Réunion publique Cornebarrieu

Compte rendu réunion Publique Cornebarrieu

20 décembre 2017 19h-21h

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Présence de l’AUTATE

A l’initiative du maire de Cornebarrieu en présence du conseiller municipal en charge des déplacements et des transports.

La salle ARIA est pleine, environ 300 personnes, toutes sont venues en voiture.

La problématique : c’est un petit village qui a beaucoup grossi ainsi que les communes alentours. Ruelles étroites + lotissements. Le maire maitrise le foncier par volonté de limiter l’expansion de la commune. Des terres agricoles sont encore présentes. Proximité aéroport, zone aéronautique et clinique des Cèdres. La majorité des automobilistes sont seuls dans leur voiture. Beaucoup de rues sont contournées grâce à Waze et du coup, embouteillages dans des ruelles.

Cornebarrieu concentre un afflux de circulation du fait de sa situation géographique en bout des pistes de l’aéroport. Le village est traversé par des personnes qui viennent de plus loin, notamment pour éviter la route de Grenade ; ils roulent très vite.

Airbus génère un trafic intense de camions sans que rien n’ai été prévu.

Les habitants de Cornebarrieu prennent le plus souvent leur voiture et se garent parfois à Blagnac, aux différentes stations de tram. De nombreux motards aussi + vélos. Le réseau de transport est insuffisant : les lignes 17 et 18 peu fréquentes, les TAD pour certaines personnes très ciblées, le train n’est pas accessible car les parkings sont restreints, le réseau Arc en ciel est peu connu et donc très peu utilisé.

Le village est donc totalement saturé le soir et le matin, vers Blagnac, Colomiers, ou vers les sites d’Airbus Colomiers par l’avenue Latécoère. Les gens sont exaspérés et demandent de nombreux aménagements (sens interdits, stop, etc.), surtout autour de chez eux. Très bonne connaissance des routes et rues de la part de l’équipe municipale. Espoir que le plan routier de la 2ème rocade va fluidifier le trafic. Peu de vision globale de la part des habitants et de l’équipe municipale.

Aucune perspective d’amélioration des transports en commun dans l’avenir:

Il semble que des loupés du passé ne soient plus rattrapables (lignes de bus non défendues). Le maire aimerait que le métro arrive à l’aéroport pour se rapprocher du village. Aucun projet à venir côté transports. Personne ne parle du train dans la salle. Beaucoup de discussions sur le covoiturage mais constat que la plate-forme de Tisseo ne fonctionne pas.

Bref, aucune solution à l’avenir face aux embouteillages: les gens iront sûrement se garer au nouveau parc des expositions, en voiture.

Cependant, l’AUTATE ne manque pas d’idées pour améliorer la situation. Nous les présentons ci-après :

  • POUR LE TRAIN (Toulouse-Auch) :
    • Urgent : Mettre en place une ligne de bus supplémentaire avec des horaires fixes chaque matin et soir entre Cornebarrieu et la gare de Colomiers.
    • 2/3 ans : Obtenir extension parkings des gares SNCF à proximité
  • POUR LES BUS :
    • Urgent : Augmentation sensible service du bus 17
    • Promotion immédiate ligne départementale : communication, gratuité, etc.
    • D’ici 1/2 ans : Mise en place d’un bus Mairie de Cornebarrieu vers Colomiers Airbus par l’avenue de Latécoère
    • Expérimenter un Bus sur la route A380 depuis Mondonville vers Blagnac en coordination avec mairies de mondonville, usagers, associations.
  • POUR LE TRAM :
    • Moyen terme : Prévoir augmentation des usages des parkings du parc des expositions.
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Pollution par moyen de transport

D’après le site de l’ Ademe  :

La production de CO2 par personne pour faire 10 km :
En voiture à essence (conducteur seul) : de 1.800 kg à 2.500 kg en fonction de la cylindrée, disons 2 kg en moyenne, à diviser par le nombre de personnes transportées en cas de covoiturage
En bus : 1.300 kg, soit un rapport de 2/3 par rapport à la voiture
En autocar : 0.600 kg, soit un rapport de 1/3 par rapport à la voiture
En TER (diesel, électriques ou hybrides) : 0.300 kg, soit un rapport de 1/6 par rapport à la voiture
En Transilien (train de banlieue parisienne) : 0.060 kg, soit un rapport de 1/30 par rapport à la voiture
En RER, Métro ou Tram : 0.030 kg, soit un rapport de 1/60 par rapport à la voiture

On peut donc affirmer qu’on produit 60 fois moins de CO2 en empruntant les TC en site propre (Métro ou Tram à égalité) qu’en prenant sa voiture.
Mais seulement 1/3 de moins de CO2 si on prend le bus !

