Métro

Transport en commun à Tournefeuille

Un jeune habitant de Tournefeuille étudiant l’Histoire-Géographie à l’Université Jean Jaurès témoigne:

  • Lineo3: au niveau temps de transports, je n’ai pas constaté de différence par rapport au 65. Les améliorations de fréquence et d’amplitude horaire ne nécessitaient pas de tels travaux.
  • Pour aller à l’Université, je prends le bus 21 qui m’amène rapidement à Basso-Cambo car il prend un bout de rocade Arc-En-Ciel puis du site propre jusqu’à Basso-Cambo. Ensuite je fais la correspondance avec le métro ligne A jusqu’à l’Université. Je suis satisfait par ce trajet que je trouve efficace car rapide.

Share

Trajet Tournefeuille – Université Capitole

Mon fils est étudiant à l’université du Capitole et nous habitons Tournefeuille au bout du chemin de la Peyrette (limite de Plaisance). La meilleure solution est de prendre d’abord le bus 55 jusqu’à la gare de Colomiers, puis de prendre la ligne C jusqu’aux Arènes et de terminer en métro.

Il me rapporte qu’il lui est impossible de prendre le bus 55 de 6.55 (arrêt Peyrette) à cause de retards réguliers à la gare de Colomiers et parfois de trains annulés (…) Avec une arrivée à la gare à 7.20, il prendrait le train à 7.25 arrivant aux Arènes à 7.38 puis à Capitole à 7.55 avec 10 mns de marche, il arriverait systématiquement en retard à ses cours. Il est donc obligé de prendre celui de 6.24 arrivée à la gare à 6.40 train à 6.55 pour une arrivée aux Arènes à 7.08 métro Capitole à 7.20 avec 10 mns de marche arrivée 30 mns avant les cours soit 1h10 de trajet à l’aller et 1h40 avant de démarrer.

il met effectivement environ 1h05 au retour avec le temps de marche et 3 modes de transport, ce qui n’est pas satisfaisant non plus dans le cadre des études d’un jeune.

Share

L’AUTATE participe au Grand Débat (2/2)

Réduire l’utilisation de la voiture – solutions transports en commun et autres idées

https://granddebat.fr/projects/la-transition-ecologique/collect/participez-a-la-recherche-collective-de-solutions-1/proposals/reduire-lutilisation-des-voiture-solutions-transports-en-commun-et-autres-idees

Solutions de transports pour réduire l’utilisation de la voiture:

Bâtir l’offre de transports collectifs sur une analyse des besoins exprimés en assemblée bi-annuelle avec les partenaires qui gèrent les transports, les municipalités et les associations d’usagers :

1. rendre obligatoire un Plan de Déplacements avec évaluation annuelle des impacts attendus au niveau des entreprises, au niveau des municipalités, au niveau des usagers via des associations d’usagers.

2. Financer équitablement tous les modes de transports : 1€ investit pour la voiture implique 1€ pour le train , 1€ pour les bus , 1€ pour les modes doux, ….Une place de parking voiture pour une place de parking 2 roues et une place de parking vélo (parkings publics, parkings résidentiels, parkings d’entreprise, …)

3. développer la complémentarité des modes de transports en unifiant les structures : un seul gestionnaire train+bus, une seule tarification.

Diminuer la saturation aux heures de pointe :

1. faciliter le télétravail ou le co-working au niveau des entreprises

2. étaler les plages horaires d’arrivées et de départs contraints : au niveau des entreprises avec une souplesse sur les horaires de travail, au niveau des écoles, collèges, lycées pour étaler l’heure de démarrage des cours.

Augmenter les performances des transports collectifs :

1. augmenter le nombre de passages des transports collectifs : tous les bus , tous les trains et pas seulement les LINEOs avec des fréquences minimales de 15min.

2. rendre les transports collectifs prioritaires par rapport à la voiture individuelle (solo) : déclenchement des feux tricolores avec l’arrivée des bus.

3. dédier des voies aux transports collectifs : partager l’espace existant des voiries en restreignant l’accès de certaines rues aux transports collectifs (ce partage peut se faire rapidement sans travaux). L’exemple des centres-ville piétonniers sans voiture sauf les résidents peut être étendu à des rues pour modes doux, des rues pour bus , des rues pour voiture.

Diminuer les trajets en avion :

1. interdire la vente à perte des billets d’avion comme cela est pratiqué dans l’alimentation.

2. Vidéo-conférence

Augmenter l’utilisation du covoiturage :

1. agrandir les parkings de covoiturage

2. créer ces parkings de covoiturage là où le besoin est concret : déclarer un parking existant comme parking de covoiturage n’est pas suffisant si ce parking est mal placé par rapport aux déplacements.

