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[La Dépêche] L’aérotram mais rien sur le PLB

Transports – SMTC tisséo

Le prochain comité syndical du SMTC Tisséo (syndicat mixte des transports en commun de l’agglomération toulousaine) aura lieu demain mercredi 9 décembre à 9 heures dans les locaux de Toulouse Métropole (9e étage).

À l’ordre du jour, notamment, l’examen du budget supplémentaire 2015 et le débat sur les orientations budgétaires pour 2016, ainsi que l’autorisation de contracter deux prêts de 10 et 20 millions d’euros afin de financer des travaux du SMTC.

À noter aussi trois délibérations sur le projet de téléphérique urbain sud, dont l’approbation du bilan de concertation et celle du principe d’indemnisation des candidats à la conception, réalisation et maintenance de la liaison Oncopole-Rangueil-UPS. Un dossier qui avance donc même s’il n’est pas, pour l’instant, définitivement acté.

On relève aussi, à l’ordre du jour, l’approbation du programme d’opération du Lineo 6, projet de super-bus reliant Castanet-Tolosan à Ramonville et celle du programme de l’opération Lineo 8 entre Marengo SNCF et Gonin. Mais rien de prévu, aucune délibération ni débat à l’ordre du jour, sur le prolongement de la ligne B du métro vers Labège tant attendu par le Sicoval, membre du SMTC, et dont l’enquête publique est terminée. Nul doute que les représentants du Sicoval sauront évoquer ce projet au cours des débats.

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[La Dépêche] Oncopole-Rangueil : le téléphérique urbain remonte la pente

La seule réunion publique de la concertation en cours sur le projet de téléporté entre Oncopole, CHU et université a suscité de l’intérêt, bien des questions et quelques réponses.

«Être téléporté de l’Oncopole au CHU et à l’Université en 10 minutes, science-fiction ou futur possible ?». C’était le thème de la seule réunion publique organisée jeudi soir dans le cadre de la concertation en cours sur le projet de téléphérique urbain. Une petite centaine de personnes y assistait, après qu’une première réunion a été annulée suite aux événements du 13 novembre. Des habitants et représentants d’associations de Rangueil, Pech David ou Pourvourville étaient en nombre, avec une délégation de lycéens de Bellevue, intéressés par un projet qui suscite, semble-t-il, beaucoup moins de rejet, voire de moqueries qu’au début, mais plutôt un désir de concertation et surtout des réponses précises.

À part un riverain très sceptique estimant que le téléphérique allait contribuer à engorger un peu plus le trafic auto à Rangueil, et réclamant plutôt des aménagements routiers, les autres intervenants posaient de vraies questions : combien ça va coûter ? Quel financement ? Y aura-t-il du parking à la station CHU ? Et à l’Oncopole ? Combien de pylônes ? La capacité sera-t-elle suffisante pour absorber les reports du métro à Basso Cambo (question de Joël Carreiras, ex-président de la Smat, qui se félicitait de l’avancée du projet) ? Pourquoi ne pas relier directement Basso Cambo à Montaudran plutôt que par étapes ? Y a-t-il danger avec les ballastières ? Pourra-t-on transporter des lits médicalisés ? Un lycéen de Bellevue «trouvait le projet intéressant» mais rappelait «l’opposition de principe des lycéens au survol de l’établissement».

Jean-Michel Lattes (président du SMTC), Francis Grass (président de la Smat) et Cyril Ladier, chef de projet aérotram) s’employaient à répondre.

Jean-Michel Lattes ne s’engageait pas sur le coût, «l’équivalent du prix d’une ligne de bus moyenne (…) le financement de la première tranche est intégré dans le budget Tisséo».

Cyril Ladier parlait de 5 à 15 pylônes suivant la technique utilisée (trois câbles ou mono) et de plusieurs variantes de tracés et de sites pour les trois premières stations (Oncopole, CHU, UPS).

