Linéo

Autre problème sur l’itinéraire de la Lineo 9

Les parents du collège Romain Rolland sur la commune de Saint Jean
sont très impactés par les bus Tisseo et leur nouveau circuit totalement inadapté au besoin des enfants et riverains. C’est le résultat de la refonte du cicuit de bus sur le Nord toulousain avec l’arrivée de Lineo 9.
Depuis la rentrée c’est la catastrophe : Les enfants ont un bus Tisseo au mieux toutes les 1/2 heures puis toutes les heures (ligne 68). La ligne 42 ne passe plus devant le collège. Les enfants prennent 3 bus pour aller au Lycée au lieu d’1 seul auparavant !

Cette association demande pendant une période de test de 3 mois :
– remettre l’arrêt du 43 devant le collège Romain Rolland et qu’il passe à des heures compatibles avec les horaires du collège
– augmenter la fréquence de passage du 68 à 15min heures pleines et 30 min heures creuses au lieu de 30 min heures creuses et 1h heure pleines.

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Avis sur la Lineo 9

Déjà on peut dire que cela facilite la vie des personnes de L’Union.

La différence avec le 39 est l’amplitude horaire, la fréquence, des bus de meilleure capacité, un temps de parcours amélioré avec les travaux effectués dans le bas de L’Union.

La différence avec le 38, des bus de meilleure capacité.

Mais, tant que les travaux ne seront pas réalisés sur le Faubourg Bonnefoy, il ne faut pas s’attendre à un meilleur temps de parcours sur l’ensemble de la ligne. (Sans compter le temps des travaux qui pèseront sur le temps de trajet)

Par contre le repositionnement des lignes 42, 43, ex 74 et ex 75 a quelques conséquences!

La ligne 42 assurant une liaison directe Toulouse Jeanne d’Arc – Clinique de l’Union est modifiée pour une desserte de la Clinique à partir de Borderouge. Elle ne circule pas le Dimanche.

La ligne 43 voit son parcours simplifié, elle ne desservira plus F. Mitterrand et le collège à St Jean. Elle circule le dimanche à raison d’un bus toute les 65 Mn, autant dire qu’ils seront loin d’être plein….

La ligne 75 disparait complètement ainsi que la ligne 74. Ces deux lignes sont remplacées par la ligne 68 qui reprend le trajet de 73 pour finir avec le trajet de la ligne 75 sur Rouffiac et Castelmaurou. Cela à des conséquences sur les déplacements des habitants de Rouffiac et Castelmaurou qui, outre la fréquence nouvelle de la ligne 68, mettront plus de temps à rejoindre le métro à Balma plutôt qu’à Borderouge. S’ils veulent se rendre à Borderouge ils devront prendre le 68, puis le 73.

Cela aura une conséquence plus importante pour les lycéens de Raymond Naves qui, par leurs horaires, n’utilisent pas le ramassage scolaire. Avant il prenait le 75, puis le 39. Maintenant, ils devront prendre le 68, qui zig-zag dans Rouffiac, descendre à l’arrêt F Mitterrand, aller à pied à l’arrêt mairie de Saint Jean du 73 (traversée à pied d’un axe de grande circulation et env. 10 Mn de marche à pied), puis prendre la L9 à l’Union Grande Halle. Il faut savoir que ce trajet, suivant le calculateur Tisséo, est supérieur à 50 Mn, alors que le parcours est de 15 à 20 Mn en voiture et 25 mn en vélo mais sur un axe où il n’y a pas d’aménagement pour les modes doux et qui se révèle dangereux.

En gardant le trajet de la ligne 75, il aurait peut être été facile de récupérer quelques clients, proches de laisser tomber leur voiture.

Sinon, il reste quelques réglages à réaliser pour la L9: supprimer les informations de correspondances avec le 38 dans les bus. Améliorer le cadencement, car il a été vu plusieurs L9 pas très loin les uns des autres dans un sens et des L9 qui étaient très espacés dans l’autre sens. Avec le GPS, cela pourrait se régler facilement.