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Pétition des habitants de Quint village sur la suppression des 5 arrêts du TAD 106 à Quint

Qui sommes-nous ?

Des habitants de Quint village, usagers ou parents d’usagers du TAD 106.

Quel est l’objet de cette pétition (cliquer)?

Demander le rétablissement d’arrêt(s) du TAD 106 à Quint.

Le service de ligne 106 du Transport A la Demande est désormais insuffisant sur Quint. L’unique arrêt maintenu pour desservir tout le quartier (environ 140 foyers) est l’arrêt « Olivier » à 2,5 km du foyer le plus éloigné de Quint (Genièvre, route de Castres). Le transit piétonnier vers l’arrêt Olivier ne comporte ni éclairage ni trottoir, et s’avère donc dangereux.

Résultats : 19 foyers ont répondu à la pétition et à l’enquête de besoins

Historique

Depuis le 3 mai 2004 et la modification de la ligne 77 (limitée désormais à La Ginestière) qui desservait auparavant Quint (au niveau de l’arrêt Quint Levade sur la route de Castres) et Drémil-Lafage, notre quartier était desservi par le TAD 106 au moyen de 6 arrêts (Garabet, Eglise de Quint, Levade, Quint Rosiers, Olivier et Les Prés de Quint). Le 5 décembre 2016, Tisséo a informé M. le Maire de Quint Fonsegrives de son intention de supprimer 5 des 6 arrêts du TAD 106 à Quint (entre autres suppressions sur la ligne 106 et d’autres lignes). La suppression a été rendue effective le 4/9/2017.

Pourtant, le TAD 106 donne satisfaction à ses usagers (source Wikipédia) :

  • une enquête réalisée en 2005 par Tisséo a noté un taux de satisfaction général de 97 % ;
  • une enquête réalisée en 2006 par le CETE a relevé un taux de satisfaction de 89 à 97 % selon les questions et a démontré que 42 % des clients du TAD ont été détournés de la voiture individuelle.

Pourquoi la suppression de ces arrêts ?

Les raisons invoquées par TISSEO sont : la faible fréquentation et les conditions de sécurité et d’acheminement insuffisantes.

Pourtant, l’enquête révèle en moyenne 1 réservation par jour à Quint Rosiers et 2 réservations par jour à Les Prés de Quint. Ces chiffres révèlent une fréquentation tout à fait satisfaisante. Ailleurs sur la ligne, plusieurs arrêts n’enregistrent aucune réservation et sont pourtant maintenus.

Quant à la sécurité, si certains arrêts (Levade et Garabet) étaient manifestement dangereux, ce dont personne ne semblait s’être ému jusqu’ici, les autres ne présentent pas de dangerosité particulière (vitesse limitée à 30 km/h) et auraient pu être aménagés.

L’absence de trottoirs semble avoir été un facteur décisif, ce qui exclurait d’office tout notre quartier. Pourtant, sur la commune de Balma et sur la même ligne (route de Lasbordes), certains arrêts ont été maintenus dans des conditions de sécurité encore moins favorables, sans trottoir ni abribus, sur une portion limitée à 70 ou 90 km/h : « route de Flourens« , « Mauressac » et « Rome » !

Pourtant, en maintenant un seul arrêt à Olivier, Tisséo impose aux utilisateurs piétons une marche de 1 à 2,5 km sans trottoir ni éclairage, ce qui augmente largement les risques d’accident lors de l’acheminement de l’usager vers l’arrêt.

Ne faisons-nous pas partie de la commune de Quint Fonsegrives et du Grand Toulouse ?

Le constat de la situation

5 arrêts de TAD 106 ont été supprimés le 2 septembre 2017 sur le quartier de QUINT, sans aucun préavis ni aucune concertation, sans parler d’une simple communication, et surtout sans aucune alternative. Cela constitue une diminution brutale des services collectifs (transports en commun) sans diminution de nos impôts locaux, et nous avons constaté chez tous les usagers, réguliers ou occasionnels, une grande colère.