3. réserver des places de covoiturage sur les parkings d’entreprises, d’écoles, …

4. créer des voies réservées au covoiturage

5. appliquer un tarif dégressif en fonction du nombre de passagers (parkings, péages)

Augmenter l’utilisation des modes doux dès le plus jeune âge :

1. sécuriser les accès modes doux par des voies dédiées (voir le partage de l’espace plus haut dans ce texte)

2. proposer un nombre suffisant de parkings vélos au niveau des écoles et des habitats résidentiels.

3. créer une signalétique chemins piétonniers-pistes cyclables très offensive pour faire la promotion de leur usage.

4. inciter, aider les associations de déplacement sur le lieu scolaire à vélo ou pedibus, afin que les initiatives ne s’essoufflent pas dans les écoles : garder une continuité dans le temps.

Diminuer le nombre de voitures individuelles :

1. augmenter le nombre de structures qui proposent des locations de voiture pour des trajets ponctuels : des structures basées sur une association de citoyens seraient à envisager

2. augmenter de façon significative les nombres de places dans les transports collectifs de façon homogène sur tout le territoire : égalité des choix de transports pour tous.

3. affecter le coût écologique des déplacements des employés et des produits à l’entreprise : le bonus/malus renforcerait l’implication au niveau de l’entreprise.

Diminuer les distances parcourues pour les biens de consommation :

1. créer une étiquette écologique des produits chiffrant le nombre de km parcourus, l’impact écologique : cela laissera le choix aux consommateurs de prioriser les produits locaux

2. créer une taxe écologique appliquée aux produits : pour inciter à une production proche de la consommation

Contrôler les utilisations des aides :

1. associer les aides de l’état , de la région, …. à un contrôle du service rendu. Sinon prévoir des pénalités. Exemple aide pour entretenir les rails associée à un faible pourcentage de trains en retard.

Financements :

1. avoir des politiques incitatives qui prennent en compte le contexte : choix réel de modes de transport dans sa commune.

2. Prélever des taxes sur les énergies les plus polluantes et affecter ces recettes à la diminution de la pollution. 3. Réaffecter ces recettes vers les personnes habitant les territoires sous-dimensionnés en transports tant que l’égalité de l’offre n’est pas atteinte.

Share

L’AUTATE participe au Grand Débat (1/2)

Réduction des embouteillages et amélioration de la qualité de l’air: le collectif du désert de l’ouest réclame un transport en commun efficace

https://granddebat.fr/projects/la-transition-ecologique/collect/participez-a-la-recherche-collective-de-solutions-1/proposals/un-secteur-oublie-le-collectif-du-desert-de-louest-reclame-un-transport-en-commun-efficace

Nous avons répondu au questionnaire proposé sur le site:

AUTATE, le 14 mars 2019 à 22:14 • Modifié le 14 mars 2019 à 22:24

Quel est aujourd’hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l’environnement ?

La pollution de l’air

Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Réduire l’utilisation de la voiture dans les grandes agglomérations

Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd’hui touchée par le changement climatique ?

Oui

À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l’environnement ?

Oui

Si oui, que faites-vous aujourd’hui pour protéger l’environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Les objectifs de notre association d’usagers (AUTATE: Association des Usagers des Transports de l’Agglomération Toulousaine et de ses Environs) sont d’informer les usagères et usagers des transports et leur permettre d’exprimer leurs difficultés au quotidien ainsi que de les représenter auprès des instances et des pouvoirs publics.

Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Il faut des alternatives à la voiture qui soient efficaces. Notre association milite en particulier pour des transports en commun sur des voies dédiées afin d’assurer la rapidité et la régularité.

Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Les transports en commun

Y a-t-il d’autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Le collectif « le Désert de l’Ouest de la Métropole » rassemble des habitants des communes de l’ouest de Toulouse (forte zone d’emploi aéronautique). Il est soutenu par l’AUTATE (Association des Usagers des Transports de l’Agglomération Toulousaine et de ses Environs).

Dans l’ouest de Toulouse, seulement 8% des déplacements se font en transport en commun contre 72% en voiture. Ceci est dû à la faible offre de transports en commun et à son manque d’efficacité. Le PDU est bâti autour de la réalisation d’une 3ème ligne de métro, qui représente les deux tiers du budget. Les autres projets ne sont pas à la hauteur des besoins d’une population en constante croissance. Le collectif a fait des propositions alternatives, non entendues jusque-là :

– Mettre en site propre les bus structurants sur l’ensemble de leurs parcours.