Vivement son prolongement jusqu’à Castelmaurou. J’ai l’espoir que, coupler avec la station Bonnefoy de la 3é ligne de métro, si elle se réalise, les habitants de cette zone géographique deviendront des usagers de la L9, la circulation automobile diminuera et que l’on puisse aménager un couloir cyclable sur cet axe.

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retour sur la lineo 2

Bonjour, Je suis un utilisateur régulier de la Linéo 2, plutôt pour le loisirs et je suis très satisfait qu’on puisse enfin aller ou rentrer de Toulouse le soir tard. L’extension des horaires est en effet le gros point positif de cette mise en place. Hélas, c’est un succès en demi teinte : le bus s’acharne à passer dans St Martin, en faisant des détours et sans être en site propre, avec relativement peu de personnes qui montent ou descendent. C’est donc à mon sens un faux Linéo : une simple amélioration de la ligne 64, à peu de frais en terme d’infrastructures. Je regrette vivement que la connexion avec le 63 ne soit pas amélioré et surtout que cette dernière ligne ne soit pas disponibles les soirs et week-end ce qui permettrait de retourner à Colomiers aussi bien depuis Arènes que Compans. Il y a encore du travail.

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Prolonger la rocade vers la cité de l’espace

Au sujet du nouvel échangeur autoroutier au niveau de la Cité de l’Espace, l’AUTATE (avec 2P2R et comité de quartier Hers) ont écrit au Conseil régional, c’est la mairie qui répond : « mais non, la rocade Jonction Est ne va pas accroitre les bouchons et la pollution automobile, puisque la LINEO 1 va aller à Entiore et que les pistes cyclables seront renforcées ».

Il se peut que cela ne suffise pas.

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Pour une Linéo 9 en site propre faubourg Bonnefoy

L’AUTATE s’associe aux associations des habitants du quartier Bonnefoy qui s’opposent aux commerçants, suite à leur action contre le site propre de la future Lineo 9. Les usager-e-s des bus 38, 42 et 43 attendent que le faubourg Bonnefoy soit enfin libéré des embouteillages. Le matin, il est plus rapide de marcher vers Jeanne d’Arc que de rester coincé dans le bus le long du faubourg. Ils souhaitent un aménagement qualitatif du faubourg avec des passages prioritaires pour les bus et des trottoirs plus larges avec des arbres.
Les usagers veulent des transports en commun rapides et efficaces. 
Bien sûr, cela passe par la suppression du stationnement le long du faubourg, comme cela se fait partout. Et les commerçants du faubourg Bonnefoy seront les premiers bénéficiaires d’un faubourg plus tranquille avec plus de bus et moins de voiture.

https://www.ladepeche.fr/article/2018/06/19/2820872-commercants-toulouse-baissent-rideau-manifester-contre-creation-voie-bus.html

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Point de vue sur la desserte du lycée Raymond Naves

Le 14/02/2018 paraissait dans la Dépêche du midi un article sur la desserte du lycée Raymond Naves et l’inquiétude des parents d’élèves.

Point de vue et témoignage d’un adhérent de l’AUTATE :

Effectivement c’est un gros problème à deux facettes:

1/La ligne 75 vient de Castelmaurou en direct sur l’Union Somport terminus de l’actuelle ligne 39, cela pourrait être un atout si la ligne 75 était gardée après la mise en place du Linéo.
Ainsi les potentiels usagers n’auront qu’un changement à faire.
Dans le projet de Tisséo, il faudrait qu’ils prennent cette ligne 68 qui va faire des tours et détours dans Castelmaurou, Saint Jean, L’Union avant de rejoindre Balma (Alors que la ligne 75 est en ligne droite). Puis rejoindre la Linéo 9 en effectuant un changement compliqué à St Jean, comme l’indique la DDM, entre la ligne 68 et 73.
Quel usager, obligé de réaliser un parcours du combattant, va être tenté de prendre les transports en commun dans ce secteur ?
Cela ne va pas les inciter à abandonner leurs voitures !

