temps de trajet

Réponse aux Maires du Nord-Ouest de l’agglomération

A Monsieur le Maire de Blagnac,

 Copie à :

Mme Lysiane Maurel maire d’Aussonne, M. Patrice Rodrigues maire de Beauzelle, M. Alain Topan maire de Cornebarrieu, M. Michel Simon maire de Gagnac, M. Edmond Desclaux maire de Mondonville, M. Jean-Louis Miegeville maire de Seilh.

 Monsieur, Madame,

Vous avez lancé, dernièrement, avec d’autres maires, une pétition « Stop à l’asphyxie de Blagnac et du nord-ouest toulousain » qui comprend trois volets, dont le dernier porte sur les transports en commun, sur lequel nous souhaiterions réagir. Je reprends ici votre paragraphe :

Les pétitionnaires sont amenés à demander d’améliorer les transports en commun :

  • augmentation de la fréquence de la ligne de tramway T1,
  • augmentation de la fréquence des lignes 70  et 30,
  • création accélérée de la ligne Optimo (Colomiers / Cornebarrieu / Blagnac / Fenouillet) en prenant en compte la desserte des communes d’Aussonne et de Seilh.

Du point de vue des usagers des transports en commun, ces propositions sont largement insuffisantes, eu égard à la situation d’asphyxie.   

Je reprends dans ce courrier, nos principales idées générales et détaillées, déjà présentées lors du débat public sur la 3ème ligne et de l’enquête sur le plan mobilités :

  • il faut empêcher les voitures solo et donner systématiquement la priorité aux transports en commun par tous les moyens possibles:
    • étudier l’aménagement et la création de lignes nouvelles (y compris sur la rocade),
    • sites propres pour tous les bus et tramways,
    • augmenter la fréquence des bus et tramways,
    • renforcer les horaires au moment des vacances scolaires,
    • adapter la tarification (gratuité lors des pics de pollutions et le dimanche, par exemple),
    • accroitre l’affichage et la publicité accrues pour ces modes de déplacement,
    • relancer les bus arc-en-ciel,
    • réunir les entreprises et relancer les transports en commun de leurs salariés (ouvrir les navettes airbus à d’autres usagers, par exemple).

Point par point :

  1. Le tramway
  • Il est trop lent et mal connecté aux autres modes :
    • le connecter à la LINEO 1 par un bus depuis les Sept-deniers
    • augmenter la fréquence
    • le mettre en site propre à hauteur de la station Airbus (sauf riverains)
    • mettre des trams express (qui pourraient ne pas desservir certaines stations en heures de pointe)
    • prolonger tous les tramway 1 jusqu’au parc des expositions (et pas seulement lors des salons)
    • mettre des parking relais au parc des expositions
  1. la ligne aerospace express :
    • le tramway T2 a très cher
    • la LAE doit être annulée et reportée
    • si elle est maintenue, la prolonger jusqu’au parc des expositions
  2. Les bus :
    • Mettre en place un Bus entre barrière de Paris et le tram, avenue d’Elche
    • Augmenter la fréquence du bus 70 pendant les vacances scolaires
    • Penser à re-prolonger le 66 vers Blagnac
    • Relancer les bus arc-en-ciel
    • Remettre un bus Bus transversal Est-Ouest dans blagnac fréquent, comme indiqué par les flèches (ancienne ligne 25)

Les temps de parcours :

Ce point nous parait essentiel car il est évoqué par les automobilistes comme argument en défaveur des transports en commun. Du coup, je vous joins ce tableau et vous conseille de vous en servir lorsque vous négociez des améliorations du réseau de transport en commun.

Par ailleurs, et cela est plus anecdotique, nous souhaiterions aussi savoir quelles sont les mesures d’incitation à réduire l’usage de la voiture, et donc à utiliser les transports en commun, que vous mettez en place pour les employés de votre mairie.