Francis Grass évoquait un «coût d’exploitation inférieur à celui d’un bus», «un débit équivalent à celui d’un tram» et la «faisabilité avérée du maillon Basso Cambo suite à une étude ad hoc ».

Un ange passa lorsque furent évoquées les 5 000 tonnes de nitrocellulose immergées en bord de Garonne qui seront survolées par les cabines, sans aucun risque de danger, selon la DGA (direction générale de l’armement).

On précisa que le transport de fret médical (et de vélos) serait possible, pas celui des patients alités. Le projet, s’il est acté par le SMTC, devra soigner la concertation à venir.


Un projet en plusieurs étapes

Le téléporté pour franchir la Garonne et la colline de Pech David (un dénivelé de 100 m) porté par l’équipe de Pierre Cohen à Tisséo a été repris par Jean-Michel Lattes, mais «revu».

Initialement nommé aérotram, le téléphérique urbain, au-delà du changement de nom, pourrait désormais être réalisé en deux, voire trois temps.

D’abord, le maillon central (et initial) entre Oncopole, CHU de Rangueil et Université Paul-Sabatier, avec connexion à la ligne B du métro (à UPS),

puis un maillon Ouest reliant Basso Cambo (et la ligne A du métro)et une tranche Est vers Montaudran (et la future 3e ligne).

La fréquentation serait de 7 000 voyageurs/jour pour le maillon central (l’équivalent d’un bus), de 20 000 pour l’ensemble (comme un tram).

Le service en continu de 5 h 15 à 0 heure avec une cabine (35 personnes) chaque minute et demie ou toutes les 2 minutes.

Il faudrait 10 minutes pour passer d’Oncopole à Rangueil contre une demi-heure en voiture et trois-quarts d’heure en bus actuellement.

Le coût du projet est estimé entre 44 et 63 millions d’€ selon la solution technique retenue (monocâble ou tri câble), pour le maillon central.

Le constructeur choisi sur appel d’offres devra concevoir, réaliser et assurer la maintenance.

Le service ne serait pas concédé au privé, selon Francis Grass.


Le chiffre : 2 020

date >de mise en service envisagée. Si le SMTC Tisséo décide d’acter le projet, l’appel aux entreprises se fera en 2016, l’enquête publique en 2017, la construction en 2018 et 2019 pour une mise en service envisagée début 2020.

« Le téléporté peut avoir un débit équivalent au tram, circule en site propre intégral comme le métro, pour moins cher qu’un bus ».

Francis Grass, président de la Société pour la Mobilité de l’agglomération toulousaine.

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Un RER pour l’agglo toulousaine ?

Un article paru dans la Dépêche du midi le 13/09/2014

lire sur le site

Plusieurs acteurs de l’agglo travaillent sur un projet de RER au Nord et à l’Est de Toulouse. Un projet à long terme, coûteux, qui fait l’objet de débats chez Tisséo.

Toulouse aura-t-elle un jour un RER à la parisienne ? À l’image de ce qui existe déjà vers Colomiers mais avec des dessertes plus fréquentes ? L’idée, qui figurait dans les programmes des deux principaux candidats aux municipales, est aujourd’hui sur la table. Réunis mercredi matin, les élus qui forment le bureau du syndicat mixte des transports en commun (SMTC-Tisséo) l’ont évoquée lorsqu’ils ont élaboré la feuille de route de la mandature : 3e ligne de métro, bus, aérotram… Séduisant pour les uns, coûteux pour d’autres, le RER, qui implique de nombreux acteurs, devra d’abord faire l’objet d’arbitrages au sein du SMTC-Tisséo et de la majorité.