La perte du TAD pénalise particulièrement les jeunes, les personnes en situation de handicap et les personnes âgées : quid de votre mission de service public à l’endroit de ces citoyens ?

La diminution du service de transports va à l’encontre de la politique menée par le Grand Toulouse sur la qualité de l’air (vignettes CRIT’AIR) et le désengorgement des parkings du métro Balma-Gramont, comme de la ville de Toulouse.

Il faut savoir que suite à la loi ALUR, le quartier de QUINT se densifie, ce qui a d’ailleurs engendré des travaux sur le réseau d’eau potable. De nombreux terrains ont été fractionnés et certaines maisons sont déjà en construction ou habitées. La demande de fréquentation sera donc en évidente augmentation, mais elle sera liée à la fiabilité et à la sécurité du service.

Car on nous parle de sécurité. Mais quelle sécurité est apportée aux usagers du TAD qui doivent parcourir jusqu’à 2,5 km sans trottoirs ni éclairage pour accéder ou revenir d’un arrêt ? Quelle sécurité est apportée aux usagers du TAD qui se retrouvent assis et non attachés ou debout pendant un trajet en campagne, à des allures risquant à tout moment un accident ? Quelle sécurité est assurée lorsque pour des raisons pratiques, le conducteur du TAD dépose les passagers en dehors des arrêts prévus, comme sur le rondpoint Olivier à Quint ? Quelle sécurité pour les accompagnants qui sont obligés de venir chercher un usager et n’ont aucun moyen de stationner sans danger à proximité de l’arrêt Olivier ?

Une avancée encourageante mais insuffisante

Nous soutenons les démarches entreprises par une famille qui utilise quotidiennement le TAD 106 (15 chemin des Rosiers, Quint). Nous constatons que la réponse apportée (remise en service probatoire à partir du 6 janvier 2018 de l’arrêt Quint Eglise), constitue une première avancée de la part de TISSEO. Il conviendra d’accompagner cette remise en service par une communication appropriée auprès des usagers.

Mais cela est insuffisant pour couvrir le quartier étendu de Quint. Nous demandons qu’un arrêt supplémentaire soit installé dans l’impasse des Rosiers : de nombreuses maisons sont implantées dans l’impasse et à proximité immédiate, avec de jeunes enfants ou des adolescents ; l’impasse permet de faire demi-tour et aux accompagnants de stationner ; la vitesse de circulation est basse ; l’implantation Quint Impasse Rosiers permet de desservir le haut du quartier de Quint Rosiers, le bas étant desservi par Quint Eglise.

Nous, usagers ou parents d’usagers ou encore employeurs d’usagers du TAD 106, demandons davantage d’information, plus de concertation et une réponse appropriée à nos besoins de transport en commun.

Nous sommes à votre disposition pour une réunion de concertation organisée à Quint-Fonsegrives.

Pétition adressée à :
Jean-Michel LATTES, Président du SMTC-TISSEO, vice-président de Toulouse Métropole

Bernard SOLERA, maire de QUINT FONSEGRIVES

Jean-Luc MOUDENC, président de Toulouse Métropole

Groupe des élus écologistes de Toulouse Métropole

Groupe Métropole Citoyenne de Toulouse Métropole

Groupe Métropole d’avenir de Toulouse Métropole

Jean-Baptiste de SCORAILLE, Conseiller Départemental du Canton de Toulouse 10

Mme Corinne VIGNON, députée LRM 3ème circonscription

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position de l’AUTATE sur la liaison vers l’aéroport

La rapidité de la liaison vers l’aéroport : est-ce le problème actuel des déplacements sur Toulouse ?

Il faudrait que ces Messieurs, responsables d’entreprises et élus, redescendent sur terre, là où se déplace quotidiennement le « petit » peuple des banlieusards toulousains, celui qui a honoré Johnny.

Les usagers contactent l’AUTATE et nous expliquent que leur problème quotidien autour de l’aéroport, c’est de trouver un moyen efficace de joindre la commune environnante de son habitation (Colomiers, Tournefeuille, Pibrac, L’isle-Jourdain, Cugnaux, etc.) et d’arriver, dans un délai de moins d’une heure, au bureau, dans les entreprises de l’aéronautique, situées essentiellement à Blagnac et Colomiers.

