un article publié le 04/03/2016
photo Hélène Ressayres
Dans une lettre ouverte, le président de la start-up toulousaine Sigfox revient sur l’abandon du prolongement de la ligne B du métro de Toulouse. Coup de gueule.
un article publié le 04/03/2016
photo Hélène Ressayres
Le prolongement de la ligne B (PLB) du métro vers Labège ne se fera pas. C’était un secret de polichinelle depuis plusieurs mois comme nous vous l’avions expliqué en octobre dernier. Un véritable jeu de dupe politique permanent entre le Sicoval, Tisséo et Toulouse Métropole qui a atteint son apogée suite à la présentation du tracé de la troisième ligne de métro Toulouse Aerospace Express (TAE), le 18 décembre 2015.
Ce jeu de dupe a explosé au grand jour sous la forme d’un report du comité syndical extraordinaire prévu de longue date mercredi 2 mars. Comité syndical qui devait valider la déclaration du projet PLB dès six mois suivant l’avis favorable (avec réserves) de la commission d’enquête sur ce même PLB.
Un article de David St Sernin publié dans actu Côté Toulouse le 03/03/2016
photo Infime architecture
Photo Rémi Benoît
Ludovic Le Moan est en colère. Le CEO de Sigfox et président de l’IoT Valley, dont l’entreprise est basée à Labège, ne digère pas l’annonce faite cette semaine : il n’y aura pas de prolongement de la ligne B du métro jusqu’à Labège. Dans une virulente tribune publiée ce vendredi 4 mars, il interpelle directement Jean-Luc Moudenc, estimant que « Toulouse et son agglomération sont victimes d’un manque de vision ». Jean-Luc Moudenc a répondu en début de soirée.
Après la colère des élus du Sicoval, c’est au tour des chefs d’entreprise de monter au créneau après la mise à l’arrêt cette semaine du projet de prolongement de la ligne B du métro jusqu’à Labège.
Ce vendredi 4 mars, le CEO de Sigfox et président de l’IoT Valley, Ludovic Le Moan sort de son silence dans une tribune intitulée « Toulouse et son agglomération victimes d’un manque de vision ! ».
Il exhorte Jean-Luc Moudenc de « lancer cette prolongation de la ligne B du métro » et s’interroge : « Comment peut-on, aujourd’hui, imaginer vivre avec une vision aussi étriquée des enjeux économiques et écologiques ? »
Un article de Claire Raynaud publié dans la Dépêche du midi du 03/03/2016
Alors que le bras de fer concernant le prolongement de la ligne B du métro se poursuit entre le Sicoval et Toulouse Métropole, il est impératif de sortir de l’impasse.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Le PLB (Prolongement de la ligne B) du métro à Labège concerne un bassin de vie de 70 000 personnes, qui accueille mille nouveaux habitants chaque année. La zone compte également 3000 étudiants et 20 000 salariés, au sein de 900 entreprises.
Ceux qui vivent et travaillent dans le sud-est toulousain le savent parfaitement : Labège-Innopole est un véritable goulot d’étranglement. C’est le cauchemar de tous les automobilistes, qui, matin et soir, s’y rendent ou sont obligés de traverser la zone pour des raisons professionnelles ou pour aller y faire leurs courses.
Avec des trafics supérieurs à 20 000 véhicules par jour, les axes qui permettent de relier Labège (RD2, RD16, RD813 et RD4) sont, eux aussi, totalement saturés. Et les embouteillages de Labège Innopole ont des répercussions sur tout le périphérique au sud de Toulouse. Ce n’est sans doute pas un hasard, justement, si l’A620, est, avec ses 23,6 km de bouchons quotidiens en moyenne, l’axe le plus embouteillé de France.
«L’agglomération toulousaine est globalement très en retard en termes de transports en commun, assène Jacques Oberti, le président du Sicoval, qui regroupe 36 communes du secteur. Ce projet de prolongement de la ligne B a mis quinze ans à aboutir. La commission d’enquête publique a donné un avis favorable avant l’été, la Préfecture avait autorisé le début des travaux du PLB sous réserve de mesures de compensation environnementales, le financement était bouclé mais la décision finale revenait à Toulouse Métropole. En janvier, nous avons donc commencé les négociations finales avec la métropole. Mais il s’est vite avéré que c’était le pot de terre contre le pot de fer. Toulouse Métropole, c’est 700 000 habitants et le Sicoval, c’est 75 000, alors pour Tisséo, ces 75 000 là, visiblement ne comptent pas beaucoup.»