– Prolonger la ligne A du métro et la ligne C (RER) vers l’ouest et augmenter la fréquence de cette dernière.

– Créer une ligne tram-train pour assurer les liaisons transversales entre villes de banlieue, et prévoir des parking-relais aux principales gares.

Share

Incident Tisseo

Bonjour,

Suite à mon appel, je vous confirme que ce matin (vendredi 19 octobre) vers 9h j’étais dans le métro ligne A quand il est tombé en panne mettant en péril la sécurité des voyageurs.

Voici les faits :

  • Entre la station Jolimont et Marengo alors que le métro était à pleine vitesse, il a freiné brusquement. Tous les passagers ont été projetés vers l’avant de la rame s’agrippant à ce qu’ils pouvaient, dans les cris et l’affolement général. S’en est suivi une panne de lumière. C’est dans la pénombre et l’affolement que nous avons entendu le message de Tisséo « vous êtes en sécurité dans cette rame»
  • Beaucoup de personnes se sont cognées la tête contre les vitres de la rame, ou comme moi, se sont agrippées aux rampes à se faire mal aux mains et au poinget.
  • Peu de temps après la rame a redémarré jusqu’à la station Marengo où elle définitivement tombée en panne pour plus de 30mn. Toute la ligne A a été arrêtée.

L’objet de mon intervention auprès de vous est pour signifier très clairement que nous n’étions pas en sécurité et que Tisséo a mis les personnes en danger.

J’utilise la ligne quotidiennement, les arrêts intempestifs des rames sont pléthores et quasi quotidiennes, mais je n’avais jamais vécu un arrêt d’un telle violence ! On se serait cru dans une fiction américaine.

Je suis sortie à la station Marengo pour me rendre sur mon lieu de travail à pied. Ce qui est très fréquent malgré mon abonnement annuel à Tisséo.

Enfin, quand je suis arrivée au bureau, vers 10h L, j’ai de suite écrit une réclamation sur le site internet de Tisséo pour leur relater les faits et en profiter pour leur demander des attestations à fournir au collège de ma fille (qui voyage avec moi) pour justifier de ses retards et demander au Principal du collège de ne pas les faire figurer sur le bulletin scolaire.

Qu’il y ait des pannes c’est une chose, bien que la ligne A doit détenir le record français des pannes, mais que la sécurité des personnes ne soit plus assurée c’est inacceptable !

Je vous remercie de l’écoute que m’avez accordée.

Je suis intéressée par l’éventuelle réponse que Tisséo vous ferait.

Bien cordialement,

Farida

Share

Annonce du tracé de la 3ème ligne

https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-passera-3e-ligne-metro-decouvrez-trace-definitif-valide-tisseo_17715237.html

Notre Communiqué de presse :

Avec la 3ème ligne, un réseau gagnant ? pas sur toute la ligne.

L’association des usagers prend note du tracé définitif de la future troisième ligne de métro, après plus de 2 ans de débat. L’AUTATE a largement relayé les idées et suggestions des usagers sur ce projet, que cela soit, à propos du désert de l’ouest, de l’inutilité de la partie Sud-Est ou bien la sous-utilisation du réseau ferré. Elle fut malheureusement peu écoutée comme les autres recommandations des enquêtes publiques. Maintenant que le tracé est annoncé, l’association craint que l’investissement colossal réalisé ne soit trop concentré, pour rendre l’ensemble du réseau réellement incitatif et transformer l’automobiliste banlieusard en usager des transports urbains. Il ne faudrait pas, que cet investissement bloque toute autre amélioration, tant les besoins sont immenses. Le réseau a 30 ans de retard, si on compare à ceux d’autres grandes villes françaises (Bordeaux, Montpellier, Nantes, Lille, etc.). En l’état du projet et après consultation de nombreux usagers, l’AUTATE reconnait un fort besoin entre la gare Matabiau et celle de Colomiers, notamment au niveau des Minimes et de la Barrière de Paris. Cependant, elle insiste sur deux points majeurs : s’assurer d’un gain de temps significatif entre cette 3ème ligne et le même trajet en voiture, performer les points d’échanges intermodaux avec les Lignes A, B, et C, TER, bus, tramway. Il faut mettre fin aux bouchons quotidiens autour de la zone aéronautique et pouvoir utiliser un service de qualité. En plus, d’ici 8 ans (date d’ouverture de la 3ème ligne), 120 000 personnes supplémentaires se seront installées dans l’agglomération, soit 60 000 véhicules qui circuleront en plus sur la rocade, si la 3ème ligne de métro est trop lente et mal positionnée.

Lundi 9 juillet, 17h46

Share