d’emprunter des doubles rames Bombardier, largement sous-équipées. Encore plus étonnant, j’ai vu aussi passer (lorsqu’elles sont en retard) en direction d’Auch 8 h du matin de ces doubles rames Bombardier, quasiment vides évidemment.

Et en plus de tout cela, il y a les trains « exceptionnellement en capacité réduite » ; vu leur fréquence, il semble que la SNCF ne connaît pas le sens de l’adverbe « exceptionnellement »…

Je n’ai pas grand-chose à dire de plus, si ce n’est qu’à mes questions on a toujours répondu que l’optimisation de l’utilisation des matériels étaient une science trop complexe pour être comprise par un profane, ce vis-à-vis de quoi je demeure sceptique.

Ce problème est d’autant plus aigu que, de par les tronçons à une seule voie le long du trajet, un cadencement meilleur qu’1/2 h nécessiterait le doublement des voies notamment en pleine ville (peut-être envisageable entre Brax et Colomiers, mais pas entre les Arènes et Saint-Agne), ce qui me paraît difficilement envisageable. En termes de priorité, dans le cas peut-être particulier de cette ligne, je mettrais des rames plus longues d’abord, plutôt que de viser un séquencement d’un 1/4 d’heure qui me paraît bien plus coûteux, et de long terme.

Cordialement,

David L.

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BONNEFOY-L’UNION : la voiture 2 à 3 fois plus rapide

TEMOIGNAGE DEPLACEMENTS EN BUS DE BONNEFOY A L’UNION : la voiture de 2 à 3 fois plus rapide

J’avais rendez-vous ce mercredi 6 décembre à 11h à la mairie de L’Union en partant du faubourg Bonnefoy. Il s’agit de remonter un axe routier naturel, la route d’Albi sans même traverser le centre ville de Toulouse.

Je me fixe 10h comme heure de départ pour être tranquillement à l’heure. Le calculateur TISSEO m’indique que le premier bus est le 42 à 10H31 puis avec correspondance avec le 40 à 10h44 avenue d’Atlanta et 300m de marche à pied pour une durée totale de 31 mn. Je serai à la mairie à 10h58.

Google Map me donne un trajet voiture de 5,1 km pour 13 mn, sachant qu’il y a un grand parking devant l’Hôtel de ville de l’Union.

Effectivement, à 11h juste, j’étais à la mairie. Au retour, je suis sorti de la mairie à 12h30, j’ai attendu dans le froid  le 39 jusqu’à 12h50 et je suis arrivé chez moi à 13h15.

En synthèse, en heure creuse pour les 10km d’ Aller-retour, il faut 1h15 en bus et 1/2h en voiture.

Mais cela offre des avantages : bien moins de pollution, un espace public moins occupé et une meilleure santé grâce à la marche à pied. Peut-être que les 20 mn d’attente dans le froid ont renforcé mon système immunitaire et que l’heure dans le bus a baissé mon stress urbain… ou alors l’inverse!!!!

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Pas de transports en commun à Bazus

Je souhaite prendre contact avec vous pour faire bouger les choses, coté transport en commun dans la commune de Bazus, 13 KM de Toulouse, car pour l’instant il n’y en a aucun excepté les transports scolaires. Non loin de là à 5 KM dans la commune de Paulhac, il y a une ligne Hop qui passe toutes les demie-heures pour se diriger vers Montastruc la conseillère et conduire les usagers jusqu’au métro.
Je suis handicapé, je ne conduis pas, et je dois me rendre régulièrement à Montberon 6KM pour des soins, je n’ai pas accès aux taxis car la zone n’est pas rentable pour eux.
J’ai donc fait une demande auprès de la Maire de la commune, mais celle-ci évoque qu’il n’y a que quelques jeunes qui ont réclamé une ligne de bus, ce dont je doute car aucun recueil des besoins n’a été effectué car non loin à 4 km, il y a l’entrée de l’autoroute, donc pour la Mairie, une navette ou ligne bus n’est pas justifiée.
Il s’agit d’une commune de 500 habitants, qui ne voit pas l’intérêt non plus de se doter d’une licence Taxi.
Je me tourne vers vous qui avez une expertise sur la question des transports, et espère vos conseils ou suggestions pour décloisonner cette commune
En l’attente, cordialement
M.L.

Réponse de l’AUTATE :

La commune n’ayant que 564 habitants (en baisse), on transport lourd n’est pas envisageable. Les alternatives ne peuvent être que légères et souples.

Il faut soulever des leviers d’actions rapides auprès de de la mairie pour qu’elle instaure un transport au niveau de ses moyens (faibles) vers différents pôles intermodaux
– Les gares de Gragnague ou Montastruc situées à 7km. Accès rapide au centre de Toulouse.
– Lapeyrouse (ligne tisseo 76) à 5 km.
– Montberon (ligne tisseo 61) à 5km.