Jean-Luc Moudenc, président de Toulouse Métropole, a rendu public ce mercredi 2 mars le courrier qu’il a envoyé hier (le 1er mars) à son homologue du Sicoval Jacques Oberti. Jean-Luc Moudenc y justifie son choix de ne pas financer le prolongement de la ligne B à Labège. Pour rappel, c’est le Sicoval qui a annoncé la nouvelle de l’arrêt du projet, et Jean-Luc Moudenc n’avait pas souhaité s’exprimer avant, malgré une avalanche de réactions. Dans cette lettre, Jean-Luc Moudenc propose notamment de commencer le chantier de la 3e ligne de métro en 2019 par Labège. Découvrez-là dans son intrégralité.
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Un article de
publié dans La Tribune Toulouse le 02/03/2016Les négociations entre Moudenc et Oberti sur la desserte de Labège et de sa zone d’activités par le métro débouchent sur un désaccord et une impasse, selon le président du Sicoval.
Les jeux sont faits, rien ne va plus. Après deux mois de négociations actives, dans la plus grande discrétion vis-à-vis des médias, entre Jean-Luc Moudenc et Jacques Oberti, les discussions sur le prolongement de la ligne B (PLB) du métro jusqu’à Labège se sont achevées, hier mardi après-midi, sur un désaccord entre le président de Toulouse Métropole et celui du Sicoval.
Jacques Oberti a indiqué à «La Dépêche du Midi» avoir fait deux ultimes propositions à Jean-Luc Moudenc. La première, qui avait déjà été évoquée lors des négociations entre les deux présidents, consistait à raccourcir le prolongement de la ligne B à deux stations, parc technologique du Canal à Ramonville et terminus à l’INP de Toulouse, avec desserte ultérieure de Labège Innopole et de la gare multimodale de la Cadène par la troisième ligne de métro. «Dans cette optique, la participation du Sicoval et de ses partenaires pour le PLB, Département, Région et Etat, était ainsi acquise pour la 3e ligne de métro», indique Jacques Oberti.
Un article de Philippe Emery publié dans la Dépêche du midi du 02/03/2016
Un article de
publié dans la Tribune le 02/03/2016Après le hashtag #mercijeanluc lancé mardi soir par le Sicoval, dénonçant la fin des négociations engagées à la mi-décembre avec Toulouse Métropole au sujet de la desserte en métro du sud-est de l’agglomération, les réactions se multiplient. Le premier à réagir a été Georges Méric, président du Conseil départemental, qui s’était engagé à financer le prolongement de la ligne B du métro (PLB) à hauteur de 80 millions d’euros. Dans un message publié hier sur son compte Facebook, il appelle à « la sagesse et à la concertation dans ce dossier ».
Un article
publié dans La Tribune le 1/03/2016« #MerciJeanLuc », c’est via ce hashtag ironique sur Twitter que le Sicoval a dénoncé ce mardi 1er mars la fin des négociations engagées à la mi-décembre avec Toulouse Métropole pour parvenir à un consensus sur la desserte en métro du sud-est de l’agglomération.
image crédits Twitter
Le conseil syndical de Tisséo du 2 mars a été repoussé. Quelles conséquences cela peut-il avoir sur le PLB, dont la déclaration de travaux devait être validée lors de cette réunion ?
Pour moi, cela signifie que le dossier sera définitivement enterré au profit de la 3e ligne de métro, privilégiée par Toulouse Métropole. C’est le Sicoval et son développement économique qui en pâtissent.
Propos recueillis par Paul Périé pour La Tribune le 29/02/2016
INFO CÔTÉ TOULOUSE. C’est quasiment certain : le prolongement de la ligne B (PLB) du métro toulousain vers Labège est condamné. Lundi 29 février 2016, le SMTC-Tisséo a décidé de reporter la convocation exceptionnelle de son comité syndical, prévu mercredi 2 mars 2016, à une date ultérieure.
Cette réunion groupant les élus de l’organisme gestionnaire des transports à Toulouse était décisive. Elle avait pour but de valider la déclaration des travaux, avant le terme d’un délai de six mois, accordé après l’avis favorable rendu par la commission d’enquête sur l’utilité publique du projet.
Cette décision condamne juridiquement la poursuite du projet, explique un connaisseur du dossier. La déclaration de travaux du PLB devait intervenir six mois après le dépôt de l’avis favorable, rendu sur le dossier en septembre 2015. En clair, en l’absence de déclaration des travaux après le 8 mars, la déclaration d’utilité publique rendue par le préfet ne peut avoir lieu.
Un article de Pascal Pallas dans Actu Côté Toulouse publié le 29/02/2016
Photo Tisséo