Nous serons très attentifs à vos réponses et vous adressons nos sincères salutations,

Marie-Pierre Bès 

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Pour aller à l’Oncopôle

Ce n’est pas facile, et le trajet est long. De plus, l’arrêt « Oncopôle » est trompeur quant à sa destination.

Je m’explique :

En partant de la station Croix de Pierre, il y a 2 lignes de bus qui y mènent : la 11 et la 52. Il me semble que leur trajet est identique sur ce tronçon de parcours (à vérifier). Chacune ne passe que toutes les 20 mn (et encore, en semaine et hors vacances), mais en plus elles passent l’une dernière l’autre, quasiment sans intervalle ! ce qui fait qu’on est obligé d’attendre quasi systématiquement les 20 mn si on a raté de peu le passage. Quant on a un RDV pour l’Oncopôle, c’est stressant.

Pire encore, pour le patient qui se rend pour la 1ere fois à l’Oncopôle, comment croyez-vous qu’il fait ? Eh bien, il descend à Oncopôle ! n’est-ce pas naturel ? Eh bien non, mauvaise pioche ! il a encore 10 mn de marche pour arriver à l’Oncopôle, et une fois arrivé, il voit avec étonnement que le bus duquel il est descendu s’arrête juste devant ! Mais il fallait le savoir, et descendre non pas à Oncopôle, mais à IUC (évidemment c’est très parlant…….) Ajoutez à cela l’angoisse d’un 1er rendez-vous pour une consultation de cancérologie, on peut dire que Tisseo est loin du vécu des gens ordinaires…..

Lors de mon 1er rendez-vous à l’Oncopôle, j’ai demandé à l’accueil s’ils ne pouvaient pas intervenir (ou au moins écrire sur leur livret d’accueil) pour que la station Oncopôle soit celle qui s’arrête à l’Oncopôle et non la suivante. On m’a répondu « oui, je sais, les patients se plaignent souvent, mais ce n’est pas de notre ressort ».

Je me demande comment ça se passera quand il y aura le téléphérique qui partira de Oncopôle ? Comment se fera la jonction avec le bus ? comment les usagers sauront reconnaître ce qui ressort du départ du téléphérique, et ce qui ressort de l’établissement hospitalier Oncopôle ?

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Transport en commun à Tournefeuille

Un jeune habitant de Tournefeuille étudiant l’Histoire-Géographie à l’Université Jean Jaurès témoigne:

  • Lineo3: au niveau temps de transports, je n’ai pas constaté de différence par rapport au 65. Les améliorations de fréquence et d’amplitude horaire ne nécessitaient pas de tels travaux.
  • Pour aller à l’Université, je prends le bus 21 qui m’amène rapidement à Basso-Cambo car il prend un bout de rocade Arc-En-Ciel puis du site propre jusqu’à Basso-Cambo. Ensuite je fais la correspondance avec le métro ligne A jusqu’à l’Université. Je suis satisfait par ce trajet que je trouve efficace car rapide.

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Faiblesse des transports en commun à partir de Tournefeuille

Témoigange d’un habitant de Tournefeuille:

Habitant rue du Cours d’Eau à Tournefeuille (trop loin du L3), les problèmes de transport en commun sont:

– Faible fréquence même en heure de pointe pour ma fille qui se rend au Collège Labitrie, avec le bus 48. Si elle le rate au retour elle décale de 20 min ou +.

– Pour ma part, aller à la météopole en transport en commun est beaucoup plus long qu’en voiture (12-25min). Il faut prendre le bus 48 (faible fréquence) et descendre à la Mounède puis marcher 15 min pour arriver au cerfacs dans l’enceinte de la météopole. Temps total sans compter le temps d’attente: 30 min. Sinon le vélo 20-25 min mais en passant près des gens du voyage et les risques avec les chiens, ou passer par Ramelet-Moundi mais pas de voie cyclable correcte et voitures garées sur la piste, et traverse difficile du rond-point (celui à l’ouest du viaduc de la rocade arc-en-ciel).