Le bus classique étant probablement trop cher pour cette commune, il existe des alternatives dont la mairie pourrait s’inspirer :
– TAD (Transport à la demande).
– minibus
– rezo pouce (stop organisé) dont un certain nombre de communes autour de Bazus sont déjà partenaires.

 

 

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parcours d’une usagère dans l’agglo et bilan

Aujourd’hui, samedi, en raison du froid et du temps (un livre à lire) dont je dispose, je décide de me déplacer en transport en commun alors que je dois aller à plusieurs endroits de l’agglomération et que je possède une voiture.

J’habite à Blagnac, je dois aller à Rangueil (avenue Edouard Belin) puis à Basso Cambo et retour à Blagnac.

Je m’avance en vélo jusqu’à la place du relais sur le trajet du tram car il y a un parc à vélo.

Voici mes temps de parcours :

-Blagnac-Avenue Edouard Belin : 1h15, 2 correspondances
-Avenue Edouard Belin-Basso Cambo : 48 minutes, 1 correspondance
-Basso-Cambo-Blagnac : 47 minutes, 1 correspondance

Soit un total de 170 minutes, càd 2 heure 50 minutes.
Le coût est de 1,60€ x3 càd 4,80€ ou bien avec les tickets de 10, 4,02€ pour les 3 déplacements.
Mon bilan carbone est de 0,00804 tonnes de CO2 (calculé sur le site Tisseo)

En voiture, j’aurai mis :
44 minutes, pour parcourir 40 kms et dépensé 12€ (0,3€/km)
Au niveau bilan carbone j’aurais émis en voiture 0.01 tonnes de CO2

Marie-Pierre

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Un train « surpeuplé »

Depuis  début   d’octobre  ma  fille  prend  tous  les dimanches  le  train  de  16h 02   à Gaillac  direction Toulouse .

Or il n’y  a  plus  de places  libres  et  elle  doit  voyager debout !  ( le  train  de   15h  43 est  aussi  plein ) Et Gaillac  n’est  pas la  dernière  gare  avant  Toulouse ….

Pourquoi  la SNCF  n’ajoute-t-elle  pas  de voiture  supplémentaire  sur cette  ligne ?

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Témoignage et propositions d’Andyprenariat pour Mobibus

En préambule, je me permets de préciser 3 points :

Que la volonté P.H* est de circuler de la manière la plus autonome possible.

Que la municipalité de Toulouse s’inscrit dans une démarche d’inclusion des P.H et nous personnes handicapées en sont pleinement conscientes et nous le saluons.

Que Tisséo, société de Transports urbains sous l’impulsion de son Président a pris pleinement conscience des difficultés des P.H et ne cesse d’innover en matière de signalétique, et autres actions qui facilitent le déplacement.

Cela dit nous P.H notons de grands dysfonctionnements dans le service qui nous est dédié Mobibus :

1°) L’accès de ce service :

 En effet en tant que P.H si nous désirons voyager sur le réseau Tisséo, nous avons la possibilité de le faire avec une carte Pastel. Pour l’obtenir nous devons nous rendre dans une agence Tisséo avec notre carte d’invalidité, carte & photo d’identité, nous ressortons avec notre carte Pastel de surcroît gratuite en raison de notre handicap.

A contrario si nous voulons voyager via Mobibus cela devient le parcours du combattant, en effet outre les formalités lambdas il faut que nous passions devant un médecin pour nous entendre dire si on exagère ou pas. Personnellement, moi Laurence Trichet atteinte d’un handicap congénital appelé l’hémiplégie me suit entendue dire par le médecin, qu’il ne comprenait pas pourquoi j’avais besoin d’utiliser Mobibus mais qu’il me l’accordait mais limite. Je suis sortie de cette consultation humiliée. Nous n’avons pas besoin de ça ! Les P.H ont été reconnues comme l’étant par des antennes dont le handicap est la spécialité tel que la MDPH, l’AGEFIPH, par les acteurs sociaux comme la sécurité sociale et les mutuelles. Nous n’avons donc nul besoin qu’un médecin diligenté par une société privée de transports viennent nous dire s’il reconnaît notre handicap ou pas et admette ou pas nos difficultés de déplacement.  

Il est surprenant de constater qu’un agent de Tisséo en agence sur la seule présentation de la carte d’invalidité reconnaît notre statut de citoyen handicapé, alors que Mobibus doit se référer à l’appréciation d’un médecin pour constater ce que constate un agent de Tisséo sans compétences spécifique liées au handicap :  nous sommes handicapés.

 En conséquence nous demandons que l’accès au service Mobibus soit accessible via la carte Pastel aux conditions de la carte pastel

En effet avec la carte pastel on peut avec l’abonnement adéquat prendre le T.E.R, le bus, le métro et le Tram; rajouter Mobibus serait une avancée considérable.