Fenêtre de tir

Le 22 mai, tout juste élus, Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, et Jean-Michel Lattes, son premier adjoint, président du SMTC, découvrent les conclusions d’une étude lancée par leurs prédécesseurs, menée par Europolia, une société publique, émanation de la communauté urbaine et de la région, qui planche sur l’arrivée de la LGV à Matabiau en 2024. La grande vitesse libère une voie entre Saint-Jory et Toulouse, la banlieue la moins desservie, et offre donc une occasion unique de créer le RER. L’étude détaille les futures gares (Castelnau-d’Estrétefonds, Lespinasse, Fenouillet…), le cadencement au quart d’heure et évoque même la possibilité de relier Montaudran, Labège… Du Nord au Sud-est, un grand axe se dessine.

L’idée d’utiliser les voies ferrées n’est pas nouvelle. Mais elle connaît un inconvénient majeur : son coût d’exploitation. D’abord emballé, Jean-Luc Moudenc serait plus dubitatif. Quel coût ? Qui paye ? Et quelle est l’autorité organisatrice ? Voilà les trois questions clé posées mercredi par l’élu toulousain Pierre Trautmann.

Jean-Michel Lattes juge, lui, le projet, qui émane de la SNCF et de RFF et concerne aussi la région, «extrêmement séduisant. Mais nous ne sommes pas entrés dans la dimension financière.» Une rencontre est prévue «en novembre entre Jean-Luc Moudenc et la SNCF pour une analyse technique». Pour l’élu, le RER ne remet pas en cause en tout cas la 3e ligne de métro.

L’aérotram jusqu’à Basso-Cambo : le projet surprise de Jean-Michel Lattes

Président du syndicat mixte des transports en commun (SMTC-Tisséo), Jean-Michel Lattes a surpris son monde mercredi matin lors de la réunion de bureau du syndicat. Devant la vingtaine d’élus présents, il a fait part d’un projet jusqu’à présent jamais évoqué : le prolongement de l’aérotram, pourtant peu en odeur de sainteté, jusqu’à Basso Cambo, terminus de la ligne A. Surprise dans les rangs : Claude Raynal, maire PS de Tournefeuille, Thierry Suaud, maire PS de Portet, et même Arnaud Lafon, maire Modem de Castanet, s’étonnent. «Il nous parle d’abord d’un coût qui explose et à présent d’un doublement de la ligne. Tout ça alors qu’on cherche de l’argent pour les projets», témoigne un élu sous couvert d’anonymat.

Joint hier, Jean-Michel Lattes se justifie. Pour lui, le projet, bien que plus médiatique que les bus Linéo, est du même ordre de prix. Et il émane de la réflexion déjà entamée avant l’été sur l’aérotram. «Pour moi, c’est un dossier retravaillé. J’ai échangé avec mes ingénieurs et j’ai senti qu’il y avait là une piste intéressante.»

Pour le président du SMTC, il faut retenir le rapport entre le coût et l’efficacité. En clair, un aérotram Rangueil-Oncopole pour 7 000 personnes par jour, ce n’est pas rentable. C’est moins que la ligne 16 avec ses 22 000 passagers. Alors que prolongé jusqu’au métro, l’aérotram peut voir sa fréquentation «multipliée par trois». Le prolongement serait de plus moins coûteux que le franchissement de Pech David et de la Garonne. «Même si le projet est plus cher, il est plus rentable», avance-t-il. Le coût serait de toute façon inférieur à 100 M€, selon lui. Une étude est lancée. Mercredi, un des élus surpris lui aurait finalement dit «chiche».

Métro à Labège : l’enquête publique en novembre

Bonne nouvelle pour le Sicoval, la communauté d’agglo du Sud-est toulousain, qui porte à bout de bras le projet de prolongement du métro à Labège. Sollicitée par «La Dépêche», la préfecture a indiqué que l’enquête publique pourrait débuter «à la mi-novembre». C’est un pas de plus et une façon de consolider le projet en butte à deux obstacles : les 25 M€ que l’Etat devait donner dans le cadre de l’appel à projets et qui sont toujours attendus, mais aussi le scepticisme que la nouvelle majorité du SMTC, comme l’ancienne d’ailleurs, laisse percevoir. Sicoval et SMTC doivent verser chacun 141 M€ pour un projet estimé à 373 M€

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