– Pour aller à l’aéroport, 15-20 min en voiture, mais 1h-1h15 en transport en commun, avec 2 ou 3 correspondances et faible fréquence du 48.

– Pour aller diner en ville, pas de départ de bus 48 après 21h de Basso Cambo, et pareil avec les bus qui passent au P+R Tucaut,

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Trajet Tournefeuille – Colomiers : 7,6 kms

« J’habite Tournefeuille au bout du chemin de la Peyrette, à la limite de Plaisance. Concernant le trajet Tournefeuille-Colomiers, j’avais envisagé la ligne 21 plus régulière que la ligne 55, mais jugé le parcours dangereux alors qu’il faut emprunter un rond-point sans aucune voie piétonne, la moyenne pour 600 m à pied se faisant en 15 mns.

Il reste à noter que le départ à 7.35 avec marche pour une arrivée à 8.30 soit 1h de trajet est un temps excessivement long pour un faible kilométrage entre villes voisines. En tant que maman seule devant gérer une famille je suis extrêmement pénalisée tout comme d’autres habitants voisins. »

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Trajet Tournefeuille – Université Capitole

Mon fils est étudiant à l’université du Capitole et nous habitons Tournefeuille au bout du chemin de la Peyrette (limite de Plaisance). La meilleure solution est de prendre d’abord le bus 55 jusqu’à la gare de Colomiers, puis de prendre la ligne C jusqu’aux Arènes et de terminer en métro.

Il me rapporte qu’il lui est impossible de prendre le bus 55 de 6.55 (arrêt Peyrette) à cause de retards réguliers à la gare de Colomiers et parfois de trains annulés (…) Avec une arrivée à la gare à 7.20, il prendrait le train à 7.25 arrivant aux Arènes à 7.38 puis à Capitole à 7.55 avec 10 mns de marche, il arriverait systématiquement en retard à ses cours. Il est donc obligé de prendre celui de 6.24 arrivée à la gare à 6.40 train à 6.55 pour une arrivée aux Arènes à 7.08 métro Capitole à 7.20 avec 10 mns de marche arrivée 30 mns avant les cours soit 1h10 de trajet à l’aller et 1h40 avant de démarrer.

il met effectivement environ 1h05 au retour avec le temps de marche et 3 modes de transport, ce qui n’est pas satisfaisant non plus dans le cadre des études d’un jeune.

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3 bus pour faire 8km …

Une usagère nous laisse un message téléphonique depuis l’arrêt de bus Soleil d’Or aux Sept Deniers.

« J’habite Colomiers, et pour me rendre à l’école des Sept Deniers, je dois prendre 3 bus différents: le L2, le 63 et enfin le L1. Je trouve que c’est beaucoup trop long, car cela correspond à seulement 8km en voiture. »

Note AUTATE: le calculateur Tisseo donne une durée de trajet entre 35 et 47 minutes le matin entre 7h et 9h.

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L’AUTATE participe au Grand Débat (2/2)

Réduire l’utilisation de la voiture – solutions transports en commun et autres idées

https://granddebat.fr/projects/la-transition-ecologique/collect/participez-a-la-recherche-collective-de-solutions-1/proposals/reduire-lutilisation-des-voiture-solutions-transports-en-commun-et-autres-idees

Solutions de transports pour réduire l’utilisation de la voiture:

Bâtir l’offre de transports collectifs sur une analyse des besoins exprimés en assemblée bi-annuelle avec les partenaires qui gèrent les transports, les municipalités et les associations d’usagers :

1. rendre obligatoire un Plan de Déplacements avec évaluation annuelle des impacts attendus au niveau des entreprises, au niveau des municipalités, au niveau des usagers via des associations d’usagers.