2/ les lycéens :
Il n’auront droit qu’à un bus scolaire le matin et deux le soir!
Quid des lycéens qui ont les cours qui ne commencent qu’à partir de 09h00 et ceux dont les cours finissent à 12h ou 15h ?
Actuellement, ceux-ci vont à pied jusqu’à Atlanta pour prendre le bus et ne changer qu’une seule fois.
Ils n’auront, lors de la mise en service de la Linéo qu’une seule possibilité, prendre la linéo 9, changer pour prendre la 73, rechanger pour prendre la 68.
Pas très pratique pour gagner du temps pour se reposer ou se mettre au travail dans une ambiance conviviale.

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
Il faudrait mieux mettre en place rapidement la liaison prévue au PM Nord de la Métropole, clinique de l’Union, soit la ligne 74 actuelle détournée vers le nord de la Métropole et garder la ligne 75.
Garder la ligne 75, c’est inciter les habitants à prendre la linéo 9 et à véritablement diminuer le nombre de voitures sur ce secteur de la métropole (dont le Faubourg).

Dans l’image ci dessous, ce qui est marqué 74 est en fait la future ligne 68, le trou entre ligne 68 et 73 est bien marqué.

 

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Linéo : la FCPE s’inquiète de la desserte du lycée Raymond-Naves en septembre

Un article de Philippe Emery paru dans La Dépêche du midi le 14 février 2018

Pour le lire en ligne

L’arrivée du Linéo 9 qui doit relier Toulouse à L’Union à la rentrée de septembre ne fait pas que des heureux, notamment chez les parents d’élèves du lycée Raymond-Naves. L’apparition de cette ligne à plus haute fréquence et amplitude horaire élargie (de 5h30 à minuit) se traduit en effet par une réorganisation du réseau de bus existant, avec la fusion programmée des lignes 75 et 74 en une seule ligne, dénommée 68.

Circuits directs conservés

«La ligne 75 dessert Castelmaurou, lycée Raymond-Naves et Argoulets, et permet donc une liaison directe pour le lycée», explique Carine Yannoto, présidente des parents d’élèves FCPE du collège Romain Rolland de Saint-Jean,

«avec la nouvelle organisation, les lycéens devront emprunter le 68, fusion du 75 et du 74 de Castelmaurou à Saint-Jean, traverser la place Mitterrand et la nationale pour prendre le 73 jusqu’à l’Union où ils prendront le Linéo 9 jusqu’à Raymond-Naves.

C’est beaucoup trop long, compliqué et peut présenter des dangers à Saint-Jean pour les élèves», assure la responsable FCPE.

«Pas du tout», rétorque-t-on du côté de Tisséo Voyageurs, où l’on assure que le problème est résolu, après de nombreuses réunions de concertation avec les élus du Nord-est toulousain. «Le 75 et le 74 (Rouffiac-Clinique de l’Union-Balma) sont en effet fusionnés dans la ligne 68 , qui desservira Castelmaurou, Saint-Jean, Rouffiac, clinique de l’Union et Balma, avec un niveau d’offre et de fréquence supérieur. Les scolaires de Rouffiac et Castelmaurou pourront prendre un service de bus le matin et deux l’après-midi pour les retours, directs entre ces communes et le lycée Raymond-Naves, reprenant le circuit de la ligne 75. Ceux qui ne prendront pas ces courses spécifiques n’auront à prendre que le 68 et le 73, avec changement à Saint-Jean, sur une place Mitterand pacifiée donc en toute sécurité. Le 73 mène les élèves à Atlanta, à deux pas du lycée, comme le 75», explique Jérôme Kravetz, responsable réseau bus de Tisséo Voyageurs.

La responsable FCPE s’étonne du fait que le futur super bus Linéo 9 s’arrête à L’Union et n’ira pas jusqu’à Saint-Jean.