Pour l’instant, rien d’efficace autour de Toulouse en transports en commun pour ces salariés et la troisième ligne de métro, c’est dans 8 ans, soit 80 000 habitants de plus !

Alors que l’Association des Usagers des Transports (AUTATE) réclame des bus en site propre assurant des liaisons vers Blagnac depuis les Minimes, Seilh, Cornebarrieu, Tournefeuille, Colomiers, Pibrac, et des bus transversaux de type Cornebarrieu-Colomiers.

Les jeudis et vendredis soir, Blagnac est totalement saturée de voitures  qui ne viennent pas de l’Aéroport ! Il faut passer à la vitesse supérieure en première et deuxième couronne.

Donc, l’urgence actuelle n’est pas de savoir s’il va falloir 2 ou 5 minutes de plus aux hommes d’affaires pour relier l’aéroport au centre-ville ou au Parc des expositions.

Il est temps d’arrêter de faire des transports en commun pour le milieu des affaires et du commerce, qui viendra ponctuellement dans notre ville et penser aux problèmes récurrents des agglo-toulousains, en termes de pollution de l’air, saturation de la rocade, lenteur du réseau tisseo et fatigue associée.

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Pas de chauffage dans le bus

Je suis un adepte quotidien (abonnement mensuel) pour me rendre à mon travail sur COLOMIERS depuis CUGNAUX, avec les conditions actuelles suivantes :

  • Matin : CUGNAUX > BASSO-CAMBO : lignes 87-57-47 avec chauffage immédiat dans le bus (départ 06h45)
  • Matin : BASSO-CAMBO > COLOMIERS : ligne 21 – bus « froid » (départ 07h00) – soufflerie à fond le long du parcours sans aucun chauffage ! Est-ce que le chauffeur confond climatisation et chauffage, ou les bus ne disposent pas de chauffage ???

Ceci dure depuis début Décembre…

Merci de faire remonter le problème afin de résoudre celui-ci !

Dans l’attente de votre réponse et problème pris en compte par TISSEO – Cordialement

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Auch-Toulouse : Priorité à des rames plus longues

J’emprunte la ligne d’Auch à Toulouse, plus précisément entre Pibrac et Saint-Agne. Cette ligne est parcourue par trois types de rames :

–          Des automotrices Bombardier, qui circulent par 3 ou 2 (voire seules !) .

–          Des rames Bombardier (3 voitures entre lesquelles on peut se déplacer par un système de sas), qui peuvent être assemblées par deux (i. e. 6 voitures). Les voitures me semblent un peu plus petites que les automotrices.

–          Des rames Alsthom plus récentes, mais moins bien aménagées, composées de 4 voitures. J’ai vu une fois deux rames assemblées, mais c’était pour déplacer une rame en réparation.

Entre un assemblage de 2 rames Bombardier ou de deux automotrices, il y a donc une différence de capacité énorme.

Je constate ce que je considère comme un dysfonctionnement important. Je prends généralement à l’aller le train de 8 h, ou celui de 7h30, et au retour ceux de 18 h 30. Très généralement, elles se composent de 2 ou 3 automotrices Bombardier, rarement d’une rame Alstom ou Bombardier. Le matin, c’est l’heure de pointe, les rames sont bondés, à la limite du dangereux en cas de freinage brutal par exemple. Le soir c’est un peu mieux, les retours sont un peu plus étalés.

Or, il m’est arrivé de partir à 8 h 30 le matin ou 19 h 30 le soir. Il y a nettement moins de monde sur les quais. Malgré ce, j’ai alors très régulièrement la surprise (qui n’en est finalement plus une) d’emprunter des doubles rames Bombardier, largement sous-équipées. Encore plus étonnant, j’ai vu aussi passer (lorsqu’elles sont en retard) en direction d’Auch 8 h du matin de ces doubles rames Bombardier, quasiment vides évidemment.

Et en plus de tout cela, il y a les trains « exceptionnellement en capacité réduite » ; vu leur fréquence, il semble que la SNCF ne connaît pas le sens de l’adverbe « exceptionnellement »…

Je n’ai pas grand-chose à dire de plus, si ce n’est qu’à mes questions on a toujours répondu que l’optimisation de l’utilisation des matériels étaient une science trop complexe pour être comprise par un profane, ce vis-à-vis de quoi je demeure sceptique.