2. Financer équitablement tous les modes de transports : 1€ investit pour la voiture implique 1€ pour le train , 1€ pour les bus , 1€ pour les modes doux, ….Une place de parking voiture pour une place de parking 2 roues et une place de parking vélo (parkings publics, parkings résidentiels, parkings d’entreprise, …)

3. développer la complémentarité des modes de transports en unifiant les structures : un seul gestionnaire train+bus, une seule tarification.

Diminuer la saturation aux heures de pointe :

1. faciliter le télétravail ou le co-working au niveau des entreprises

2. étaler les plages horaires d’arrivées et de départs contraints : au niveau des entreprises avec une souplesse sur les horaires de travail, au niveau des écoles, collèges, lycées pour étaler l’heure de démarrage des cours.

Augmenter les performances des transports collectifs :

1. augmenter le nombre de passages des transports collectifs : tous les bus , tous les trains et pas seulement les LINEOs avec des fréquences minimales de 15min.

2. rendre les transports collectifs prioritaires par rapport à la voiture individuelle (solo) : déclenchement des feux tricolores avec l’arrivée des bus.

3. dédier des voies aux transports collectifs : partager l’espace existant des voiries en restreignant l’accès de certaines rues aux transports collectifs (ce partage peut se faire rapidement sans travaux). L’exemple des centres-ville piétonniers sans voiture sauf les résidents peut être étendu à des rues pour modes doux, des rues pour bus , des rues pour voiture.

Diminuer les trajets en avion :

1. interdire la vente à perte des billets d’avion comme cela est pratiqué dans l’alimentation.

2. Vidéo-conférence

Augmenter l’utilisation du covoiturage :

1. agrandir les parkings de covoiturage

2. créer ces parkings de covoiturage là où le besoin est concret : déclarer un parking existant comme parking de covoiturage n’est pas suffisant si ce parking est mal placé par rapport aux déplacements.

3. réserver des places de covoiturage sur les parkings d’entreprises, d’écoles, …

4. créer des voies réservées au covoiturage

5. appliquer un tarif dégressif en fonction du nombre de passagers (parkings, péages)

Augmenter l’utilisation des modes doux dès le plus jeune âge :

1. sécuriser les accès modes doux par des voies dédiées (voir le partage de l’espace plus haut dans ce texte)

2. proposer un nombre suffisant de parkings vélos au niveau des écoles et des habitats résidentiels.

3. créer une signalétique chemins piétonniers-pistes cyclables très offensive pour faire la promotion de leur usage.

4. inciter, aider les associations de déplacement sur le lieu scolaire à vélo ou pedibus, afin que les initiatives ne s’essoufflent pas dans les écoles : garder une continuité dans le temps.

Diminuer le nombre de voitures individuelles :

1. augmenter le nombre de structures qui proposent des locations de voiture pour des trajets ponctuels : des structures basées sur une association de citoyens seraient à envisager

2. augmenter de façon significative les nombres de places dans les transports collectifs de façon homogène sur tout le territoire : égalité des choix de transports pour tous.

3. affecter le coût écologique des déplacements des employés et des produits à l’entreprise : le bonus/malus renforcerait l’implication au niveau de l’entreprise.

Diminuer les distances parcourues pour les biens de consommation :

1. créer une étiquette écologique des produits chiffrant le nombre de km parcourus, l’impact écologique : cela laissera le choix aux consommateurs de prioriser les produits locaux

2. créer une taxe écologique appliquée aux produits : pour inciter à une production proche de la consommation

Contrôler les utilisations des aides :

1. associer les aides de l’état , de la région, …. à un contrôle du service rendu. Sinon prévoir des pénalités. Exemple aide pour entretenir les rails associée à un faible pourcentage de trains en retard.

Financements :

1. avoir des politiques incitatives qui prennent en compte le contexte : choix réel de modes de transport dans sa commune.

2. Prélever des taxes sur les énergies les plus polluantes et affecter ces recettes à la diminution de la pollution. 3. Réaffecter ces recettes vers les personnes habitant les territoires sous-dimensionnés en transports tant que l’égalité de l’offre n’est pas atteinte.

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