«L’espace nécessaire pour le terminus de Linéo à Saint-Jean sur la place Mitterrand pose problème, explique Jérôme Kravetz, «mais l’extension jusqu’à Saint-Jean est en projet pour après 2020, dans le cadre du plan Mobilités».

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CR rencontre avec élus de l’Union

Compte-rendu de notre rencontre avec les élus de l’UNION (06/12/2017) :

M. Philippe Baumlin, adjoint au transport,

M. Laurent Ortic, conseiller délégué aux modes de transports doux

FR3 était là pour filmer la venue de Marie Pierre en bus depuis Blagnac

Les 2 élus de L’Union se positionnent tout à fait en faveur des transports en commun et du vélo.

Même si le nouvel échangeur de Borderouge permet d’équilibrer le flux des voitures entre les terminus de Borderouge et Gramont, la route d’Albi est saturée depuis de Saint Jean tous les jours tout comme l’échangeur sur la rocade ainsi que le passage de Croix-Daurade.

L’AUTATE souligne qu’il en est de même pour le passage du faubourg Bonnefoy (20 mns en heure de pointe) et du pont Matabiau sur Toulouse.

Les 2 élus de L’Union avaient demandé que la LINEO 9 soit vraiment en site propre. Malgré tout, la partie réalisée en site propre devrait avoir un impact favorable pour toutes les lignes de bus qui passent par l’Union. La prolongation à Saint Jean est une urgence.

L’AUTATE informe qu’elle est favorable au principe des LINEO à condition d’augmenter la priorité des bus, année après année jusqu’à atteindre l’équivalent d’un site propre, tout en respectant le site urbain.

L’Union met en place un réseau de pistes cyclables dont une passerelle sur la Sausse entre l’Union et Gramont.

La traversée de l’Hers et la rocade posent un gros problème tant pour les bus que les vélos et piétons. Toulouse Métropole ne veut pas de site propre LINEO 9 pour ne pas gêner le flux automobile, officiellement pour des raisons de sécurité.

Les 2 élus de L’Union demandent un site propre pour les bus sur les 6 voies et les 4 trottoirs actuels et de créer un passage piéton/cycle confortable en encorbellement sur les 2 ponts (Hers et rocade).

L’Union a négocié avec la région une étude sur la faisabilité d’une Halte ferroviaire à l’Union, seul moyen efficace pour relier L’Union et Saint-Jean au reste de l’agglomération sans utiliser la voiture.

Mais au delà des travaux se posera le problème du cadencement des trains qui s’arrêteraient à cette halte.

L’AUTATE indique que sa position est que les trains métropolitains soient intégrés au Plan Mobilités. Il ressort des échanges qu’une halte ferroviaire sans financement par le SMTC d’un service de train d’agglomération a peu de chance d’être réalisée.

L’AUTATE indique que c’est aussi aux communes (élus, habitants, usagers) de prendre leur responsabilité pour être desservies par un RER toulousain en en faisant la demande au SMTC à travers la compétence régionale.

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L’Autate ne partage pas l’enthousiasme des articles de presse sur le Lineo 3

Communiqué de presse, samedi 6 janvier 2018.

Objet : réponses aux deux articles consacrés à la Lineo 3 : le point sur les travaux (La Dépêche 19/12/17), et article dans la Newsletter de Métropole d’Avenir de Tournefeuille (Nov 2017)

Dans l’article de La Dépêche, M. Le Maire de Tournefeuille a souligné, dans la réunion où participaient commerçants et riverains, la qualité de la concertation préalable pour aplanir les difficultés prévisibles et celle du travail de la SMAT et de l’entreprise en charge de l’opération.

Effectivement, il semble que les commerçants aient été entendus et écoutés; en particulier à Plaisance alors que l’enquête était close et que les plans étaient arrêtés, les commerçants ont élevé la voix pour demander que les voitures continuent de passer dans l’artère principale de la ville. Ils ont eu gain de cause.