Ce problème est d’autant plus aigu que, de par les tronçons à une seule voie le long du trajet, un cadencement meilleur qu’1/2 h nécessiterait le doublement des voies notamment en pleine ville (peut-être envisageable entre Brax et Colomiers, mais pas entre les Arènes et Saint-Agne), ce qui me paraît difficilement envisageable. En termes de priorité, dans le cas peut-être particulier de cette ligne, je mettrais des rames plus longues d’abord, plutôt que de viser un séquencement d’un 1/4 d’heure qui me paraît bien plus coûteux, et de long terme.

Cordialement,

David L.

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Lettre FNAUT Occitanie à la Ministre Madame Elisabeth Borne

Lettre d la FNAUT Occitanie à Madame la Ministre des transports Elisabeth Borne 12.2017

 

Madame Elisabeth BORNE

Ministre auprès du ministre d’État, ministre de la transition écologique et solidaire, chargée des Transports

Madame la Ministre,

Le 18 décembre 2017, vous inaugurerez le contournement ferroviaire Nîmes-Montpellier. Aussi, nous profitons de votre venue sur notre territoire pour vous exprimer nos préoccupations sur la situation particulièrement préoccupante du ferroviaire en Occitanie-Pyrénées-Méditerranée.

Si nous prenons acte de cette mise en service qui préfigure un prolongement vers l’Espagne (1), en revanche, l’état alarmant du réseau ferroviaire des territoires hors littoral, de l’ex Languedoc-Roussillon notamment, comporte un risque de disparition faute d’actions rapides d’investissements sur l’infrastructure accompagnée d’une redynamisation de l’exploitation. Cela concerne l’arrière-pays de l’ex Languedoc-Roussillon ((ex : ligne des causses et ligne des Cévennes) mais aussi la partie occidentale de la Région (Rodez-Séverac-le-Château par exemple).

La Région s’est saisie de ce sujet avec les états généraux du rail et de l’intermodalité en 2016.Cependant elle ne peut agir seule pour stopper la spirale menant à une inévitable contraction d’un réseau pourtant nécessaire aux déplacements des populations. De nombreux freins apparaissent autour de la rénovation de lignes, ou de l réouvertures de quelques-unes d’entre elles:

1. La pesanteur des procédures de SNCF Réseau : par exemple, faut-il réellement 9 mois d’études pour produire des scénarios de remise en service voyageurs de la section Alès – 9 d’études pour produire des scénarios de remise en service voyageurs de la section Alès – Bessèges suivis de quasiment 2 ans d’études techniques alors que les trains circulaient encore il y a 5 ans),? !

2. Les référentiels de SNCF Réseau sont inadaptés à ce type de ligne. Ce qui entraîne des allongements de délais, une dérive des coûts d’études et une surconsommation des ressources financières engagées par la Région appelée à supporter l’essentiel du coût avec ensuite SNCF Réseau qui encaisse les péages d’usage !

3. Le classement UIC des voies ferrées (purement administratif) a été détourné de son objectif initial avec, dans le « contrat de performance » une concentration des moyens sur les lignes des catégories de 1 à 6, en excluant des axes structurants comme Béziers – Neussargues, et sert d’alibi à SNCF Réseau pour abandonner des lignes pourtant identifiées RFN, souvent mal exploitées. Cela nous apparait comme une véritable ségrégation des territoires, avec des impacts économiques et sociaux ne pouvant qu’accélérer la métropolisation du pays et permet de douter de la volonté réelle des dirigeants de produire du ferroviaire.

Le projet Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan (LNMP), qui devrait établir la continuité d’un nouvel axe ferroviaire vers l’Espagne (l’un des axes prioritaires européens), n’est prévu mixte que jusqu’à Béziers alors que les sections encadrantes (Barcelone – Perpignan; Manduel – Béziers) acceptent la mixité fret/voyageurs. Or, c’est entre Béziers et Perpignan que la ligne actuelle, sensée acheminer tous les trains fret, TER et intercités, est exposée aux aléas climatiques et aux risques de submersion marine. Ce manque de cohérence appelle un réel pilotage de l’Etat (et non de SNCF Réseau uniquement) sur ce projet dont le caractère international et de transport de marchandises a été perdu de vue. Aussi, nous demandons que l’homogénéité des fonctionnalités ferroviaires de LNMP, notamment la mixité, soit établie sur l’intégralité du projet.

