Mardi 9 avril à 18h30, allons marcher pour exiger des évolutions fondamentales! Rendez-vous au bord du canal du midi derrière la Halle aux Grains et marchons jusqu’à la Patte d’Oie.
Action co-organisée avec l’association 2pieds2roues.
Nous sommes en 2019. Les embouteillages paralysent quotidiennement notre agglomération. Les automobiles, camions et motos asphyxient ceux qui font l’effort de pédaler ou de marcher. Ils immobilisent trop souvent les usagers des bus. Toulouse ville rose, ville thrombose. Le modèle « automobile » est à bout de souffle. Ni l’Etat,ni les collectivités locales n’avancent de solution sérieuse. Nous voulons une primauté aux modes respectueux de la santé de tous et de l’environnement : à pied, à vélo et en transports en commun.Partout, les besoins sont immenses. Mais ce 9 avril, focalisons-nous sur l’hyper-centre et l’axe Est-Ouest. La traversée en voiture de cet axe central est devenue anachronique et source de nuisances. Nous demandons :
- le Pont Neuf réservé aux piétons, cyclistes et transports en commun. Bordeaux vient de le faire avec le Pont de Pierre.
- une augmentation de l’espace piéton et cyclable sur l’axe Est-Ouest: place Esquirol piétonne, zone de rencontre rue de la république, un espace apaisé rue de Metz.
- un accès à l’hyper-centre réservé aux riverains et exceptions. Le transit auto/moto ne doit plus traverser le centre historique.
- une modernisation du plan de circulation du canal. Mettons un terme à ce « torrent » de moteurs tournoyant autour de la Halle aux Grains.
- la suppression du terminal de bus du Cours Dillon et un réseau bus plus adapté:moins de bus grand format, plus de navettes légères dans l’hyper-centre.
- le développement des livraisons à vélo, des vélo-taxi.
- Que les places Roguet et Saint-Cyprien ne soient plus des giratoires 2X3 voies automobiles mais une seule place apaisée et végétalisée où les piétons prennent plaisir à marcher.
- L’Hotel d’Assézat (1555), le Musée des Augustins (XIVème siècle), la Halle aux grains: autant de joyaux historiques sinistrés par un flux motorisé trop important. Mettons-les en valeur en supprimant le trafic de transit.
- Préoccupons-nous enfin des personnes à mobilité réduite : leur parcours est trop souvent jalonné d’obstacles : trottoir encombré, scooters en travers, carrefour problématique, trottoir infranchissable en fauteuil.
- Soyons réalistes, exigeons une mobilité propre et respectueuse!