En revanche, bien plus tôt dans la concertation, alors que les plans étaient toujours en cours de définition, les autres demandes et suggestions de la part des associations et particuliers n’ont pas été écoutées. Les propositions de modification pour améliorer l’efficacité du bus vis-à-vis de la voiture ont été rejetées systématiquement.

Résultat : moins de 25% du trajet Plaisance-Tournefeuille sera en site propre (d’après les données fournies par le SMTC-Tisseo), ce qui ne fera gagner que 4 minutes sur le trajet Plaisance-Tournefeuille en heure de pointe (pas de gain de temps aux heures creuses).

De la même manière, l’intégration des pistes cyclables au projet a été très difficile, et n’a pas encore abouti pour certaines (pas de piste dans le sens Plaisance-Toulouse sur le boulevard Vincent Auriol après le rond-point « du jet d’eau » …).

Dans cette newsletter de novembre consacrée à Tournefeuille, on trouve un article sur le Lineo 3 dans lequel on nous dit que c’est un bus en site propre

Voilà une fausse information que l’on nomme plus communément « fake news ». Quelle crédibilité donner à ces Newsletters ? Ne seraient-elles pas plutôt des outils de propagande ?

A l’Autate, nous pensons que ce concept Lineo n’est pas à la hauteur des besoins de transports en commun efficace, parce que les sites propres et voies dédiées aux bus ne sont pas suffisants sur leurs parcours. Ainsi le gain sur la durée du trajet est minime et les automobilistes qui utilisent le critère « temps de parcours » pour choisir entre leur véhicule personnel et le transport en commun, ne changeront pas leurs habitudes.

Et l’exercice permanent et répété d’hyper-communication autour de ces bus Lineo qui n’apportent surtout qu’un service de soirée (auquel on aurait pu s’attendre depuis longtemps et sans bus double) devient grotesque. En 2018, les habitants de l’agglomération attendent de nouvelles dessertes bus en site propre, surtout transversales complétant l’étoile de branches efficaces. Et vite.

 

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Notre participation aux Assises de la mobilité

Le Ministère chargé des transports a ouvert une consultation nationale du 19 septembre au 13 décembre 2017 . Les contributions étaient organisées en chapitres et sous-chapitres.

Voici les contributions que nous y avons publiées :

Mobilités plus solidaires : réduire les fractures sociales et territoriales 

(Sous-chapitre) Comment améliorer les déplacements dans les zones rurales et périurbaines ?

1. Un secteur oublié: le collectif du désert de l’ouest réclame un transport en commun efficace

Le collectif « le Désert de l’Ouest de la Métropole » rassemble des habitants des communes de l’ouest de Toulouse (forte zone d’emploi aéronautique).
Seulement 8% des déplacements s’y font en transport en commun contre 72% en voiture. Ceci est dû à la faible offre de transports en commun et à son manque d’efficacité.
Le PDU en cours de révision est bâti autour de la réalisation d’une 3ème ligne de métro, qui représente les deux tiers du budget. Les autres projets ne sont pas à la hauteur des besoins d’une population en constante croissance.
Le collectif a fait des propositions alternatives, non entendues jusque-là :
– Mettre en site propre les bus structurants sur l’ensemble de leurs parcours.
– Prolonger la ligne A du métro et la ligne C (RER) vers l’ouest et augmenter la fréquence de cette dernière.
– Créer une ligne tram-train pour assurer les liaisons transversales entre villes de banlieue, et prévoir des parking-relais aux principales gares.

2. Pour un RER Toulousain :

Des métropoles européennes de taille équivalente à Toulouse (Turin, Bruxelles, Bilbao, Prague…) mettent en place des réseaux de trains permettant d’améliorer la circulation des usagers sur leur bassin de vie. Elisabeth Borne ouvre la voie à des RER en région. Sur Toulouse, il est urgent que les acteurs de la mobilité -Etat, région, SMTC, associations et entreprises (bcp de zones d’activités à proximité des lignes)- prennent enfin cette direction et dialoguent afin de mettre en place une stratégie et un échéancier pour développer un réseau de trains à l’échelle de la métropole.
Des améliorations peuvent être opérées à court terme sans investissement majeur:
– renforcement de la desserte en heures creuses (cadencement plancher à 30 mn de 5h à 23h) sur l’ensemble des lignes.
– cadencement à 15 mn sur le tronc commun Matabiau-Portet-St-Simon en alternant les dessertes de/vers Muret et Pamiers.
– Tarification intégrée.
– Coordination entre horaires trains/bus dans les pôles intermodaux.