Nous insistons sur ce projet compte tenu de ses liens avec ce que vous allez inaugurer et des modifications de décisions ministérielles que cela implique ; mais cela ne doit pas occulter les autres gros dossiers importants en particulier l’amélioration du nœud ferroviaire toulousain et la liaison Toulouse-Montpellier.

Votre connaissance du monde ferroviaire nous amène à vous solliciter pour que vous puissiez infléchir les orientations de SNCF Réseau concernant les lignes classiques d’Occitanie ainsi que le projet LNMP dans le sens d’une meilleure prise en compte de l’intérêt général, de l’équilibre des territoires et avec des procédures et des méthodes mieux adaptées à la diversité des situations.

Dans l’attente, nous resterons donc attentifs aux évolutions à venir sur ces affaires

Nous vous prions d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de notre haute considération.

  1. Avec toutes les lacunes qu’elle recèle en matière de desserte voyageur (gare de Montpellier excentrée et surdimensionnée pour l’offre).

Christian PERROT

 

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BONNEFOY-L’UNION : la voiture 2 à 3 fois plus rapide

TEMOIGNAGE DEPLACEMENTS EN BUS DE BONNEFOY A L’UNION : la voiture de 2 à 3 fois plus rapide

J’avais rendez-vous ce mercredi 6 décembre à 11h à la mairie de L’Union en partant du faubourg Bonnefoy. Il s’agit de remonter un axe routier naturel, la route d’Albi sans même traverser le centre ville de Toulouse.

Je me fixe 10h comme heure de départ pour être tranquillement à l’heure. Le calculateur TISSEO m’indique que le premier bus est le 42 à 10H31 puis avec correspondance avec le 40 à 10h44 avenue d’Atlanta et 300m de marche à pied pour une durée totale de 31 mn. Je serai à la mairie à 10h58.

Google Map me donne un trajet voiture de 5,1 km pour 13 mn, sachant qu’il y a un grand parking devant l’Hôtel de ville de l’Union.

Effectivement, à 11h juste, j’étais à la mairie. Au retour, je suis sorti de la mairie à 12h30, j’ai attendu dans le froid  le 39 jusqu’à 12h50 et je suis arrivé chez moi à 13h15.

En synthèse, en heure creuse pour les 10km d’ Aller-retour, il faut 1h15 en bus et 1/2h en voiture.

Mais cela offre des avantages : bien moins de pollution, un espace public moins occupé et une meilleure santé grâce à la marche à pied. Peut-être que les 20 mn d’attente dans le froid ont renforcé mon système immunitaire et que l’heure dans le bus a baissé mon stress urbain… ou alors l’inverse!!!!

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Quand le SMTC répond à notre contribution à l’enquête publique

Quand le SMTC répond à notre contribution à l’enquête publique Plan Mobilités 2020-2030

TISSEO SMTC a envoyé une réponse formelle et relativemment étoffée, même si similaire par moment à d’autres associations qui ont contribué à l’enquête publique ICI (cliquer)

Le sens général en est qu’aucune proposition de la population ne sera intégrée dans le nouveau Plan de Déplacement Urbain, en dépit de toutes les préconisations officielles sur la participation du public.

Par exemple, notre association a mis la lumière l’insuffisance de solutions en termes de transports en commun et d’intermodalité dans la zone autour d’Airbus, et d’une manière criante pour tous les habitants de l’ouest et du nord de l’agglomération toulousaine (hors centre-ville Toulouse).

Sur cette question essentielle, rien.

Notre proposition de tramway Arc Ouest Toulousain ? On verra plus tard, et on s’en tient pour l’instant à la ligne de bus 55.

Développer l’usage de l’étoile ferroviaire ? Utile et nécessaire mais l’horizon est encore plus lointain.

Ce courrier confirme que le nouveau Plan de Déplacement Urbain est un document administratif destiné à inscrire règlementairement la troisième ligne de métro, malgré la demande clairement identifiée lors du débat public d’accompagner le métro d’un réseau de transport structurant sur toute l’agglomération.

L’ AUTATE demande que les mécanismes des lois récentes sur la participation du public s’appliquent pleinement à l’agglomération toulousaine.

 

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