Néanmoins notons le paradoxe suivant : vous êtes handicapés, vous voyagez en métro, vous utilisez une carte pastel obtenue en 5 minutes, si vous voyagez avec Mobibus, vous n’utilisez pas de carte pastel et vous mettez 3 semaines à obtenir l’accès au service contenu de la longueur des méandres administratifs.

2°) La réservation de Mobibus

La méthode même de la réservation doit être améliorée, en effet utiliser Mobibus signifie pour nous vivre une vie planifiée et organisée telle un métronome. Et cela nous n’en voulons pas. Nous avons le droit d’avoir une vie organisée au jour le jour. Décider le matin de prendre Mobibus le lendemain après-midi sortir en ville ou où bon nous semble.  Pour cela une seule chose est à faire modifier le temps de réservation. La durée maximale devrait être 10 jours avant le besoin de transports et la durée minimale devrait être la veille à midi.

Pour le bon fonctionnement 4 catégories doivent être créée et respectée par les agents Mobibus

1°) Les transports assujettis à un Rendez-vous 

En effet quand nous allons à un Rendez-vous, nous sommes attendus à une certaine heure, il peut être délicat pour nous d’arriver très en avance, à contrario il nous est souvent difficile de savoir notre horaire de fin de Rendez-vous. 

Il est donc difficile de réserver un horaire de départ. Cela dit nous sommes clairement en mesure de savoir que nous aurons besoin de Mobibus, c’est pour ça que nous souhaitons la possibilité de pouvoir réserver un transport aller-retour, le retour étant à horaire aléatoire.

2°) Les transports professionnels (y compris examens tels que ceux de fin d’études)

L’organisation actuelle n’assure pas la certitude de pouvoir assurer le passage des examens.

En effet le fait que nous soyons suspendus à une confirmation du service au sujet des horaires n’est pas gérable. 

D’autre part les entrepreneurs handicapés refusent de mettre leur chiffre d’affaires entre les mains de Mobibus. Comment aller à la rencontre de futurs clients quand nous sommes contraints d’être transportés par Mobibus, et que le service ne nous assure pas un service digne de nous permettre d’assurer le développement économique de nos sociétés. Dire à un entrepreneur handicapé que le mieux que l’on puisse faire est de vous déposer 45 minutes avant votre Rendez-vous, n’est en aucun cas acceptable, ceci constitue un frein économique à l’entrepreneuriat handicapé

Pour une personne handicapée qui ne peut rester 10 minutes debout rester 45 minutes en plein soleil n’est pas possible. En conclusion devant cette situation deux choses restent à faire pour l’entrepreneur : annuler sa demande de transports auprès de Mobibus et annuler le Rendez-vous professionnel. Conséquence directe : perte de chiffre d’affaires.

En tant qu’entrepreneurs handicapés nous souhaitons bénéficier du respect des horaires très précis, nous souhaitons développer notre société et de pouvoir rencontrer nos clients comme tous entrepreneurs lambdas. A nous les entrepreneurs d’organiser nos rendez-vous de manière à trouver un consensus avec Mobibus. Andyprenariat souhaite engager le débat avec Mobibus à ce sujet.

3°) Les transports pour convenance.

Il s’agit des activités dites de loisirs, elles peuvent tolérer une marge ou d’avance retard par rapport à l’horaire réservé. Mais l’horaire aléatoire de retour doit être proposé systématiquement.

4°) Les transports récurrents.

Certains usagers souhaitent aller au même endroit toutes les semaines, il suffit simplement de créer des abonnements de transports.

Nous souhaitons que la descente des véhicules se fasse en toute sécurité. En aucun nous devons être déposé ailleurs que sur un espace réservé au stationnement et du côté trottoir. Ceci doit être la règle.

Nous souhaitons pouvoir faire remonter nos problématiques de manière plus directe. Un compte Facebook et un compte Twitter serait une manière directe de dialoguer avec Mobibus.

Actuellement Tisséo :

Œuvre en faveur de l’inclusion des personnes handicapées il est tout à fait justifier qu’il étende son action à Mobibus. 

Bénéficie d’une gestion du handicap adéquat et nous souhaitons bénéficier de l’expertise du président de Tisséo.

  Aborde la question du handicap de manière souple et pragmatique alors que Mobibus a une méthode militaire. 

Nous les P.H luttons pied à pied en faveur de notre inclusion et c’est à ce titre que nous sommes en faveur de la reprise de la gestion de Mobibus par Tisséo

Pour conclure en tant qu’handicapé je dirais que notre vie est le parcours du combattant, n’en rajoutez pas.

* personnes handicapées

Laurence Trichet Présidente d’Andyprenariat

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