Mobilités plus soutenables : revoir les modèles économiques et la gouvernance

(sous-chapitre) Comment mieux articuler les offres proposées par les différents autorités organisatrices de transports

3. Favoriser une médiation en faveur des trains métropolitains, à Toulouse et ailleurs  :

L’AUTATE (Association des Usagers des Transports de l’Agglomération Toulousaine et de ses Environs) constate que le Conseil Régional Occitanie, Toulouse Métropole et la SNCF n’arrivent pas à se positionner en faveur d’un service de trains métropolitains sur l’agglomération toulousaine, alors que son coût est raisonnable et que c’est un besoin urgent.
L’essentiel des blocages provient du fait que les élus du « mille-feuille » institutionnel local ne s’accordent pas pour créer une Autorité Organisatrice des Mobilités (AOM) à l’échelle de l’aire urbaine toulousaine. D’où des points de vue totalement irrationnels sur le train métropolitain.
A défaut d’imposer une AOM, l’AUTATE demande au ministère des transports de créer une médiation entre les institutions locales pour permettre le plus rapidement possible un financement conjoint d’un premier service de trains métropolitains.
Cette demande recoupe la problématique de toutes les métropoles de France, hors Paris et Lyon.

4. Pour une participation des PDU au financement du train métropolitain  :

(sous-chapitre) Qu’avez-vous à proposer sur ce thème ?

Le débat lancé par l’AUTATE (Association des usagers des transports) lors de la concertation sur la 3ème ligne de métro à Toulouse a conduit à ce que le train métropolitain soit étudié d’ici à l’enquête publique fin 2018.
L’étude montre que le coût final du train métropolitain serait de 3,5 Md€ pour une première mise en service en 2034. Au vu des engagements actuels de la région pour le train et de l’État (Aménagements Ferroviaires du Nord de Toulouse AFNT), l’investissement supplémentaire ne serait en fait que de 1,9 Md€.
Or la métropole de Toulouse se propose de financer un nouveau Plan de Déplacement Urbain de 3,8 Md€ mais sans mise en service de train d’agglo.
Ce serait une aberration tant du point de vue des transports que de la pollution pour la mobilité extérieure à la rocade.
Comment s’assurer que le train métropolitain soit systématiquement financé dans les Plans de Déplacement Urbain des métropoles françaises ?

Mobilités plus intermodales : mieux articuler toutes les offres de transport

(sous-chapitre) Qu’avez-vous à proposer sur ce thème ?

5. Les lignes de bus peuvent devenir structurantes sous certaines conditions

La régie des transports en commun de l’agglomération toulousaine (SMTC) développe un réseau de bus LINEO. L’association d’usagers (AUTATE, affiliée à la FNAUT) y est favorable sous ces conditions:
• extension à une vingtaine de lignes structurantes sur toute l’agglomération, en particulier en périphérie. Le réseau doit rejoindre l’ensemble des pôles de centralité constitué par stations de métro, tram et étoile ferroviaire. Création de boulevards urbains.
• Afin de rendre le gain de temps significatif (20% de moins sur la totalité du parcours) pour plus de compétitivité face à la voiture, les lignes doivent être mises en site propre, en particulier là où la circulation automobile est la plus dense. Les bus doivent avoir la priorité aux ronds-points, feux, croisements.
• Avoir une fréquence élevée (¼ d’heure max. sur toute la plage horaire et en périphérie).
• Les associations d’usagers doivent être systématiquement consultées et écoutées avant les prises de décisions sur les parcours.
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